ACCUEIL | LES CELEBRITES | WALT DISNEY (1901 - 1966)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Né à Chicago, Walt Disney fut d’abord dessinateur publicitaire à Kansas City. En 1923, il rejoignit son frère Roy à Los Angeles pour fonder à Hollywood les Walt Disney Studios qui créèrent une série nommée "Alice Cartoons" mêlant l’animation et le tournage direct. Un nouveau personnage, Oswald le lapin, apparu en 1926, connut un immense succès mais Walt Disney, qui avait développé le produit avec la Columbia, dut l’abandonner. C’est alors qu’il inventa son personnage fétiche, une souris d’abord appelée Mortimer et qui fut rebaptisée... Mickey Mouse!

 

Cette dernière devint immédiatement une idole nationale. Walt Disney fonda alors Walt Disney Productions. Au début des années 1930, les studios Disney travaillèrent d’arrache-pied au perfection-nement des techniques d’animation. Si bien que lorsqu’ils abordèrent la série des grands films, avec "Blanche Neige" (1938), ils se trouvaient au "top niveau" du genre. Devaient suivre d’autres longs métrages de qualité inégale: "Pinocchio", "Fantasia", "Dumbo", "Bambi", un pâle "Cendrillon" et un médiocre "Alice au pays des merveilles" jusqu’à ce que Walt Disney décide de diversifier sa production en réalisant des séries documentaires sur les animaux et des films d’aventures en images réelles ("L’Ile au trésor", "Davy Crockett", etc.). Mais surtout, il créa en 1955 à Anaheim le fameux parc d’attractions Disneyland. Walt Disney mourut en 1966, deux ans après le fabuleux succès remporté par sa comédie musicale "Mary Poppins»"(1964).

 

article publié en 2006

 

 

Oswald, Mortimer et Mickey

 

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Cet article est extrait du journal Tintin (édition belge - 1947)

 

Walt Disney a aujourd’hui 46 ans. C’est l’un des hommes les plus riches et les plus célèbres du monde. Pourtant, il y a vingt ans, le créateur de Mickey Mouse, de Pluto, Donald Duck et de tant d’autres héros de dessins animés, n’était qu’un artiste besogneux qui gagnait à peine assez pour manger et se loger misérablement.
Sa vie est un véritable roman. Laissez-moi vous la raconter…

 

 

 

A dix ans, le petit Walt fait son apprentissage de crieur de journaux. Levé dès 3 h ½ du matin, il livre les premières éditions jusqu’à 6 heures, puis il se dépêche de rentrer déjeuner et de partir pour l’école. Le soir après l’étude, il retourne en ville distribuer les éditions de nuit. Durant son temps libre (il en a si peu), il dessine. Mais son entourage n’apprécie guère ses œuvres : on prétend qu’il n’a aucun talent. Seule, sa tante lui fait confiance et lui procure en cachette du papier et des fusains.


A quinze ans Walt Disney, quitte l’école et se met à vendre des bonbons et des cacahuètes dans les gares… Un peu plus tard, il s’établit à Kansas City. C’est dans cette ville que commence sa véritable existence d’artiste. Il accepte un poste de dessinateur dans un bureau de publicité et, pendant plusieurs semaines, dessine à en perdre l’haleine de belles mottes de beurre, des blocs de sel en gros et en détail, et toutes sortes d’appareils ménagers qui le dégouttent définitivement de la publicité. Il décide de s’installer à son compte. Entreprise téméraire ! Le jeune Disney n’a que quelques dollars en poche te personne ne le connait !... Mais il est plein de courage. Comme ses moyens ne lui permettent pas de louer un studio, il s’installe avec ses papiers, ses couleurs et ses crayons dans un vulgaire garage. C’est là, parmi les relents d’essence et d’huile, que lui arrive l’aventure merveilleuse qui va décider de sa carrière.

 

 

 

Un jour, il avise une petite souris qui trotte dignement sur le pavement du garage. Il interrompt son travail pour examiner cette visiteuse effrontée, puis il émiette un peu de pain que la souris mange de bon cœur. De jour en jour, le petit animal devient de plus en plus familier. Il va même jusqu’à monter sans crainte sur la table de l’artiste, et le regarde travailler en se lissant tranquillement les moustaches.


L’idée vient à Walt Disney de créer, sur le modèle de sa petite amie, un personnage animé. Il le baptise Mortimer, puis Mickey…


Ses dessins achevés, il les présente timidement – car il n’a rencontré jusqu’ici que des rebuffades ou de demi-échecs  - à une firme de cinéma. C’est un triomphe sans précédent ! Du jour au lendemain Mickey Mouse devient célèbre et Walt Disney, son créateur, connait la richesse et les honneurs.


Il abandonne son vieux garage pour des locaux mieux appopriés à ses besoins et engage un personnel nombreux de dessinateurs.

 

 

 

Un beau matin de l’an 1933, il réunit ses collaborateurs et leur dit :

- J’ai envie de mettre en images Une vieille et charmante histoire que ma mère me racontait lorsque j’étais tout petit. Puis il entreprend de leur narrer l’aventure des trois petits cochons et du grand méchant loup. Les dessinateurs hochent la tête…
- Non, patron, disent-ils, cette bande n’aura aucun succès. Il vaut mieux penser à autre chose !

Disney essaie d’oublier son idée mais il n’y parvient pas. Elle lui trotte en tête, avec obstination. Il revient à la charge. A la fin, ses collaborateurs haussent les épaules.

- Soit, se disent-ils, puisque c’est une lubie du patron, allons-y ! ils se mettent à la tâche, sans enthousiasme. La confection d’un dessin animé ordinaire requiert habituellement quatre-vingt-dix jours de travail. Ils expédient l’histoire des trois petits cochons en soixante jours, car ils estiment qu’ils perdent leur temps. L’air célèbre, que vous connaissez tous est composé en 5 minutes, sur le dos d’une vieille enveloppe…


Et pourtant, comme Walt Disney a eu raison d’insister ! Les trois petits cochons ont connu le succès le plus prodigieux qui ait jamais accueilli un dessin animé. On en parle bientôt dans tous les Etats-Unis, en Europe, en Afrique… L’année suivante, le monde entier a vu le film et fredonne la chanson.


Depuis lors l’étoile de Walt Disney n’a fait que grandir. Qu’on se rappelle Blanche-Neige et les Sept Nains, les Silly Symphonies, Pinocchio, Saludos Amigos et tant d’autres !...
On nous promet pour bientôt deux longs métrages encore inédits : Dumbo, l’histoire de l’éléphant volant, et Bambi


Non, vraiment, Walt Disney n’a pas fini de nous enchanter !

 

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M ET MME DISNEY EN ANGLETERRE

 

La scène se passe, l’autre semaine, au Savoy de Londres. Walt Disney vient de débarquer du "Queen Elisabeth". On a organisé en son honneur un magnifique cocktail-party auquel toute la presse a été conviée. Malgré la chaleur des alcools variés, l’ambiance est plutôt froide. Disney à annoncé son intention de mettre "Alice au Pays des Merveilles" en dessins animés...

— J’espère, dit une dame journaliste aussi sèche que digne, que l’Alice de votre film aura l’accent britanique.

— J’essaierai plutôt de lui donner ce que je pourrais appeler un bon accent international, répond le père de Mickey.

Que n’a-t-il pas dit là ! La fibre patriotique cinématographique anglaise est déjà fort sensible. Les journaux soutiennent la production nationale en attaquant avec bec et ongles les bandes importées. Mais "Alice au Pays des Merveilles", le conte préféré des "babies" britanniques !

Nous n’accepterons jamais de voir notre Alice bien-aimée transformée en personnage international, déclare l'Evening News... Et puis, nous en avons assez de tout ce battage autour de Disney et son équipe de techniciens capricieux, surenchérit le Daily Herald.

En somme, pour suivre ce raisonnement Blanche-Neige aurait du avoir l’accent germanique, Pinnocchio, l’accent italien. Donald a évidemment un accent canard assez prononcé, mais Mickey ? ou les Trois Petits Cochons ?

 

Il y a près de vingt ans que Disney a commencé à fabriquer de la fantaisie dans un vieux garage d Hollywood avec Oswald le Lapin — qui ne parlait d’ailleurs pas. "Walt avait appris le dessin aux cours du soir et gagnait sa vie en faisant des dessins de coiffures pour les salons de beauté.

Maintenant, Walter Elias Disney a 46 ans, son usine à dessins animés de Burbank a coûté des millions de dollars et atteint un degré invraisemblable de méthode et de rendement. On sent que, derrière toute cette organisation, il n’y a qu’un cerveau, un oeil, une main. Ceux d’un très grand artiste, qui a renoncé au paisible atelier traditionnel pour faire des concessions à un nouveau moyen d’expression et accepter des milliers d’assistants, dessinateurs en grande série ou fabricants de musique ou de dialogues synthétiques. Et qui, cependant, les dirige de la même manière qu’un Rubens dirigeait ses élèves.

Cet aimable sorcier est adoré des enfants et de la foule. La france l'a décoré de la Légion d'Honneur, le Brésil de l'ordre de la Croix du Sud, le mexique de l'aigle Aztec. des volumes ont consacré son talent de dessinateur et de colorist dont on peut à peine se rendre compte à l'écran alors que les choses les plus exquises sont arrachées à notre vue avant que nous ayons pu en apprécier toute la beauté.

Les personnages charmants de ce marchand d'enchantement sont connus du monde entier. Il n'y a jamais eu de meilleur messagersd'amitié que Mickey, la maligne petite souris, Pluto le toutou loufoque, Donald dont la sagesse dépasse les dons oratoires, la poétique et dramatique Blanche-Neige, avec son folâtre cortège des Set Nains, Pinocchio la poupée animée à qui une fée donna un grillon pour conscience...

Disney n'a peut-être pas toujours suiviles contes d'Andresen, Perrault, Grimm ou Collodi. Demain, il en fera de même avec celui de Lewis Carrol.

— Si les gens pensaient plus souvent aux fées, dit Walt, ils oublieraient la bombe atomique.

 

 

Walt Disney et Mrs Disney arrivant en Angleterre

 

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1948 - Walt Disney en train de placer la "Victoire du Cinéma" obtenue en France grâce au magazine Cinémonde.

Victoire exceptionnelle attribuée pour ses derniers films d'animation "Dumbo", "Bambi" et "Les Trois Caballeros".

 

 

1949 - Walt Disney, son épouse et leur fille en compagnie de Bobby Driscoll qui joua dans "L'île au trésor" et "Mélodie du Sud"

 

 

1951 - Walt Disney montre à Robert Florey la locomotive du petit train qui lui permet de circuler - tout en s'amusant -à travers son studio

 

 

la Parade de Noël : Walt Disney y pensa bien avant l'ouverture de Disneyland - publié en 1946

 

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Vêtements "Créations Mickey Mouse" - publicité de 1961

 

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publié en juillet 1973 pour le cinquantenaire de la fondation de The Walt Disney Company

 

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Oswald, le lapin, et Mickey, la souris (Jeu video "Epic Mickey : Le Retour des héros" - 2012)

 

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à voir également :

 

- l'histoire de Walt Disney (1923-1934)

- les débuts de Mickey

- Les 50 ans de Mickey (1978)

- Donald Duck

- Alice au Pays des Merveilles

- Blanche Neige et les Sept Nains

- Mickey à Paris

- Pinocchio

 

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