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Assiette (Antiquité)
Si l'assiette était connue des peuples de l'antiquité, et particulièrement des Romains, elle disparaît durant le Moyen Age au profit des écuelles et tranchoirs, pour réappaître, en argent, au mariage de françois Ier et d'Eléonor de Habsbourg, en 1530. Quant aux assiettes creuses, elles furentintroduites en france par Mazarin, vers 1650.
Bâton d'or (1988)
Mettre l'œuf dur frais en barre que l'on peut découper en rondelles est devenu une réalité. Partant d'une idée danoise, Michel pousset, directeur de production de la société ABCD, premier fabricant français en ovoproduits, amis au point Bâton d'Or à partir d'œufs frais de catégorie A. Ce produit se présente sous la forme d'un rouleau sous vide de 150 gr dont la valeur énergétique est équivalente à 5 oeufs durs et qui se débite en 25 rondelles de 4 mm d'épaisseur.
Ce produit pêt à l'emploi se conserve 25 jours au réfrigérateur. la composition de Bâton d'Or est en tout point comparable à celle de l'œuf classique. La technique de fabrication permet, en outre, de proposer Bâton d'Or allégéqui possède une teneur en lipides totaux et en cholestérol réduite de moitiè sans diminution de la valeur nutritive.
Batteur (1923)
En 1910, fred Osius, Chester A. Beach et L.H. Hamilton lanc-rent à Racine (Wisconsin, USA) le premier moteur électrique domestique compatible avec le courant alternatif ou continu. S'appuyant sur cette invention, la Air-O Mix Inc. de Wilmington (Delaware) crée en 1923 le Whip-All, batteur portable. Notons également Mixmater de Sunbeam (Chicago), premier batteur fixe (comme les robots actuels) à connaître le succès : 60 000 exemplaires vendus en 1930, année de la commercialisation.
Béchamel (1700)
Louis de Béchameil, marquis de Nointel et riche fermier général, adorait cuisiner. On ne sait si c'est seul ou avec l'aide de son chefqu'il inventa, en 1700, la sauce qui qui porte (presque) son nom et le rendit célèbre.
Le Berlingot /Tetra Pak (1951)
C'est Ruben Rausing, un industriel suèdois, spécialiste de l'emballage des produits alimentaires secs (farine, sucre, etc.) qui, en 1951, va révolutionner le conditionnement des liquides et boissons. Mêlant les technologies les plus élaborées concernant le papier, l'aluminium et le plastique, il crée le berlingot tétraédrique, un emballagetotalement nouveau dans sa forme, sa fabrication et son prix de revient.
Ruben Rausing et sa société Tetra pak vont connaître en 1961 un essort déterminant avec les premières bouteilles de lait longue conservation avec traitement UHT et remplissahe aseptique. Après les produits laitiers, les jus de fruits, les soupes, crèmes, vins, etc., von être à leur tour conditionnés sous forme de briques.
Une véritable évolution dans notre vie quotidienne.
Bière (IV° - III° millénaire avant J.-C.)
Depuis des millénaires, les hommes boivent de la bière : aux Indes (vers 3200 avant J.-C.), en Chine (vers 3000 avant J.-C.) et surtout au Moyen-Orient, où les Sumuriens réservaient 40% de la récolte de céréales pour la brasserie.
En Egypte, on la considérait comme une véritable boisson nationale. Elle était toutefois fort différente de celle que nous connaissons. Moins liquide, elle ressemblait à une sorte de "pain" buvable, mais n'en était pas moins d'une teneuren alcool assez élevée (13° à 15°). Elle était généralement faite avec de l'orge. Ce sont les moines qui, au Moyen Age, introduisirent le houblon. A partir du XIIe siècle apparaissent les brasseurs professionnels.
Biscotte (1903)
Produit dit de "panification sèche" - avec les pains spéciaux grillés et les pains braisés -, la biscotte a été inventée par Charles Heudebert, boulanger de son état, au début du XXe siècle.
Ingénieux autant qu'économe, M. Heudebert se refusait à laisser perdre le pain de mie invendu. Il décida donc de le débiter en tranches qu'il fit griller. L'idée lui parut bonne, commercialement parlant, et elle l'était. Il ne fallut pas longtems pour que naisse l'industrie de la biscotte. Mais la biscotte familiale existait évidemment depuis longtemps; le mot, en tout cas, avait déjà 100 ans !
Boite de conserves (1795)
En 1795, le Français Nicolas Appert (1749-1841) inventa une méthode géniale de conservation des aliments. L'appertisation consiste à stériliser des aliments à l'abri de l'air, donc dans des récpients hermétiques. Ce n'étaits encore des boîtes de conserve, mais des bocaux recouverts de cinq couches de liège.
Appert remporta un concours organisé par le gouvernement français et doté d'un prix de 12 000 francs. Aussi put-il mettre au point son procédé et l'appliquer industriellement. Le Monistère de la Marine testa son produit en 1804. Des échantillons furent envoyés à Brest et conservés trois mois avant d'être goûtés. Les résultats furent probants : le préfet maritimeprécisa dans son rapport que "les haricots et les petits pois, préparés avec ou sans viande, ont gardé la fraîcheur et l'agréable saveur des légumes frais".
Boîte de conserve en fer-blanc (1812)
En 1810,Pierre Durand fit breveter de la vaisselle recouverte de métal destinée à la conservation des aliments. Le brevet fut racheté 1000 livres par les Britanniques Bryan Donkin et John Hall, qui combinèrent ce procédé avec celui d'Appert. C'est ainsi que naquirent en 1812, les boîtes de conserve en fer-blanc, dans une conserverie installée à Blue Anchor Road (Bermonsey).
Boîte de conserve à clé (1866)
L'Américain J. Osterhoudt de New York, inventa et breveta le 2 octobre 1866 une boîte de conserve dotée d'une clé fixée sur le couvercle. Il suffisait de la décoller légérement et la pourner pour ouvrir la boîte.
Bouteille en plastique (1969)
En 1969, la première bouteille produite en matière plastique PVC (polychlorure de vinyle) est commercialisée aux États-Unis. Succédant au PVC à partir de 1992, le PET est depuis le plastique le plus utilisé pour les bouteilles en platique.
Cacao en poudre (1828)
La poudre de cacao fut fabriquée pour la première fois par le Hollandais Coenrad Johannes Van Houten, à Amsterdam, en 1828. Celui-ci avait inventé un procédé permettant la solubilisation du cacao en poudre, pouvant servir ensuite à la préparation d'une boisson chaude. avant, on ne pouvait préparer ce type de boisson qu'en faisant fondre un morceau de chocolat.
Café (1400)
La légende veut que les vertus excitantes et toniques du café aient été découvertes par un chevrier musulman du Yémen dont les bêtes, avant brouté les fruits rouges de l'arbuste, ne purent dormirles nuits suivantes. Une chose est sûre : on buvait du café à Aden en 1420. La Syrie, puis la Turquie l'adoptèrent à ler tour, et, en 1615, le café atteignit Venise.
La boisson fut introduite en France en 1669 par Soliman Macha, embassadeur de Turquie auprès de Louis XIV.
C'est en 1905 que Ludwig Roselius réussit à mettre au pont un procédé qui allait permettre d'obtenir du café décaféiné.
Les premiers essais de fabrication et de commercialisation de café instantané ont été réalisés aux Etats-Unis dès 1867, mais sans grand succès. C'est société suisse Nestlé qui devait se tailler la part du lion dans ce secteur en créant en 1937 le célèbre Nescafé.
Cafetière (1802)
En 1802, le français François-Antoine Descroisilles, pharmacien à Rouen, inventa la cafetière. Elle s'appelait alors caféolette et comportait deux récipients superposés séparés par un filtre. Peu après, le chimiste antoine Cadet créa la cafetière en porcelaine.
L'espresso date de la fin su XIXe siècle mais il ne commença à se propager en Europe que grâce à la machine de l'Italien Gaggia, inventée en 1946. Depuis lors l'espresso est devenu synonyme de bon café dans le monde entier.
Champagne (vers 1690)
Bien qu'on ne puisse attribuer l'invention (probablement fortuite) du champagne à un inventeur précis, rappelons que vers 1690, Dom Pierre Pérignon (1638-1715), moine à l'abbaye de Hautvillers en Champagne, mais aussi dégustateur de génie, chimiste et physicien, inventa un procédé pour obtenir une mousse régulière; en outre, grâce à un palas d'une finesse extrême, il osa le coupage entre plusieurs vins, ce qui allait contre toutes les règles de la vinification.
Dom Pérignon eut également l'idée d'envefermer le vin dans des bouteilles solidement bouchées; cette fermeture hermétique permet de conserver le gaz carbonique produit par la fermentation de printemps. C'est ce gaz carbonique qui donne la mousse. Le champagne demeure un pur produit de tradition.
Chocolat en barre (1819)
Le suisse François-Louis Cailler, alors âgé de 23 ans, fabriqua le premier du chocolat en barre, à vevey, en 1819.
La production artisanale de chocolat avait commencé en france et en Italie, après queles Espagnols eurent rapporté d'Amérique la recette du chocolat. C'était alors une boisson préparée à partir des amandes du cacaoyer, torréfiées et broyées.
Chocolat fondant (1880)
En 1879, le Suisse Rodolphe Lindt (1855-1909) créa à Berne une fabrique de chocolat. A cette époque les ta étaient dures et il fallait les mâcher. Elles laissaient, en outre, une impression sabloneuse, et un arrière goût plutôt acre. Même en la chauffant, il n'était de liquifier la pâte qui restait lourde et épaisse. C'est alors que Lindt inventa une machine (la conche) dans laquelle la pâte de chocolat était longuement pétrie; de plus, il eut l'idée d'y adjoindre du beurre de cacao. Le chocolat fondant (pratiquement celui que nous connaissons était né. Le brevet fut pris le 4 septembre 1880.
Coca-Cola (1886)
Le Coca-Cola a été inventé en 1886 à Atlanta (Georgie, USA) par le pharmacien de cette ville, John Pemberton, alors âgé de 50 ans. Il avait décidé de trouver un sirop original et désaltérant et mit au pointdans son arrière boutique un mélange comprenant notamment de l'extrait de noix de cola, du sucre, un peu de caféine, des feuilles de coac décocaïnisées et des extraits végétaux dont la composition est encore un secret.
Par hasard, quelques mois plus tard, un vendeur servit à un client un sirop de Coca-Cola additionné de soda. Il avait trouvé le petit déclic qui allait engendrer le succès.
Cocotte-minute (1680)
L'inventeur du procédé de cuisson à la pression est le Français Denis Papin (1647-1714), qui en 1680, mit au point un appareil destinè à ramollir les os et cuire la viande en peu de temps. L'ennui, c'st que les aliments cuits à 150° perdaient leur goût, leur couleur et leurs vitamines.
En 1927, l'ingénieur français Hautier fit breveter le premier cuiseur à basse pression contrôlée.
Enfin, la Supercocotte SEB (Sociétéd'emboutissage de Bourgogne, France) est née en 1953 des travaux des frères Lescure (Frédéric, Jean et Henri). Elle est l'aboutissement des observations faites sur une quarantaine d'autocuisseurs, fabriqués tant en France qu'à l'étranger.
Corn flakes (1898)
Les corn flakes, ou flocons de maïs, furent misent au point, en 1898, par l'Américain Will Keith Kellog. Auparavant, l'Américain Henry D. Perky de Denver (Colorado) avait eu , le premier (1893), l'idée de fabriquer pour le petit déjeuner des céréales toutes prêtes à être consommées. C'est alors que le docteur John Harvey Kellog, frère de Will et directeur d'une maison de santé célèbre à l'époque, le BattleCreek Sanitarium, devant les résultats obtenus, créa ave son frère, en 1894, les Granose Flakes qui devinrent les Corn flakes, en 1898.
Crème Chantilly (1660)
La crème Chantilly fut crée par Vatel en 1660, pour une fête donnée par Fouquet à Vaux-le-Vicomte. Mais l'année suivante, Vatel passa au service du Prince de Condé, à Chantilly, et la recette prit le nom de Chantilly.
Croissant (1683)
Le croissant a été inventé en 1683 à Vienne, par le Polonais Kulyeziski. La ville avait été assiègée par l'immense armée turque de Kara Mustafa. Les Viennois avaient été secourus par Charles de Loraine et le roi de pologne, Jean III Sobieski. Kulyeziski ayant pris une part décisive à la victoire finale (bataille du Kahlenberg), on lui donna des stocks de café abandonnés par l'armée turqueen déroute ainsi que l'autorisation d'ouvrir un café à Vienne. Ce qu'il fit. Et pour accompagner le céfé, il commanda à un boulanger des petits pains briochés en forme de croissant (l'étendard de l'empire ottoman était décoré d'un croissant), pour commémorer la victoire sur les Turcs. Le succès fut immédiat.
Cuisine sous vide (1974)
Elle conquiert peu à peu la cuisine gastronomique sans que les consommateurs s'en rendent compte. Née en 1960 aux Etats-Unis, la cuisine sous vide à pris son essor en France grâce au chef Georges Pralus, inventeur en 1974, d'une méthode pour cuire le foie gras sous vide, tout en lui conservant ses qualités gustatives. Depuislors cette méthode de cuisson conservation a été applquée avec succès aux légumes, viandes et poissons. G. Pralus lui-même a élaboré quelques 600 recettes adaptables à son procédé.
Appelé à un avenir peut-être comparable à celui su surgelé, le "sous-vide" est une technique encore délicate à maîtriser pour les non-professionnels mais qui intéresse grandemant les chaînes de petits restaurants, de cafétarias de grandes surfaces.
Cuisson par induction (1990)
Contrairement aux appareils de cuisson classiques, où le récipientest chaffé par conduction thermique, la plaque à induction chauffe les aliments parondes électromagnétiques. Un ondulateur transforme le courant etet crée un champ magnétique qui, par contact entre le fond ferreux du récipient et une une simple résistance de cuivre, produit de la chaleur. Dès que le récipient est retiré du "feu", la plaque cesse son action. Une technique développée par la société Bonnet qui a réalisé les plaques à induction pour les professionnels en collaboration avec EdF et Thomson. Introduction dans le grand public : 1990.
Distributeur de baguettes (1988)
"Pain Service", créé en 1988 par la société française DATAA, distribue 24 heures sur 24 et en cinq secondes, des baguettes chaudes et croustillantes. Placée devant le boulangeries mais aussi dans le métro et dans n'importe quel lieu de passage, la machine contient 82 baguettes, rend la monnaie et accepte les cartes magnétiques. Reste au boulanger à venir la remplir régulièrement.
Pain sans blé (1989)
Un nouveau pain sans blé, à base de manioc; riz, mil, maïs ou sorgho, a été présenté en janvier 1989 par les experts l'Organisation des nations Unies pour l'Alimentation et l' Agriculture. Une innovation technologique qui permettrait à beaucoup de pays en voie de développement de produire leurs céréales et leur pain eux-mêmes.
Eau minérale gazeuse (1741)
L'eau minérale gazeusefut inventée par l'Anglais William Browning, de Whitehaven (Cumberland) en 1741. Il eut l'idée d'insuffler de l'acide carbonique qui produit des bulles dans de l'eau de source, puis de l'embouteiller. Lorsqu'on ouvrait la bouteille, des bulles gazeuses apparaissaient.
Esquimau glacé (1922)
C'est l'Américain C. K. Nelson de Onawa (Iowa) qui a inventé l'esquimau glacé : le premier, il eut l'idée d'enrober une barre de glace dans du chocolat; il nomma cette barre, brevetée le 24 janvier 1922, Eskimo-pic. Des dirigeants des fomageries françaises Charles Gervais constatèrent, au cours d'un voyage aux Etats-Unis, la vogue des Eskimo-pics. A leur retour, ils entreprirent de les fabriquer industriellement et l'Exposition coloniale de Paris, en 1931, consacra l'esquimau glacé monté sur batonnet. Depuis lors son succès ne s'est pas démenti.
Filtre à café (1908)
En 1908, une Allemande, Melitta Bentz, voulait améliorer la qualité du café pour sa famille. Elle perça des trous dans le fond d'un récipient en étain puis elle découpa un disque de papier absorbant qu'lle posa au fond du récipient. Elle le plaça sur la cafetière, l'emplit de café et aspergea d'eau bouillante. Ce filtre à café prduisit un excellent résultat. Ainsi était né le filtre Melitta.
Foie gras (Antiquité)
Les grecs dégustaient déjà des foies d'oie. En 52 avant J.-C., le consul romainMetellus Pius Scipio faisait gaver de oies dans l'obscurité avec des figues afin d'obtenir un foie gras de qualité parfaite.
Foie gras du Périgord (1769)
C'est à Nicolas-François Doyen que l'on doit l'introduction de la truffe dans le foie gras. Deux nouvelles recettes contribuèrent à répandre la célébrité du foie gras du périgord : celle du sieur Taverne, qui créa les "Terrines de Nérac" en janvier 1769, et celle du pâtissier Courtois, de Périgueux.
Foie gras de Strasbourg (1780)
La velle d'un dîner, en 1780, le maréchal de Contadés, gouverneur de l'Alsace, demanda à son cuisinier, jean-pierre Clause, de lui préparer un plat bien franças. Inspiré, Clause créa le pâté de foie gras malaxé. En 1784, s'étant marié, il ouvrit une "pâtisserie" et se consacra alors à la fabrication du foie gras de Strasbourg.
Foie gras prêt à cuire (1984)
C'est Pascal Brion, de la Maison des Foies Gras, qui a mis au point et lancé en novembre 1984 un "foie gras prêt à cuire" qui a l'avantaged'être fait "maison" mais résout le probème délcat du dénervage et de la cuisson, le foiefoie étant présenté tout préparé dans une poche en plastique que l'on plonge dan l'eau bouillante.
Four à micro-ondes (1945)
Le 8 octobre 1945, la "haute fréquence" faisait son entrée officielle dans la cuisine lorsqu'un Américain, Percy Le Baron Spencer, déposa le brevet du futur four à micro-ondes. Il s'agissait, tout simplement, d'appliquer le principe du radar à la cuisson d'aliments. En effet, Spencer, ingénieur physicien chez Raytheon, un des leaders mondiaux dans les équipements de radars avait un jour constaté que l'énergie dispensée par les tubes utilsés pour les radars produisaient de la chaleur.
Cette énergie électromagnétique lui donna l'idée de déposer une poignée de grains de maîs dans un sac de papier et de placer ce sac dans le champ d'un tube : les grains éclatère immédiatement, se transformant en pop-corn. De la même façon il fit fondre du chocolat. Raytheon développa un programme d'applications culinaire pour les micro-ondes et breveta le premier appareil de cuisson de ce type, le Radarange. Cet appareil avait une puissance d 1 600 watts. Lourd, encombrant et cher, il fut d'abord destiné à des cuisines d'hôpitaux et des cantines militaires. C'est en 1967 que la société Amana, une filiale de rautheon, mit le premier four à micro-ondes ménager sur le marché.
Four vapeur (1985)
Deux ingénieurs de la société Téfal, Roger rosset et Jacques Mayeur, ont mis au point en 1985 le premier four permettant la cuisson à la vapeur : le Four Saveur. Grâce à la forme particulière du couvercle du bac contenant de l'eau et à la position de la résistance chauffante, les aliments peuvent cuire à 160-200° gardant ainsi toute leur saveur.
Fourchette (VIe-IIIe millénaire)
De lointains ancêtresde a fourchette ont été exhumés lors de fouilles effectuées sur le site de Çatal-Hüyük en Turquie entre le VIe et le IIIe millénaire avant J.-C.) Elle semble ensuite disparaître jusqu'au XIVe siècle. L'inventaire d'Edouard Ier, roi d'Angleterre, fait état en 1307 de sept fourchettes dont une en or. Celui de Charles V de france mentionne, en 1380, douze fouchettes dont certaines ornées de pierrerie. Signe de luxe et de raffinement, l'usage de la fourchette ne se généralisera en france qu'à la fin du XVIIIe siècle, en même temps que les assiettes et les verres individuels.
"Frigidaire" (1913)
Le Domerle, fabriqué à Chicago en 1913, fut le premier réfrigérateur domestique fonctionnel. Ensuite , l'Américain Nathaniel Wale conçut un appareil qui fut largement commercialisé, sous le nom de Kelvinator, à partir de 1918. La marque Frigidaire fit son apparition un an plus tard, en 1919.
Les Suédois C. Munters et B. von Platen réussirent à réaliser un réfrigérateur à la fois silencieux et fonctionnel. Ils déposèrent leur premier brevet en 1920 et mirent au point un appareil condenseur à air en 1929. La fabrication industrielle commença en 1931 avec Electrolux , à Stockholm et Servel aux Etats-Unis.
la société General Electric fabriqua en 1926, un groupe ménager hermétique et, en 1939,le premier réfrigérateur à deux températures qui permettait de conserver les aliments congelés dans un des deux compartiments.
Plats cuisinés congelés
Le premier, l'Américain Maxson proposa, en 1945, des repas cuisinés congelés aux passagers des lignes aériennes.
Ceux-ci furent suivis par les fameux "TV Dinners", qui connurent un développement spectaculaire à partir de 1954. En 1960, 215 millions de plateaux furent préparés aux Etat-Unis.
Fromages
Bleu d'Auvergne (1850)
Antoine Rousse, de Lacqueille, près de Rochefort-Montagne (Puy de Dôme) ne réssussait pas un bon cantal avec le lait de ses vaches. Il décida alors de créer un autre fromage, et inventa le Bleu d'Auvergne, en 1850.
Camembert (1790)
Marie Harel tenait-elle la recette de sa mère, Marie Catherine Fontaine, ou d'un prêtreoriginaire de la Brie, qu'elle abrita au début de la révolution ? Ce dont on est sûr, c'est que son fromageobtenait un grand succès sur les marchés de Camembert (Orne). Le flambeau fut repris par sa fille et son gendre, excellents commerçants, qui établirent la réputation du fromage et lui donnèrent son nom.
Fromage blanc à 0% de matière grasse (1964)
C'est en 1964 qu'un ingénieur de chez Gervais eut l'idée de créer un fromage blanc sans matière grasse. Le "Taillefine" permettait désormais de manger du fromage blanc sans grossir.
Grille-pain (1909)
Les premiers grille-pain furent commercialisés par la Compagnie Générale Electrique de Schenectady (Etat de New York) en 1909. Il s'agissait simplement de fils dénudés enroulés sur des bandes de mica.Un macanicien de Stillwater (Minnesota), Charles Strite, créa en 1918 le grille-pain qui chauffe les toasts des deux côtés et les éjectequand ils sont cuits. Cette invention a été brevetée en 1919.
Hamburgers McDonald (1948)
Deux Américains, les frères Maurice et Richard McDonald possédaient depuis 1940 un stand de vente de hamburgers à côté de leur salle de cinéma, près de Pasadena (Californie). En 1948, ils eurent l'idée de le transformer en self-service, en insistant sur la qualité des hamburgers servis.
En 1952, ils étaient connusdans toute la Californie du Sud, où ils avaient installé des succursales. Un entrepreneur en matériel de restauration, Ray Kroc, leur proposa de vendre pour eux des franchises dans le reste du pays. En 1962, quand il y eut 200 établissements,Kroc rachetala part de mcDonald dans l'affaire pour 2,7 millions de dollars.
Emballage pour hamburger (1989)
Il s'agit d'une simple feuille de papier, plissée, qui, une foisdépliée en arc de cercle, épouse et enrobe la forme arrondie du hamburger. C'est à un ingénieur français, Gilbert Capy que l'on doit l'invention de cet emballage hygiénique et biodégradable qui a reçu la médaille d'argent au 17e Salon des Inventions de Genève, en 1989.
Ketchup (1876)
Le Ketchup, sous la forme que nous lui connaissons, a été inventé parl'Américain Heny Heinz en 1876. Ses origines sont anciennes. Les chinoisont vraissemblablement été les premiers à préparer une sauce nommée ketchup ou "ke-tsiap", une sorte de saumure de poisson ou de crustacés marinés.
Introduit en Europe à la fin du XVIIe siècle par les Anglais, qui l'avaient découvert en Malaisi où il portait le nom de "ketchap" et adapté aux ingrédients disponibles en Grande-Bretagne, il fut rapportéaux Ets-Unis par des navigateurs au long cours, originaires du Maine. L'utilisation récente de la tomate comme aliment, alliée à l'oriental "ketchap" donna à H. Heinz l'idée de créer le fameux "tomato ketchup".
Le Kir (1950)
Le vin blanc-cassis tombait dans l'oubli. En 1950, le chanoine Kir, maire de Dijon, décidait de relancer la fabrication de liqueur de cassis et de promouvoir cet apéritif qui fut présentdans toutes les réceptions officielles et, très vite, prit le nom du maire.
Lait concentré (1827)
Bien que Nicolas Appert (1749-1841) ait eu l'idée dès 1827, le procédé ne fut appliqué que trente ans plus tard. En effet, c'est seulement en 1858 que l'Américain Gail Borden créa la première usine de lait concentré aux Etats-Unis.
A partir de 1884, les travaux de Meyenberg permirent de produite également du lait concentré non sucré.
Lait en poudre (1855)
La fabrication du lait sec, en poudre, fut tentée pour la première fois par le Français Parmentier (1737-1813) en 1805, mais c'es l'Allemand Grünwald qui réalisa les premiers essais industriels en 1855. Ilfallut attendre le XXe siècle pour que se développe l'industrie du lait en poudre, d'abord aux Etats-Unis, puis dans tous les pays industrialisés.
Margarine (1869)La margarine fut inventée en 1869 par le FrançaisHippolyte Mège-Mouriès, à la suite d'un concours lancé par Napoléon III en vue de découvrir un produit qui remplaçât le beurre.
La fabrication d'un beurre artificiel, économique et capable de conserver sans rancir, présentait un intérêt certain pour l'alimentation de l'armée et de la marine. Il baptisa son produit margarine, à cause de sa couleur perlée, "perle" se disant "margaron" en grec. Par la suite, grâce à des améliorations apportées au procédé Mège, la margarine, initialement à base de graisses animales, fut fabriquée à partir de graisses végétales.
Margarine anticholestérol (1988)
Pour la première fois, un produit diététique reçoit un visa du Ministère de la Santé. Il s'agit de la margarine Primevère, élaborée par la société CEMA en collaboration avec l'Institut Pasteut. Elle est particulièrement recommandée comme produit de régime aux gens souffrant d'hypercholestérolèmie.
Mayonnaise (1756)
Le 28 juin 1756, le maréchal de Richelieu s'empare de Port-Mahon, aux Baléares. Gourmand, il y fait un festin où il découvre une sauce locale : la "mahonnaise". Il en demande la recette et la ramène en France. Selon d'autres sources, la mayonnaise aurait été crée pour le duc deMayenne en 1589. D'autres situent son origine à Bayonne.
Moulin à café (1687)
L'invention du moulin à café, en 1687, contribua à la diffusion de la toute nouvelle boisson. Le moulin à café électrique, dont le premier modèle fut le 10A, a été inventé par la division Kitchen Aid de la Hobart Manufactoring Co., de Troy (Ohio, USA) en 1937. Il coûtait alors 12,75 $.
Moutarde (IVe siècle)
La petite histoire raconte que ce sont les Gaulois de Brennus qui firent connaître aux Romains la graine de sénevé quand ils occupèrent Rome au IVe siècle avant notre ère. Ces graines, broyées avec du vinaigre ou du moût de vin donnèrent le "mustum ardeo" d'où vient notre appellation de "moutarde". Il fallut attendre le Moyen Age pour que la moutarde trouve sa place sur toutes les tables.
Dès le XIIIe siècle, la ville de Dijon va acquérir une grande célébrité pour la qualité de ses moutardes et utilisera le verjus, extrait de raisins n'ayant pas atteint leur maturité. D'autres régionsviticoles vont elles aussi utiliser des vins "piqués" ou verjus pour créer leurs moutardes : Angers, bordeaux, orléans.
Au fil des siècles et de l'évolution des goûts, la moutarde sera parfumée dediverses manières : vanillée au Grand Siècle, à la fleur d'oranger, à l'eau de violette ensuite; puis au XIXe siècle aromatisée de diverses épices ou végétaux comme estragon, cerfeuil, ciboulette, citron, fruits rouges...
Orangina (1936)
Après avoir mis au point un concentré de jus d'oranges commercialisé sous le nom de "Narajina", un pharmacien de Valence en Espagne, Le docteur Trigo, conçoit en 1936 un nouveau produit prêt à boire, additionné d'eau et de sucre, à la fois fruité et pétillant. Baptisée "Orangina", cette nouvelle boisson ser présentée avec succès à la Foire d'Alger grâce à Léon Beton, un spécialiste des huiles essentielles de lavande et de géranium de Boufarik, qui avait commencé à commercialiser le Narajina en Algérie.
La guerre civile espagnole et la Seconde Guerre Mondiale vont interrompre l'expansion d'Orangina.
En 1951, Jean-Claude Beton, qui a repris les activités de son père, fonde la société Orangina et démarre la première usine à Boufarik. Deux ans plus tard, la première affiche Orangina signée de Bernard Villemot contribue à faire connaître en france cette boisson populaire en Algérie. Le cap des 50 millions de bouteilles est franchi en 1957.
En 1988, lancement de Orangina Light, première boissonà édulcorant de synthèse commercialisée en France.
Petit Beurre (1886)
En 1986, la "Petit Beurre" a fêté son centenaire. Il est né en 1886 grâce à Louis Lefèvre-Utile, héritier d'un petite patisserie nantaise, un homme plein de curiosité et de dynamisme. En 1995, il ramène de Londres le secret des machines à fabriquer des cookies et l'année suivante, réalise le "Petit LU" dont la publicité sera assurée par des célébrités de l'époque, Cléo de Mérode, Cappiello, Mucha, etc. Une entreprise de 14 ouvriers en 1885, 1 000 en 1900, 12 000 en 1986.
Poêle Tefal (1954)
La poêle Tefal est due au Français Marc Grégoire et a vu le jour de façon tout à fait fortuite. c'est en effet en voulant perfectionner ses cannes à pêche, en 1954, que M. Grégoire, alors ingénieur de recherche à l'ONERA, a trouvé les procédés qui permettront l'incrustation du Téflon dans le métal. Ses brevets appliqués aux ustensiles de cuisine, l'amenèrent à fonder, en 1956, la société Tefal font est issue la fameuse poêle. Tefalest le leadre des ustensiles qui n'attachent pas.
Robot Ménager (1947)
Le Kenwood Chef a été conçu en 1947 par l'Anglais Kenneth Wood. Il est compsé d'un bloc moteur sur lequel s'adaptent un très grand nombre d'accessoirs : mixer, hachoir, éminceur, râpe, centrifugeuse, àppareil à pâtes fraîches,moulin à céréales, etc.
Sandwich (1762)
C'est à John Montagu, quatrième comte de Sandwich, que revient l'invention du sandwich. Passionné de jeu, le comte refusa un jour de quitter sa table pour aller déjeuner. Son cuisinier lui prépara donc un petit en-cas constitué d'une tranche de viande entre dux tartines beurrées.
Schweppes (1840)
En 1840, la société anglaise Schweppes, fondée par l'Allemand Jakob Schweppe, élabora l'Indian Tonic Water.
Le Schweppes ets un soda contenant du sucre et de la quinine. L'idée d'introduire de la quinine dans un soda naquit de l'armée des Indes pour combattre la malaria.
Sucre (Antiquité)
L'extraction du sucre de canne remonte à l'Antiquité et la plante fuut probablement d'abord cultivéeen Inde : les Grecs et les Romains nommaient le sucre le "sel indien" et "miel d'Inde".
Les chrétiens l'importèrent en Occident, à l'occasion des croisades, sans doute. Il est prouvé qu'auXIIe siècle il existait en Sicile des moulins qui moulaient les "cannes de miel". Les Chinois, dans les temps très reculés, savaient non seulement extraire le sucre de la canne, mais le rafiner, opération tardive en occident.
Sucre de betterave (1812)
lors du blocus continental, Napoléon tint absolument à ce que la France pût fabriquer du sucre, donc l'estraire de la betterave. Le 2 janvier 1812, il apprit avec joie que, dans son usine de Passy, l'industriel Benjamin Delessert (1773-1847) y était parvenu.
Le jour même, il se rendit à Passy et décida de créer des fabriques impériales et de consacrer 600 000 arpents à la culture des betteraves. Les prédécesseurs de Delessert avaient été nombreux : le chimiste allemand Margraff, dès 1747; l'Allemand d'origine française Achard, en 1799.
L'extraction du jus se faisaiten déchirant les parois des cellules de la racine : le jus était impur, le sucre peu apprécié et le rendement médiocre. En 1864, Le Français Robert, fabricantde sucre en Moravie, obtint la jus par diffusion, donc sans déchirer les cellules.
Tarte Tatin (1898)
C'est à une maladresse des sœurs Tatin, aubergistes à Lamotte-Beuvron en Sologne, que nous devons la Tarte Tatin. ayant fait tomber une tarte aux pommes, elles la remirent dans le moule à l'envers, puis la repssèrent au four. résultat : la délicieuse tarte caramélisée que nous connaissont.
Thé
Deux légendes racontent la découverte du thé. L'empereur ce Chine Shen Young, qui régnait vers 2737 avant J.-C., avait ordonné à ses sujets de ne boire que de l'eau bouillie. Un jour, des feuilles tombèrent d'un arbre dans l'eau frémissante, et l'empereur fut conquis par cette boisson.
La seconde se situe vers l'an 520. D'après une tradition japonnaise, un prince indien devenu ascète, bodhidharma, se rendit en chine pour y enseigner le boudhisme zen. Pour se tenir éveillé pendant de longues heures de méditation, il se coupa les paupières et les jeta. A cet endroit s'éleva bientôt un arbuste. Quand les disciples du maître venaient méditer avec lui, ils cueillaient les feuilles de cet arbre et les faisaient infuser, pour se tenir éveillés. C'était un théier.
En Chine du temps des Ming, le thé servait de monnaie d'échange. Un beau cheval coûtait 68 kg de thé.
Thermos (1906)
En 1906, le physicien et chimiste écossais Sir James Dewar (1842-1923) inventa un dispositif d'isolation thermique permettant de conserver les gaz liquéfiés. La version courante du vase de Dewar est le "Thermos"
Tire bouchon (XVIIe siècle)
C'est l'usage des bouchons étanches qui, vers la fin du XVIIe siècle, rendit le tire-bouchon indispensable. Toutefois, on n'en connaît pas l'inventeur. En 1795, l'Anglais Samuel Hershaw le tire-bouchon à vis et à écrou.
Tupperware (1945)
Ces petites boîtes hermétiques en matière plastique sont dues au génie de l'Américain Earl W. Tupper. Ancien chimiste chez Dupont de Nemours, Tupper les inventa en 1945. Originalité des vrais tupperwares: ils ne sont pas vendus dans le commerce traditionnel mais par l'intermédiaire de "réunions" et sont garantis 10 ans.
Viande sans graisse (1988)
C'est une invention d'un boucher australien, Dallas Chapman. Son procédé, résultat de 15 années de recherches, permettrait de réduire de 96 % les matières grasses, de 30 % le cholestérol et de 85 % le nombre de calories.
La viande obtenue ressemble à de la chair à saucisse. Quasiment insipide, elle peut être aromatisée à la demande : poulet, porc ou bœuf.
Whisky (1494)
La première mention d'un alcool à base d'orge malté, en ecosse, remonte à 1494 : le frère John Cor en distillait pour son abbaye.
Yaourt (1542)
Originaire d'Asie Mineure (Perse ou Turquie), le yaourt, si l'on en croit la tradition,, serait né aux temps blibliques : révélé par un ange à Abraham, ce précieux aliment aurait contribué à la longévité du patriarche.
Il apparait en France vers 1542, offert par Soliman le Magnifique à François 1er qui souffrait de troubles intestinaux. Mais le médecin, messager su Sultan, repartit avec son secret de fabrication. et il fallu attendre la Première Guerre mondiale pour que la recette, retrouvée en Bulgarie, réapparaisse en france. La fabrication industrielle du yaourt n'a débuté que dans les années 1950.
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