ACCUEIL | LES FETES ET LES TRADITIONS | 1ER MAI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

publié en 1938

 

 

 

Avril : dans nos forêts, les feuilles sont encore enroulées et  il faut avoir la vue fine pour apercevoir, ici et là, quelques tiges qui ont eu l'audace de prendre l 'air. Les clochettes attendent le chaud pour s'ouvrir et se faire admirer.

Et voici le 1er mai, les clochettes blanches sont présentes et un délicieux parfum frôle nos narines.

 

 

à Paris - publié en 1911

 

 

 

 

 

MAI PREMIER MUGUET

 

C'EST LE JOUR DE LA TENDRESSE
Pour un moment, pour un jour, abandonnez vos soucis et laissez-vous conquérir par ce sourire de femme et ces brins de muguet qui vous annoncent des choses tendres. Ces clochettes du 1er mai, c'est la preuve que l'on a pensé à vous. Un peu, beaucoup, peut-être passionnément. C'est aujourd'hui le jour de l'espoir et des cœurs gros comme ça.
Alors laissez-vous aller...

 

publication de 1974

 

 

Le muguet, cette fleur odorante qui fleurit vers le 1er mai

 

 

 

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LES ORIGINES DU 1ER MAI

 

C’est à l' "Exposition Universelle de 1889" que les ouvriers socialistes décidèrent de manifester le 1er mai.

 

C’est le 1er mai 1890 que, pour la première fois en France et dans le monde, se déroulèrent de nombreuses manifestations organisées par les groupements ouvriers. Pouquoi cette date du 1 er mai fut-elle choisie ?

Rappelons-le brièvement. Dès la fondation de la IIIe République, la question sociale, née de la modification des conditions du travail par la grande industrie et de la transformation de la vie publique par le suffrage universel, se posa avec une force singulière. Le "libéralisme économique", ébranlé par les travaux de l’école historique allemande, est battu en brèche par le catholicisme social et âprement attaqué par les révolutionnaires qui, dans leur congrès — et notamment à Marseille (1879) — ont condamné le syndicalisme légal, à leurs yeux, trop accommodant.

Parmi ces derniers, les collectivistes — partisans d’un communisme limité — à la têté desquels se trouvaient notamment Benoît Malon, Paul Broune et Jules Cuesde, s’agitent particulièrement.

Ils avaient projeté de tenir à Paris, à l’occasion de l’exposition de 1878, un "Congrès international ouvrier socialiste". Le Congrès fut interdit par le gouvernement. L’idée fut reprise et réalisée pendant l’exposition universelle de 1889. A ce Congrès participèrent des délégués des différentes organisations ouvrières européennes et américaines. Les marxistes étaient en grand nombre.

Dans sa séance du 19 juillet, les comités du Congrès décidèrent qu’une grande manifestation serait faite simultanément dans tous les pays. La façon de manifester fut laissée au choix de chaque groupe des diverses contrées et la date choisie fut celle du 1er mai 1890.

On reconnaît là l’influence des délégués américains. En effet, pour obtenir la journée de 8 heures, les syndicats fédérés des Etats-Unis et du Canada avaient eu l’idée, dès 1884, d’organiser une manifestation publique le 1er mai. C’est sur la proposition des délégués de l’American Fédération of Labour que cette date fut finalement retenue.

Pour la France, il fut décidé que les délégués se rendraient soit aux mairies, soit aux préfectures, soit à la Chambre des Députés à Paris, et formuleraient Jes revendications suivantes :

- Limitation de la journée de travail à un maximum de huit heures pour les adultes.

- Interdiction du travail des enfants au-dessous de quatorxe ans, et, de quatorze à dix-huit ans, réduction de la journée à six heures pour les deux sexes.

- Suppression du travail de nuit, sauf pour certaines branches d’industrie dont la nature exige un fonctionnement ininterrompu.

- Interdiction du travail des femmes dans toutes les branches d’industrie qui affectent plus particulièrement l’organisme féminin.

- Suppression du travail de nuit pour les femmes et les ouvrières de moins de dix-huit ans.

- Repos ininterrompu de trente-six heures au moins par semaine, pour les travailleurs.

- Interdiction dé certains genres d’industrie et de certains modes de fabrication préjudiciables à la santé des travailleurs.

- Suppression du marchandage.

- Suppression du payement en nature, ainsi que des coopératives patronales.

- Suppression des bureaux de placement.

- Surveillance de tous les ateliers et établissements industriels, y compris l’industrie domestique, par des inspecteurs rétribués par l’Etat, et élus, au moins par moitié, par les ouvriers eux-mêmes.

Ce texte était loin de recueillir l’unanimité des ouvriers français. Seuls les socialistes-marxistes et les anarchistes s’en faisaient les ardents champions.

Les socialistes d’obédience non marxiste, les syndicalistes "français" y étaient opposés, le considérant comme trop "révolutionnaire".

C’est ainsi qu’un journal ouvrier, "La Lanterne", pouvait écrire, au sujet de la "grande manifestation prolétarienne" : "Les ouvriers républicains, ceux qui méritent ce nom, resteront chez eux le Premier mai. Ils repousseront avec mépris, s’ils ne les livrent pas eux-mêmes à la vindicte des lois républicaines, les criminels qui les appellent dans la rue et qui ne cherchent à se servir d’eux que pour renverser la République en la précipitant dans l’émeute et dans le sang."

Des manifestations eurent lieu, néanmoins, en beaucoup de villes de France. Quelques-unes se transformèrent en bagarres. D’autres en échauffourées sanglantes.

Ainsi commença une période de luttes fratricides dont les anciens conservent encore le douloureux souvenir.

 

publié en 1941

 

Les délégués ouvriers Jules Cuesde, Ferroul, Baudin, Thivrier, sont reçus au Palais-Bourbon par

Pierre, secrétaire général de la Présidence de la Chambre, à l’occasion de la manifestation du 1 er mai 1890.

 

 

à Lille (Nord) en 1890

 

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Fête du Travail et Journée Internationale des Travailleurs

 

 

1926 - le 1er mai à Moscou : " Ils dansent, ils sont heureux ", ont dit les journaux ... mais ils ne disent pas tout !

par Lecoultre - Le Pèlerin - 1926

 

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single des Bee Gees – First Of May (1969)

 

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un parfum de muguet... - publicité de 1909

 

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Les Aventures de Pouf et Miette - publié en 1952

 

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