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JEANNE D'ARC ASSIÈGE PARIS

 

Le jeudi 8 septembre 1429, Jeanne d'Arc tente de prendre Paris. La miniature représente l'assaut qui fut tenté contre la porte Saint-Honoré, là où actuellement commence l'Avenue de l'Opéra. Le peuple parisien n'osa pas bouger. On voit des soldats jeter des fagots dans le fossé afin d 'atteindre la base des murs. Les troupes acquises au parti bourguignon défendirent la place, et Jeanne, blessée à la cuisse, dut abandonner le siège.

 

 

 

ENTREE DE JEANNE A CHINON

 

Belle fantaisie décorative. Nous voyons était au roi Charles VII accueillir l'héroïne sur le pont-levis du château de Chinon. On sait que Jeanne ne vit le souverain que dans la grande salle du château où il était au milieu de ses courtisans. Remarquons les costumes, en particulier la "« "huque" ouverte et à courtes manches que Jeanne porte par-dessus son armure. Sur l'étendard, le Christ en majesté entouré de deux anges.

 

 

 

JEANNE EST FAITE PRISONNIÈRE DEVANT COMPIÈGNE

 

Jeanne est venue secourir Compiègne. Au cours d'une sortie, attaquée par les Bourguignons, elle est abandonnée par la plupart des hommes de sa suite qui s'enferment dans la ville. Jeanne se trouva cernée devant la porte de la ville dont le pont-levis avait été levé.

 

 

 

JEANNE LIÉE AU BUCHER

 

Il ne faut pas rechercher dans cette miniature une reconstitution exacte du supplice de Jeanne d'Arc. On sait en effet qu'elle fut hissée sur un bûcher exceptionnellement élevé. De même le costume qui est celui d'une bourgeoise de l'époque n'a rien à voir avec la robe de toile soufrée que Jeanne dut revétir. Un juge admoneste Jeanne. Un frère prêcheur tient un cruci . Les hérétiques ou les sorciers étaient souvent brûlés par une simple accumulation de fagots autour de leur corps.

 

 

ISABELLE ROMËE, A NOTRE-DAME DE PARIS, DEMANDE LA RÉHABILITATION DE JEANNE D'ARC

 

Le miniaturiste a voulu rappeler la scène émouvante sur laquelle s'ouvrit, à Notre-Dame de Paris, le 7 novembre 1455, le procès de réhabilitation. A droite, en costume de deuil, la mère de Jeanne d'Arc, Isabelle Romée, et ses deux fils, Pierre et Jean, agenouillés. A gauche, les trois commissaires apostoliques : l'évêque de Paris, l'archevêque de Reims, l'évêque de Coutances. De dos le moine inquisiteur Jean Bréhal. Au fond, le pape Calixte III qui autorisa le procès. Dans une mandorle, la Sainte Trinité. A part les costumes, aucun souci de fidèle reconstitution.

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