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signature de l’Edit de Nantes

 


13 avril 1598 : signature de l’Edit de Nantes

 

Au début de 1598, la situation politique et religieuse de la France restait trouble. L’abjuration d’Henri IV et son couronnement avaient été accueillis comme une trahison par les protestants, inquiets pour leur liberté de conscience. Pour éviter une reprise de la guerre civile, Henri IV se décida à trouver une solution. L’Edit de pacification signé à Nantes le 13 avril 1598 devait constituer la charte des droits et privilèges des protestants français.

 

La liberté de conscience leur était accordée dans tout le royaume. La liberté de culte serait entière dans tous les lieux où le protestantisme était implanté avant août 1597, ainsi que dans deux villes ou localités par bailliage et sénéchaussée et au principal domicile des seigneurs ayant haute justice. L’Edit assurait en outre aux protestants l’égalité civile et leur accordait des privilèges politiques considérables. Mais l’origine de la réussite de l’édit de Nantes, par rapport aux précédents édits de pacification qui tentèrent d’éteindre les guerres de religions sévissant depuis près de trente ans, fut qu’il comportait de nombreuses exceptions qui ménageaient la susceptibilité des autorités locales. A Paris par exemple, le culte protestant était interdit dans un rayon de cinq lieues.

 

A peine signé, l’Edit se heurta à l’opposition des catholiques. Le pape et le clergé multiplièrent les protestations... Il leur fallut cependant attendre 1629 pour que Louis XIII et Richelieu suppriment, par la grâce d’Alès, les garanties politiques des protestants. Louis XIV pour sa part interprétera l’Edit de manière restrictive avant de le révoquer en 1685.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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