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Depuis les tas informes de tôle et de fonte jusqu'au kilomètre zéro du compteur, le journal Pilote vous invitait en 1963 à suivre pas à pas, dans une grande usine française, l'Usine Simca de Poissy, le miracle permanent de l'automobile...
A droite : l'instant crucial du mariage de la carrosserie et de l'ensemble moteur-boite-pont-suspension. La chaine des caisses s'incline vers celle des moteurs. Mais revenons au début des opérations...
A l'aube, la matière première est là, des blocs de fonderie. Une fois la chaîne en route, elle est continuellement suivie dans ce dispaching ultra-moderne. Les feuilles de tôle d'acier.
L'emboutissage. Le pavillon. Les portières. La soudure électrique. Pose des portes avant le tunel d'apprêt.
Contrôle après peinture. Les bloc-moteurs prennent leur chaîne. Terminés, ils passent au banc. Puis sont accolés à la suspension arrière.
Maintenant que la voiture est "vivante", avec son moteur et sa suspension, la course va s’accélérer et se transformer en quête passionnante au cours de laquelle elle va, comme dans un montage de film, s’habiller complétement et quitter la chaîne par ses propres moyens.
extraits de l'article de Franck-Dominique et René Pari dans le journal Pilote (14 février 1963)
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Les capots sont préparés et insonorisés (1) tandis que, venant de l’atelier de galvanoplastie, les pare-chocs chromés et brillants attendent son passage en faisant la haie d’honneur (2). Lorsque la jeune mariée arrive, on l’orne d’une baguette (3) et l’on prépare des sièges à ses couleurs (4). Pour qu’elle ait une bonne conduite, on lui prépare un volant et les organes de direction (5) que l’on fixe avec précision (6) ainsi que les pédales et le levier de changement de vitesses (7).
Puis elle reprend sa course aérienne pour être dotée des derniers éléments vitaux qui lui manquent, ceux du roulement : le train avant (8), les freins (9), les roues (10) – 1.250.000 roues et pneus par an.
Il ne reste plus qu’à fixer et régler les phares (11), à donner un dernier coup de tournevis sur le moteur (12), à faire un ultime contrôle (13), à mettre cinq litres d’essence (14) et la voiture s’en va, toute seule (15).
Dans la journée cette voiture sera suivie de près d’un millier d’autres, toutes pimpantes, qui prendront le train ou le bateau après que, par tirage au sort, quelques-unes d’entre elles aient été choisies pour être sévèrement essayées sur la piste spéciale de Mortefontaine. Et, tandis que, dans une immense ruche où bourdonnent 15.000 ouvriers et d’où sortent, comme d’une machine à sous, une voiture toutes les minutes, des hommes pensent déjà au modèle qui suivra, au moteur nouveau qui l’animera ou au perfectionnement qui lui permettra d’être plus brillante, plus sûre ou plus confortable. |
extraits de l'article de Franck-Dominique et René Pari dans le journal Pilote (14 février 1963)
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extrait d'une publicité de 1964 (Suisse)
extrait d'une publicité de 1964 (Suisse)
la Simca 1000 c'est :
son accessibilité
son habitabilité (elle est tellement spacieuse)
son élégance (elle a reçu le Grand Prix de l'Art et de l'Industrie Automobile Français 1961)
son confort (silence, clarté, luxe du moindre détail)
ses 4 portes
ses 4 glaces descendantes
son moteur 5paliers
son levier de vitesses au plancher
ses 4 vitesses synchronisées (oui, même la première!)
ses 120 km/h
sa légendaire tenue de route
son freinage (net et progressif)
la puissance de ses 45 CV SAE
l’économie de ses 5 CV fiscaux
(extrait d'une publicité suisse de 1962)
Coupé Simca 1000 - extrait d'une publicité suisse (1965)
publicité de 1971
publicité de 1971
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Extrait d'un article publié en 1972 dans un quotidien suisse :
La SIMCA 1000 Rallye : la voiture de sport de M. Tout-le-Monde.
Equipée d'un moteur de1294 cm3, ce modèle est l'évolution naturelle de la Simca 1000 Rallye 1118 cm3. Développant une puissance de 60 CV DIN, le moteur est équipé d'un alternateur. La fixation du ressort avant de suspension est modifiée, et les réglages des suspensions AV et AR sont adaptés à la conduite sportive. La direction comporte un nouveau joint élastique. Les synchros de la boîte de vitesses, du type 1100, sont renforcés et il est proposé deux rapports de pont AR, ce qui permet d'adapter la voiture aux épreuves sportives. L'équipement intérieur a été amélioré, notamment le tableau de bord qui est totalement antireflets, comme le sont les nouveaux essuie-glaces finis en noir mat. La SIMCA 1000 Rallye a une vitesse maximale de155 km/heure et couvre le kilomètre départ arrêté en 36 secondes et demie. Les améliorations apportées à la suspension de cette version sportive seront également adoptées sur les autres modèles SIMCA 1000.
La Simca 1000 - extrait d'une publicité suisse (1972)
La Simca 1000 Eallye 2 - publicité de 1973
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Les humoristes "aiment" la Simca 1000, ici Pierre Aucaigne (Momo) et Les Chevaliers du Fiel
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