Un bec, des pattes, des ailes si minuscules qu'on hésite à parler d'oiseaux. Ils pondent des œuf en fer et sont terriblement méchants. Ils ont pour ennemius les Gibis.Ce sont leà les personnages du feulleton quotidien quui passe durant quelques minutes tous les soirs sur la première chaine de télévision.

(texte extrait du journal Pif Gadget)

 

 

29 avril 1968 : Et les Shadoks pompaient.
Avant la révolution de mai, les Shadoks firent la révolution à la télévision. Le service de la recherche de l'ORTF lança un nouveau programme court de Jacques Rouxel réalisé par René Borg.
Les Shadocks étaient stupides - quatre mots à leur vocabulaire : GA - BU -ZO - MEU - alors que leurs voisins, les Gibis étaient intelligents. Les Shadoks, oiseaux ratés étaient en quête d'une planète idéale: la terre. Ils pompaient avec la Cosmopompe le Cosmogol 999 des Gibbis, qui leur permettrait d'atteindre leur but suivant les conseils du professeur Shadoko.
Ces personnages détonnaient en effet singulièrement à l'époque avec leur logique poétique, leur humour décalé et leur narrateur invisible, l'inimitable Claude Piéplu.

 

 

QUELQUES PRINCIPES SHADOKS :
- Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
- Tout ce qui est prévu doit obligatoirement arriver.
- S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
- Ce n'est pas parce qu'un et un font deux que deux et deux ont le droit de faire quatre !
- On appelle généralité toute généralité plus générale que les généralités qu'elle généralise.
- Dans la marine, on ne fait pas grand-chose, mais on le fait de bonne heure.
- Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir, donc plus ça rate, plus on a de chances que ça marche !

sur la photo de doite, l'équipe Shadoks : Robert Cohen-Solal (compositeur), Jean-Pierre Couturier et Véronique Madelenat (animateurs), Jacques Rouxel (auteur) et Claude Piéplu (la voix).