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Si je vous dis qu'elle est le sourire de Midi-Magazine, vous aurez tout de suite compris qu'il s'agit de Danièle Gilbert.

Je suis allée un jour entre 11 heures et 13 heures, la trouver là, où j'étais assurée de la rencontrer : au studio 101 de la Maison de la Radio.
Grande, blonde, vêtue d'une très courte robe blanche, elle s'agitait au milieu de projecteurs et de fils, dans un tintamarre assourdissant de musique accompagnant de jeunes chanteurs répétant avant d'affronter caméras et public de l'autre côté du petit écran. C'est dans ces conditions que je fis sa connaissance. Je voulais connaître son histoire ou plutôt sa réussite.

- Tout a commencé lorsque j'étais étudiante à Clermont-Ferrand. Je terminais une licence d'allemand et faisais, pour me distraire, du théâtre amateur. Un jour, on me demanda de devenir speakerine à la radio régionale, puis à la télévision. En 1966, j'étais à Paris. En 1967, Max Favalelli cherchait quelqu'un pour présenter son émission 7 et 2. L'année d'après, je débutais avec Georges Folgoas à Midi-Magazine. En somme, je me laisse toujours mener par les événements, mais chaque fois que l'on me propose quelque chose, je sui là et j'essaie de le faire de mon mieux.

- Ainsi, vous avez tout de suite connu le succès.
- Non, lorsque j'ai commencé à la télévision, à Parsi, je faisais de tout. Je fus même assistante du réalisateur. Maintenant, à Midi-Magazine, c'est différent. Mais ce succès, ce n'est pas uniquement le mien, c'est celui de toute l'équipe. L'émission marche, bien sûr, mais je n'en suis qu'un des éléments. Il y a tous les amis derrière. Moi, je ne suis que présentatrice.
- Présentatrice d'une émission de variétés, qu'est-ce au juste ?
- C'est avant tout un travail de mise en valeur des artistes. Dans chaque personne, il y a quelque chose de bien. C'est ce petit quelque chose qu'il faut faire ressortir. Non pas le côté professionnel, mais le côté humain. Et, j'ai pour cela, heureusement, un contact facile avec chacun.
- Vous semblez heureuse. Est-ce à votre métier que vous le devez ?
- L'émission compte énormément, bien sûr. J'ai bâti ma vie autour de Midi-Magazine car c'est très prenant une émission ! Mais oui, je suis vraiment ravie de mon métier. Par lui, j'ai un grand contact avec le public. Quand on entre chez les gens comme je fais chaque midi, on se fait des amis. Avant, je connaissais un petit noyau de personnages. Maintenant, j'ai élargi mon univers de relations.
- Le succès vous grise ?
- Le succès fait plaisir, bien sûr, mais je ne pense pas avoir changé. La télévision c'est familial. Ce n'est pas du tout comme la télévision. Et, peut-on dire un jour que l'on "a réussi" ? Il faut toujours faire mieux, ne jamais s'arrêter.

J'ai laissé quelques instants Danièle Gilbert pour questionner Georges Folgoas, le réalisateur.
- L'émission repart pour une nouvelle année. Y a-t-il des changements ?
- Elle ne change pas de style, mais ce que nous voulons, c'est d'être plus exigeants sur la qualité des chansons. De plus en plus, l'émission va devenir réellement magazine. Nous allons réduire le côté chansonnette. Toutes les nouveautés du Théâtre, du cinéma, du music-hall, des cabarets nous intéressent. Nous voulons développer aussi la partie classique en faisant interpréter les œuvres les plus faciles.

Au risque d'être vraiment indiscrète, je lui ai demandé également ce qu'il pensait de Danièle.
- Les gens l'aiment beaucoup. Elle accroche bien le public. Elle est plus à l'aise encore, lorsqu'il y a une personnalité avec elle. Elle était formidable avec Jacques Martin. Je pense que s'il revenait, ce serait une bonne chose? Ce fut bien qu'il parte pour prouver que l'émission continuait sans lui. Mais, pour tout vous dire... je pense qu'il va revenir.

Souhaitons donc une nouvelle année de succès à Midi-Magazine

 

 

 

DANIELE GILBERT

Le Pèlerin - 1970 - Nicole Mauvoisin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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