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Les "7 d'or" (ou "Sept d'or"), une cérémonie de récompenses de la télévision française, organisée par le magazine télé "Télé 7 jours", de 1985 à 1991, de 1993 à 2001 et pour la dernière fois en 2003.

 

 

 Dotothée et Vincent Lagaf'

 

 

 

1989

 

article publié en fin décembre 1989 :

 

La cinquième nuit des Sept d'Or qui s'est achevée lundi soir par laremise du trophée de la meilleure animatrice de variété à la jeune Caroline Tresca (FR3), alors que Guillaume Durand (La Cinq) recevait celui du meilleur présentateur du journal télévisé. La désormais traditionnelle soirée des Sept d'Or a conjugué l'émotion qui sied aux cérémonies de remise de prix, la gravité qui s'impose lorsquel'on évoque la disparition de proches collègues de travail — Bruno Carette de Canal Plus, Joseph Delage de FR3 — mais également le divertissement, ingrédient indispensable à tout show télévisuel, même lorsqu'il se déroule en direct du Lido des Blue Bell's Girls.

 

Une large place a donc été accordée au rire. Celui des sketches des Inconnus - notamment leur célèbre "Télé magouille" —, l'habituel bêtisier des journalistes et celui des hommes politiques. Le record des Sept d'Or est revenu à Maria Vandamme, le feuilleton réalisé par Jacques Ertaud, diffusé surTF1, qui a reçu trois récompenses. L'émission des Nuls sur Canal Plus, interrompue depuis le décès de Bruno Carette, a été primée à deux reprises. Anne Sinclair a rendu un hommage appuyé à Frédéric Rossif pour ses nombreux reportages sur les animaux, mais aussi pour "son combat pour l'homme et la liberté". Bernard Pivot a été fortement applaudi lorsqu'il a proposé la création en 1990 de deux nouveaux Sept d'Or : un récompensant le meilleur président de chaîne, et un autre remis au meilleur... placard de l'année. Plus sérieusement, Marcel Jullian, président de l'Académie des arts de la télévision, a suggéré que l'an prochain un Sept d'Or récompense le meilleur grand reportage. Gérard Holtz a, quant à lui, souhaité qu'un trophée vienne saluer la plus intéressante innovation accomplie par un technicien de télévision. Guillaume Durand oui a remporté le prix très recherché de meilleur présentateur de journal télévisé a offert son unique trophée à La Cinq. FR3 en a obtenu trois, Canal Plus quatre, TF1 cinq, et la palme revient à A2 qui a été citée six fois.

 

Le palmarès :
- Meilleur présentateur du journal télévisé : Guillaume Durand (LaCinq)

- Meilleur animateur de variétés : Caroline Tresca "Télé-Caroline" (FR3)

- Meilleur animateur de débat: Frédéric Mitterrand "Du côté de chez Fred" (A2)

- Meilleur comédien: Michel Piccoli "La ruelle au clair de lune" (FR3)

- Meilleure comédienne: Annie Girardot "Le vent des moissons" (TF1)

- Meilleur journaliste sportif: RogerZabel "Formule sport" (TF1)

- Meilleure émission de divertissement: "TVN 595 La télévision nulle" (Canal +)

- Meilleur réalisateur de fiction: Jacques Ertaud "Maria Vandamme "(TF1)

- Meilleur téléfilm: "Jean de Florette" de Claude Berri (A2)

- Meilleur feuilleton ou série: "Maria Vandamme" (TF1)

- Meilleur auteur ou adaptateur de fiction: Jacques Ouquesne et Béatrice Rubtnstein "Maria Vandamme" (TF1)

- Meilleur présentateur météo: Laurent Cabrol (A2)

- Meilleur magazine artistique ou culturel d'actualité ou de débat: "L'assiette anglaise" (A2)

- Meilleure émission pour jeunes ; "Ça Cartoon" (Canal +)

- Meilleure musique pour le petit écran: Claude Bolling "La Garçonne" (A2)

- Meilleur réalisateur en direct:J ean-Louis Cap et Gilles Daude "Nulle part ailleurs" (Canal +)

- Meilleur documentaire: L'Equipe Cousteau "A la redécouverte du monde"

- Meilleur spot publicitaire: Kodak

- Meilleure émission spéciale: "L'illettrisme en France" (Canal + et FR3)

- Meilleure photo: Claude Robin

- Meilleur son: Joël Moulet

- Meilleur décor: Serge Sommier

- Meilleur montage: Nicole Dedieu

- Un Sept d'Or spécial pour Frédéric Rossif en hommage à son œuvre,

 

 

 

 Nagui, Michel Drucker et la patineuse Surya Bonaly (1993)

 

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1991 : Pour présenter la 7e nuit des 7 d'Or, les organisateurs ont misé sur le bagout et l'impertinence de quatre "jeunes"»" animateurs: Christine Bravo, CarolineTresca, Jean-Luc Delarue et Antoine de Caunes.

 

Qu'ont en commun Christine Bravo, Caroline Tresca, Jean-Luc Delarue et Antoine deCaunes, choisis pour animer la 7° soirée des 7 d'Or, ainsi appelée la rituelle cérémonie d'autocongratulation des stars du petit écran? Vu de loin, pas grand chose. Ils sont tous animateurs d'émissions télévisées. Soit! Mais de styles différents. Christine Bravo présente, chaque jeudi à minuit sur A2, "Merci et encore Bravo", sorte de caf-conc', où viennent se produire en direct toutes sortes d'artistes et de musiciens: Caroline Tresca présente, tous les dimanches à 18 h 15 sur FR3, "A vos amours", talk-show intimiste, où les invités évoquent leur passion: moto, cuisine, enfants, animaux, etc. Jean-Luc Delarue présente "La Grande Famille", l'émission d'actualité, qui zappe toute seule, de la mi-journée surCanal +. Antoine de Caunes, enfin, co-anime, avec Philippe Gildas, les "Guignols de l'info" et Karl Zéro, "Nulle part ailleurs", un talk-show émaillé d'infos, d'humour noir et de burlesque. En outre, chacun des quatre est passé par un cursus atypique.

 

Christine Bravo a commencépar être institutrice. Elle est venue au journalisme par hasard, en remportant un concours organisé par un quotidien. Après quelques piges tous azimuts, un livre sur lavie sexuelle des bêtes et des papiers d'humeur, la voilà remarquée par la télé! Et d'avoir le suprême honneur d'apparaître, (comme chroniqueuse chez Christophe Dechavanne ("Ciel,mon mardi"), puis chez Bernard Rapp ("L'assiette anglaise"). Jusqu'au jour où FR3 lui offre une émission à elle.

 

Caroline Tresca a été avocate stagiaire, apprentie-comédienne et mannequin avant d'être engagée àla télévision, sur FR3. Où en quelques années elle s'est frottée à tousles genres: émissions pour les ados en vacances ("40° à l'ombrede la 3") pour les femmes au foyer et retraités ("Télé Caroline") pourles parents de bébés ("Dadou Babou"), pour la province de France "Chapiteau 3"), pour les noctambules en mal de confidences ("Ce soir ou jamais").

 

Et cela n'est pas fini! Jean-Luc Delarue, le benjamin du quatuor avec ses 27ans, a commencé dans la publicité, dont il aconservé le ton "chébran" (branché en verlan). Un p'tit tour à M6, puis à Europe 1, comme présentateur du Top 50, et le voilà à Canal+, remplaçant, trois ans après y être entré par une petite brèche, le célèbre Michel Denisot (devenu vice-président du Paris-Saint-Germain) à la tête de "La Grande famille".

 

Antoine de Caunes, fils de Jacqueline Caurat, speakerine puis productrice, et de Georges de Caunes, l'un des pères de la télévision, de "5 colonnes à la Une" et du "Journal télévisé", est un enfant de la balle. II a commencé par avoir envie d'être photographe, mais a "pigé" deci-delà ("Rock et Folk", "Zoum") avant de se faire connaître en présentant "Les enfants du Rock" et "Rapido". Aujourd'hui, on le voit et l'entend partout: radios FM, clips, cinéma, presse écrite, édition, télé.

 

En fait, ce qui les réunit, c'est ce pourquoi ils ont "réussi": leur ton. Ces quatre figures du petit écran sont en effet dotées du même abattage verbal! (En les entendant parler, on a l'impression d'assister à un tir à la mitraillette.) D'un solide sens de la répartie à grande vitesse, aussi. (A faire saliver ceux qui trouvent ce qu'ils auraient dû dire... dans l'escalier!) Et surtout d'une grosse dose d'imp ertinence. A la différence des animateurs classiques, Michel Drucker, Patrick Sabatier, Jean-Pierre Foucault, qui usent et abusent de la formule "tout le monde il est beau, tout lemonde il est gentil", les quatre lascars sont du genre "je te dessers la soupe". Ainsi plutôt que brosser leurs invités dans le sens du poil, et leur tendre des perches pourqu'ils puissent à leur guise faire la promotion de leurs disques, livres et autres "produits", ils les titillent, les poussent à montrer leur autre visage. Cela donne des réflexions,comme "ben voyons", "je vais me gêner", "t'es jeune, toi?" Ou des tirades à faire pâlir Cyrano lui-même. Ainsi, Antoine de Caunes au comédien Martin Lamotte: "Mon cher Martin, chaque fois que je vous vois, je me fais cette même réflexion: ce type-là a vraiment une sacrée tête de salaud! Et croyez bien que je ne dis pas cela dans le but de vous choquer ou de vous provoquer, mais tout simplement pour exprimer tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Car, enfin regardez-vous, Martin, observez dans un miroir, ce regard fuyant et chafouin, ce nez incertain mille fois défoncé par des coups de boule amplement mérités, cette bouche torve de délateur zélé, ce menton menteur et les mâchoires lâches toujours occupées à ruminer une vieille rancune. Bref, ce visage fait pour la dissimulation, (etc...)"! Un régal en ces temps où la critique est traitée avec tant de suspicion!

 

Une question pourtant? Est-ce que Bravo, Tresca, Delarue, et de Caunes sauront conserver leur gouaille insolente, sans tomber(ainsi que l'a fait Christophe Dechavanne avant eux) dans les tics de langages et comportements codés? Tant il est vrai que l'impertinence fait mauvais ménage avec la reconnaissance par le plus grand nombre et la consécration...

 

Véronique Châtel (novembre 1991)

 

 

 

 

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1995

 

article de Mirel Bran publié en février 1995

 

La cérémonie des 7 d'or, autocongratulation de la télévision française inventée il y a dix ans, s'est essoufflée le 31 janvier dans la mascarade. Georges Cravenne, le fondateur de cette cérémonie, a démissionné de sa présidence, la chaîne privée TF1 s'est retirée définitivement de l'affaire, accompagnée d'une pluie de protestations des responsables d'Arte, M6 et Canal +. En fait, cette dixième édition des "7 d'or" cache derrière son ridicule une concurrence féroce entre service public et chaînes privées.

 

L'idée de départ des 7 d'or était de réunir la famille de la télévision, toutes chaînes confondues, ce qui a été le cas pendant les sept premières années. Mais à partir du moment où une chaîne, et non des moindres, en est tenue à l'écart, et, par réflexe, se tient elle-même à l'écart de cette manifestation, la question se pose de l'existence même des 7 d'or, affirmait le père fondateur de la cérémonie, Georges Cravenne, lors de sa démission le 27 février. Créée en 1985, cette manifestation avait pour but de célébrer les journalistes et de montrer - ou faire croire... - au public que la télévision était une grande famille, où le travail relève plus de l'unanimité que de la concurrence.

 

Mais en dix ans, le paysage de la télévision a changé partout en Europe. Le centre de gravité s'est déplacé vers le privé, le péage et le satellite. Depuis 1985, on est passé en Europe de 27 chaînes hertziennes, dont deux privées, à 63 chaînes, dont 26 privées. Parmi les sept chaînés françaises, il y en a désormais trois privées (TF1, M6 et Canal +), deux chaînes publiques nationales (France 2 et France 3), une autre, culturelle et franco-allemande (Arte) et une chaîne publique spécialisée dans "l'éducation et l'emploi" (La Cinquième). Dans ce nouveau paysage médiatique, la cérémonie des 7 d'or se retrouve aujourd'hui complètement dépassée, favorisant toujours le service public malgré l'audience supérieure des chaînes privées: depuis 1985, 136 trophées sur 236 décernés ont été attribués à des vedettes de la télévision publique. La cérémonie est devenue ainsi un moyen parmi d'autres dans l'arsenal de la stratégie féroce de l'audience

- C'est n 'importe quoi, un scandale !, a déclaré Alain le Greef, directeur de l'antenne de Canal +. On ne peut imaginer que dans l'univers actuel de la télévision, TF1, qui représente près de la moitié des téléspectateurs français, n'ait aucun prix - pas plus qu'Arte -, que M6 n'en ait qu'un et nous seulement trois.

La même déception se ressent dans la déclaration du directeur général de M6, Nicolas de Tavernost:

- M6 ne se reconnaît pas dans ces 7 d'or, fête de famille du service public.

 

Le directeur de l'antenne de France 2, Louis Bériot, admet que trop de privilèges pour le service public risquent de remettre en question la légitimité même de la cérémonie.

- Le système n'est plus viable et ne permet plus d'assurer l'équité, a-t-il estimé. Le fait que la première chaîne de France n'ait aucun prix prouve que le système est nul. Les prix qu'obtient la télévision publique n'ont alors plus de valeur.

Derrière les déceptions plus ou moins avouées, le vrai terrain de la confrontation se trouve sur le marché publicitaire qui s'est montré particulièrement morose ces dernières années. Après la période faste de 1985 à 1990, au cours de laquelle les investissements publicitaires consacrés à la télévision ont connu une forte croissance, les entreprises, victimes du ralentissement de l'économie, ont réduit leurs achats d'espaces sur le petit écran. Depuis trois ans, les dépenses ont augmenté à un rythme trois fois moins élevé (plus 5,1 % par an), selon l'étude réalisée par le service juridique et technique de l'information du ministère de la Communication. L'énervement manifesté à l'égard du service public est aussi dû à la baisse de la part de marché publicitaire de TF1, dont l'audience a baissé, selon Médiamétrie. Cette chaîne, qui récoltait 55 % du pactole publicitaire en 1993 et sur la majeure partie de 1994, a vu ses recettes s'éroder. C'était une raison suffisante pour déclencher, à côté de M6, une polémique contre le service public accuséde brader les écrans publicitaires.

 

Aujourd'hui, la télévision française n'obéit plus qu'à la loi de la demande. Des institutions spécialisées mesurent le moindre changement de l'opinion et les chaînes de télévision suivent fidèlement les intérêts du public au jour le jour. Si les Français se montrent subitement intéressés par l'humanitaire, TF1 et France 2 proposent simultanément des émissions sur la solidarité. La concurrence se fait sentir au-delà du contenu de l'émission programmée.

 

Les journalistes même ne se sentent pas à l'aise dans ce système. Depuis les affaires des événements de Roumanie en 1989, transmis en direct, puis de la guerre du Golfe, la confiance du public a sanctionné les journalistes en perte de crédibilité. Les colloques, les symposiums et les rencontres de tous genres entre journalistes se sont multipliés. Le souci pour la déontologie professionnelle est presque devenu une mode. Pourla plupart, les professionnels des médias accusent le système des journalistes vedettes mis en valeur par la télévision, selon une étude de l'Institut français de presse: ils ne se sentent pas représentés par les quelques vedettes qui font l'audimat et accusent eux-mêmes le vice du système.

 

Alors que la guerre de l'audimat et de la défense des parts de marché publicitaire n'en est qu'à son début, quel rôle peut encore jouer une cérémonie dont le but est l'autocongratulation de la télévision? Le miroir magique produit par la télévision afin de contempler sa propre splendeur semble aujourd'hui brisé.

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* Joseph Raoul Cohen, dit Georges Cravenne (1914 - 2009)

 

 

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1996

 

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1997 - un 7 d'Or pour Pascal Brunner, l'animateur de "Fa si la chanter"

 

 

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1998

 

Pour sa douzième édition, la cérémonie des "7 d'Or" (deuxième génération), qui se déroulait en direct sur France2 depuis le pavillon Baltard en banlieue parisienne, a donné une image mesurée de cette "grande fête de la télévision". Seul Bruno Masure a fait preuve d'un peu d'impertinence.

 

Plébiscité par le public qui l'a désigné meilleur présentateur du journal de 20 h sur France 2 en 1997 (il a ete évincé de cette place en octobre dernier), il n'a pu s'empêcher de lancer: "la liste des mercis sera brève puisque j'ai moi-même été remercié il y a quelques mois", ajoutant qu'il ne nourrissait "ni rancœur, ni rancune". En coulisses, il s'est montré cependant beaucoup plus critique.

Présentée en direct par Claude Sérillon, cette cérémonie s'est voulue très consensuelle. TF1 (qui avait programmé au même moment "Basic instinct" avec Sharon Stone) a remporté huit trophées tous décernés par le vote du public. Roger Hanin a été sacré comme meilleur comédien pour Navarro, Mimie Mathy pour "Joséphine, profession ange gardien", Véronique Jannot pour "C'est l'homme de ma vie" et Richard Bohringer pour "Un homme en colère".

Les populaires émissions "La fureur" et "Les enfants de la télé" d'Arthur ont également obtenu un trophée. Jean Bertolino s'est également vu octroyer le 7 d'or du meilleur magazine d'actualités et reportages avec "52 sur le Une" et Jean-Pierre Pernaut celui du meilleur magazine de société avec "Combien ça coûte".

La chaîne publique France 2 a raflé pour sa part sept récompenses, Hervé Baslé se taillant la part du lion avec sa saga bretonne de 6x100 minutes "Entre terre et mer" qui a remporté trois 7d'or (meilleur série ou feuilleton, meilleur réalisateur de fiction et meilleur auteur ou scénariste de fiction). La très belle fiction d'Yves Boisset "Lepantalon" (scénario d'Alain Scoff) a été sacrée meilleur film de télévision.

France 3 a obtenu cinq distinctions dont celle de meilleure animation jeunesse pour les Minikeums (ils fêtent leurs cinq ans cette semaine), celle de meilleur magazine d'aventure et d'évasion ("Thalassa" de Georges Pernoud) et de meilleure émission de jeu ("Questions pour un champion" avec Julien Lepers).

La chaîne cryptée Canal+ a obtenu deux 7 d'Or dont celui de meilleur documentaire pour "Mémoires d'immigrés, l'héritage maghrébin" que l'auteur Yamina Benguigui a dédié à "l'Algérie qui nous regarde". Arte en a également obtenu deux (meilleure musique originale et meilleure photo).

 

Le public roi :

Pour la première fois de l'histoire des "7 d'Or", depuis 1985, la majorité des récompenses (14 sur 25) étaient attribuées par le vote du public, en l'occurrence les lecteurs de "Télé 7 Jours". Plus de 50.000 bulletins de vote ont été renvoyés au magazine, a confirmé en début de soirée Patrick Mahé, le directeur de la rédaction du premier hebdomadaire de télévision français, en estimant que cela donnait "toute sa légiti"mité à cette soirée".

 

 

L'ancien présentateur vedette de France 2 a été parfait dans le rôle de l'impertinent de service

 

 

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