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Pour la première fois, la Fête des pères a pris place dans notre calendrier : le troisième dimanche de juin lui est consacré. Mais aux Etats-Unis, cette fête date de près de 50 ans.
Qui a donc eu la pensée ? Une fille reconnaissante de tous les soins que son père, devenu veuf, lui prodigua, ainsi qu'à ses frères.
Il est bon de connaître le nom de ce père admirable, William Smart. Il vivait à la fin du siècle dernier (1), non loin de Washington, dans un petit village où il était fermier. Entre ses fils et son épouse s'écoulaient des jours heureux et sans histoire.
Mais une dure épreuve devait l'atteindre : sa femme mourut en mettant au monde leur sixième enfant, une fille.
Fidèle à son veuvage, William Smart remplaça au foyer sa femme trop tôt disparue. Tenant deux rôles, celui du père et de la mère, il éleva sans aide ses six enfants.
Il n'eut pas affaire à des ingrats. Devenu à son tour épouse et mère, sa fille voulut que son cher papa fût à l'honneur, non seulement dans le coeur de ses enfants, mais que ses mérites fussent reconnus publiquement au cours d'une fête officielle.
Elle n'épargna point sa peine et il lui fallut bien des démarches inlassablement poursuivies jusqu'à ce qu'elle eût remporté la victoire.
Grâce à elle, pour la première fois, on célébra la Fête des pères le troisième dimanche de juin et cette fête est devenue traditionnelle, pleine de joie et de gaieté, au milieu des fanfares et des confettis.
A l'origine de cette fête, il y a donc le dévouement d'un père et la reconnaissance d'une fille: échange d'un amour paternel dévoué et d'un amour et d'un amour filial reconnaissant.
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(1) XIX ème siècle
Le Pèlerin - juin 1955
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PAPA
poème extrait du journal Tintin (1956) |
LA FETE DES PERES
Les Américains célèbrent la fête des mères avec une ferveur particulière. "Mais pourquoi ne fêterait-on pas les pères ?" s’est demandé Frank Sain, directeur de la prison de Chicago. Il y eut donc, ce jour-là, un petit supplément au menu. Frank Sain rendit visite à ses hôtes pendant leur repas. L’un d’eux lui montra la cravate que sa fille venait de lui envoyer.
En Angleterre, où l’on pend les criminels, un tel envoi eut pu être d’assez mauvais augure !
publié en août 1946
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