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Pâques, c’est le printemps. ce sont les premières fleurs. C’est notre peuple qui secoue sa torpeur de l’hiver. Ce sont les grandes cloches des églises qui annoncent le renouveau. L’atmosphère des mois de mars et d’avril ne fut pas toujours joyeuse. Parfois, les premiers rayons du soleil nouveau éclairaient des scènes de deuil, mais généralement, on célébrait des événements heureux.

 


EN 1099


Nos chevaliers viennent d’arriver devant Jérusalem après une marche épique qui a duré trois années. Ils sont exténués. Ils int perdu les trois quarts de leurs effectifs. Mais ils sont parvenus au but. Encore un effort et la croisade aura abouti. Godefroy de Bouillon est là. Pierre l’Ermite aussi. Quel dommage qu’on n’ait pas atteint, déjà, le Saint Sépulcre pour fêter le Christ ressuscité ! Mais les Belges sont patients. Jamais nos pères ne chantèrent le Christ Vincit avec plus de ferveur…

 

 

 

 

EN 1482


Marie de Bourgogne mourut le 29 mars 1482. Comme le printemps nous parut triste ! Elle avait vingt-cinq ans ! Elle avait hérité d’une Belgique toute jeune et toute frémissante, issue des efforts de son père Charles le Téméraire et de son grand-père, l’immortel Philippe le Bon. On aimait la duchesse. Et voici qu’elle mourait d’une chute de cheval au cours d’une chasse au faucon dans le bois de Wijnendaele. Elle laissait deux enfants : un garçon de quatre ans et une fille de deux ans… Mon Dieu, quel triste temps pascal…

 

 

 

 

EN 1566

 

Le printemps invite à l’agitation. En 1566 commencent les temps troublés. On en veut aux ministres su roi Philippe II. Le 3 avril a lieu la manifestation  des Gueux du Compromis des Nobles. Trois cents gentilshommes vont présenter à la gouvernante Marguerite de Parme, au Palais de Bruxelles, une requête où ils exposent leur volonté d’être traités en hommes livres et fiers.

 

 

 

 

EN 1572


Et voici que le mécontentement se mue en véritable guerre. Le 1er avril 1572, les Gueux de Mer s’emparent du port de Briel en Hollande. Le Duc d’Albe qui s’était imaginé nous soumettre par la violence, crut mourir de dépit et cessa de voir clair dans la situation ? Les gamins de Bruxelles chantaient sous ses fenêtres :
Op den eersten dag van April
Verloor Duc d’Alva zijnnen Bril !

(1er jour d’avril – Albe a perdu ses lunettes : le port de Briel)

 

 

 

 

EN 1769


Au temps de la bonne impératrice Marie Thérèse, nous sommes heureux. L’excellent gouverneur Charles de Lorraine fête ses vingt-cinq ans de bon gouvernement. On inaugure sa statue sur la place de Lorraine, devant son palais, l’actuelle bibliothèque royale. La statue a été remplacée, depuis lors. C’était un bien joli printemps de paix, le 26 mars 1769.

 

 

 

 

EN 1793

 

Le 18 mars 1793, les armées françaises, qui avaient envahi notre pays l’année précédente avec le général Dumouriez, sont battues à la bataille de Neerwinden et refoulées. Les cloches peuvent sonner. Pourtant, un an plus tard, les Français reviennent et le culte est interdit.

 

 

 

 

EN 1802


Mais le jour de Pâques 1802, Napoléon ayant signé le concordat avec le Pape Pie VII, on rouvrit les églises et les cloches sonnèrent la résurrection.

 

 

 

 

EN 1875

 

Le pays connaitra la paix après 1830, sous la vigilance de notre dynastie de Saxe-Cobourg. Le peuple partage les deuils et les joies de la famille régnante. Ainsi le 4 avril 1875 le canon annonça la naissance du dernier enfant du Comte et de la Comtesse de Flandre. C’était un petit garçon qui reçut le nom d’Albert. Il devait un jour étonner le monde : Albert 1er.

 

 

 

 

Le journal Tintin (1947)... qui, a cette date, était publié en Belgique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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