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Les Sanfermines, c'est avant tout la fête des taureaux. Car si beaucoup de monde connaît aujourd'hui Pampelune, c'est en grande partie grâce à ses fameux encierros du matin et à la façon dont son aficionado (admirateur) le plus célèbre, l'écrivain Ernest Hemingway, les a décrits dans plusieurs de ses romans. Tous les matins, sur le coup de 8h, est donné le départ de l'encierro. Les portes de l'enclos du nord de la ville sont alors ouvertes, libérant les taureaux amenés la veille au soir par l'éleveur, accompagnés par quelques vachettes pour les guider. Le troupeau longe ensuite un parcours d'environ 850 mètres à travers les rues de la vieille ville pour atteindre la plaza de Toros.

 

Prouver sa bravoure

 

La tradition voulait que les bêtes soient guidées à travers Pampelune par les gens du coin. Tradition devenue, avec le temps, l'occasion de prouver sa bravoure en courant devant les taureaux. Aujourd'hui, ce sont ainsi des centaines de touristes qui se mêlent aux locaux dans cette course meurtrière. En effet, on ne comptep lus les blessés chaque année, et il n'est pas rare que l'on déplore même des morts.

Les taureaux ainsi amenés sont ensuite enfermés dans le noir jusqu'en fin d'après-midi, sous les gradins de la Plaza de Toros. Là, à 17h, débutent quotidiennement les corridas. Les élevagesde taureaux de combat les plus réputés de toute l'Espagne ont rendez-vous avec les matadors renommés du moment. Les billets se vendent évidemment en un temps record et il faut passer par le marché noir si l'on veut y assister.

Une fois les corridas terminées, la fiesta se prolonge encore tard dans lanuit dans les tavernes de la vieille ville: l'occasion de revenir, devant un verre de kalimotxo ou de sangria, sur le manque de bravoure du dernier taureau ou sur la superbe prestation du premier matador, qui aurait mérité une oreille. On peut également rencontrer le toro de fuego (taureau de feu), vieille tradition espagnole servant à chasser les mauvais esprits. Mais attention, il s'agit d'être raisonnable et de ne pas rentrer trop tard, car il faut être en forme pour l'encierro du lendemain matin...

 

P.S.: pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir s'y rendre; le livre Le soleil se lève aussi, d'Ernest Hemingway, les plongera dans cette ambiance baignée de tauromachie.

 

publié en 1996

 

 

 

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