Ah qu'elle est douce, l’attente de Noël !
Avant de briller sur les branches de sapin, les lumières éclairent les yeux des gosses en admiration devant les vitrines de nos magasins.
« J’aimerais bien recevoir cette poupée, celle-là, avec de longs cheveux blonds... »
« Regarde cette petite automobile, j'aimerais la faire rouler dans ma chambre... »
« Moi, j’aimerais mieux avoir ce livre, là-haut, le troisième  à gauche...»
J’aimerais, tu aimerais, il aimerait. Le verbe le plus beau est conjugué combien souvent avant les fêtes, lorsque vient le moment de désirer pour les uns, de procéder aux différents achats pour les autres. Qu'il est doux le plaisir de choisir ! Qu'il fait bon deviner les souhaits de ceux qui nous sont chers. Une fois en possession du cadeau qui fera sauter de joie l'enfant ou qui amènera un sourire joyeux sur les lèvres des adultes, il reste encore le plaisir de l'emballer avec goût, de le décorer originalement. Puis ces trésors sont cachés au fond d’un buffet. Mais, d'ici Noël, bien souvent, nous irons y jeter un coup d'œil, uniquement pour le plaisir de regarder ce qui fera plaisir à ceux que nous aimons.
Ah oui, qu'elle est douce, l'attente de Noël !

LA COURONNE DE L'AVENT

La Couronne de l’Avent est plutôt récente : elle a été inventée au milieu du XIXe siècle par un pasteur allemand de Hambourg, Johann Heinrich Wichern. Au départ, c'était une grosse roue avec 4 énormes bougies et 20 petits cierges. Une sorte de Calendrier de l’Avent avant l'heure ! Plus tard, elle fut réduite à 4 bougies.

On peut penser que les quatre bougies représentent les 4 dimanches de l'Avent (religion catholique) ou bien qu'elles symbolisent "le pardon", "la foi", "la joie" et la 4ème "la paix et la justice".

On la retrouve de nos jours attachée à la porte d'entrée (sans les bougies) comme signe d'hospitalité...