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PETIT ECHOS D’UNE GRANDE FETE

 

Noël, ce vieux mot de notre langue, dérive du latin Dies Natalis : jour de naissance. Dès le début de la chrétienté, c’était un jour de grande fête. Il y eut un peu de flottement d’abord quant à la date de la Noël. En certains endroits, on la célébrait en janvier, voire en avril. Au IV° siècle, on choisit définitivement le 25 décembre.

 

La coutume de célébrer la messe de minuit remonte au VI° siècle. La messe était suivie dans les monastères d’une légère collation. Ce repas nocturne a donné, par la suite, naissance au réveillon.


Au moyen âge, Noël donnait lieu aux plus grandes réjouissances. Les églises recevaient une décoration rustique (c’est l’origine probable des arbres de Noël). On y représentait, à l’intérieur du temple ou sur le parvis, le mystère de la Nativité. Aux chants latins des prêtres, le peuple répondait en langue vulgaire. Noël ! Noël !, ce cri de joie fut longtemps utilisé en France à l’occasion de tout événement heureux.


Les noëls, ces cantiques souvent naïfs et touchants, remontent à la même époque. Ils étaient à l’origine des chansons dialoguées qui faisaient partie des mystères. La Vierge et les Anges parlaient latin, les bergers s’exprimaient dans leur langue. Lorsque plus tard la représentation des mystères fut supprimée, les bonnes gens gardèrent l’habitude de chanter leur bout de rôle aux veillées du 24 décembre. Tous les pays de chrétienté eurent leurs noëls et, de siècle en siècle, les poètes et les compositeurs en firent de nouveaux. Ceux qui, à l’heure actuelle, sont les plus célèbres – le Minuit Chrétiens français et le Stille Nacht allemand – sont d’inspiration moderne.

 

En Suède et en Norvège, une charmante coutume s’est maintenue dans les campagnes. A Noël, on ne songe pas seulement aux enfants et aux malheureux, on songe même aux oiseaux qui ont leur festin. Sur le toit de chaque maison, une gerbe tenue en réserve depuis le temps de la moisson, est déposée le soir du 24 décembre.

 

 

 

D’OU VIENNENT LES SANTONS ?

 

Il n’y a pas de crèche en Provence sans ces petites figurines coloriées qu’on appelle santons. Dus au travail des artisans d’Aix en Provence, d’Aubagne et de Marseille, les santons viennent en réalité d’Italie, et leur création remonte, dit-on, à Saint François d’Assise. Le fondateur de l’ordre des Franciscains les aurait modelés de sa propre main, en 1223, pour la crèche des Abruzzes. Il n’y figurait alors que trois personnes de la sainte famille. Ce n’est que plus tard qu’on y ajouta un certain nombres de saints, d’où probablement l’appellation Santoni.

 

Note : les santons étaient donc les personnages et animaux de la crèche classique : Jésus, Marie, Joseph, les Rois Mages, l'âne, le boeuf, les moutons et les bergers. Plus tard de nombreux personnages dont ceux représentant les métiers vint rendre grâce à l'enfant Jésus.

 

 

SANTONS DE NOEL BLOC DE TIMBRES 1995

 

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LES DICTONS DE NOËL (NOËL ET LE TEMPS)


La fête de Noël était jadis l’occasion d’une foule de dictons populaires, et presque tous roulaient sur les prévisions météorologiques. Il est vrai que le temps qu’il ferait l’année suivante et dont dépendait la moisson, était le souci majeur de tous les paysans. C’est ainsi qu’on disait : Noël au balcon, Pâques aux tisons, adage qui avait pour pendant : Noël aux tisons, Pâques au balcon.


On était convaincu qu’un ciel couvert à Noël devait être considéré comme la promesse d’une récolte abondante. Dans l’ouest de la France, on allait même jusqu’à préciser qu’il n’y aurait pas de prunes si la lune éclairait la terre à Noël. Les Gascons, pour leur part disaient : Quand Noël est obscur, beaucoup de blé dans les champs ; quand il est éclairé, beaucoup de paille et peu de blé.


Dans le midi de la France, on prétendait que les gelées de Noël garantissaient une grande abondance de grain. Les paysans ardennais affirmaient que s’il y avait du givre à Noël, les pommes viendraient bien. Ceux de l’Est soutenaient dur comme fer que le vent qui soufflait à l’issue de la messe de minuit serait le vent dominant de l’année suivante.


Voici encore quelques dictons populaires du même genre :


A la Noël froid dur annonce les épis les plus sûrs.
Givre à Noël, vin à foison.
Noël humide, greniers et tonneaux vides !


Evidemment, personne ne vous oblige à y croire !

 

d'après le journal Tintin (décembre 1956)

 

 

 

NOEL DANS L’HISTOIRE


Bien des grands événements historiques se sont déroulés le jour de Noël. En voici quelques-uns.

 

C’est le 25 décembre 437 que Saint Rémi, évêque de Reims, baptisa Clovis et ses trois mille guerriers francs. C’est à la Noël de l’an 800 que Charlemagne fut sacré empereur par le pape Léon III. Le 25 décembre 1356, Charles IV de Luxembourg publiait la Bulle d’Or, qui devint la charte de l’organisation germanique. La nuit de Noël 1653, Cromwell refusa de ceindre la couronne des rois d’Angleterre. "Je prendrai le titre de protecteur de la république anglaise, dit-il. Les Anglais savent où s’arrête le pouvoir d’un roi ; ils ignorent jusqu’où peut aller celui d’un protecteur". Enfin c’est la nuit de 24 au 25 décembre 1800 que Napoléon, premier consul, échappa à l’attentat de la rue Nicaise, qui fit près de quatre-vingt victimes !

 

 

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"Cadeaux de Noël" par Jean Effel - publié en décembre 1940 (ce qui explique ce triste Noël)

 

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PERE NOEL

 

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