ACCUEIL | LE TOURISME | EXPOSITION DE PARIS (1937)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lundi 24 mai 1937, l'Exposition Internationale des Arts et Techniques dans la Vie Moderne a été inaugurée par M. Albert Lebrun, Président de la République. Le lendemain, elle s'ouvrait au grand public. Elle ferma ses portes le 25 novembre 1937.

 

 

 

Une vue panoramique des Pavillons de l'Exposition sur la rive gauche ; 1. Egypte - 2. Etats pontificaux - 3. Allemagne - 4. Russie - 5. la Porte de l'Aima - 6. Italie - 7. Suisse - 8. Belgique - 9. Grande-Bretagne - 10. Suède - 11. Presse - 12. Tchécoslovaquie - 13. Alimentation - 14. Etats-Unis - 15. Flandres - 16. Normandie - 17. Bretagne - 18. Guyenne - 19. Pyrénées - 20. Corse - 21. le Centre des possessions d'outre-mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

LES BEAUTES DE L'EXPOSITION (article de presse - septembre 1937)

 

Les fêtes de nuit… Ces admirables fêtes de la lumière et de l'eau sur la Seine, cette féérie de la couleur avec la musique d'Honneger ou de Jacques Ibert diffusée par le plus puissant diffuseur du monde, du haut de la Tour Eiffel. Et la Tour Eiffel parce qu'elle est — un humoriste l'a dit et c'est vrai — la plus grande réussite de l'Exposition.
Il a fallu 1937 pour faire comprendre au monde la grâce précise et irréelle de 1889, ce splendide vaisseau de puissance légère qui hausse jusqu'aux nues le rêve de Paris. La Tour Eiffel vêtue, selon les soirs, de lumière bleue, de lumière verte, de lumière rouge et de lumière d'or. Ça, c'est très beau. Et l'on défie qui que ce soit, ayant des yeux et une sensibilité, de soutenir le contraire.

 

Le  Centre  Régional 

Il y a là, une série de pavillons - dont le plus réussi est celui de l’Ile de France - qui créent en dépit du disparate inévitable, un ensemble charmant. C'est plein d'atmosphère et délicieusement évocateur. L'Alsace, le Pays Basque, la Savoie, le Nord, l'Artois ajoutent une grâce de plus - et ce n'est pas la moins plaisante - à cet ensemble parfait. Il y a des erreurs, des fautes de goût. Elles sont noyées, effacées dans l'impression générale, qui est un ravissement authentique. Mais cela grouille, vibre dans un pittoresque réjouissant. Le Centre Régional est le lieu le plus vivant dde l'Exposition.


Les  Nations 

Quelques pavillons de nations laissent une impression vive. En tête, l'Allemagne. Il n'est que d'apprécier sans sot parti-pris pour constater cette évidence. Regrettons le pour les autres pays mais c'est comme ça... Puis la Russie. Le goût est parfois discutable mais le pavillon contient, à l'intérieur, des choses véritablement remarquables. Ensuite la Suisse, la Hongrie, la Roumanie, le Canada, la Belgique. Mais que d'escaliers à monter et à descendre !

 

Le Centre des Attractions
Il mérite d'être longuement visité : le charmant petit village médiéval, le Parachute, le Palais du rire. On pourrait appeler ce coin, le pays du fou-rire car c'est bien le côté joyeux de l'Exposition. Parce que, précisément, l'Exposition, si animée, si peuplée, si bousculée, si "foire " n'est pas très gaie. C'est ce qui frappe le plus ceux qui la visitent et surtout ceux qui la fréquentent. Il faudrait quelque chose qui ranime ce rassemblement populaire de splendeurs et ces cortèges de pèlerins. C'est de la musique qu'il faudrait, beaucoup de musique. Or, il n'y en a pas. Hormis les grandes orgues solennelles de la Tour Eiffel à certaines heures de la nuit, on n'entend que ce bruit de mer que fait un grand peuple en marchant, dont parle le père Hugo . C'est insuffisant. Le bruit de mer joint à l'odeur de mer de tant de gens, ne réjouit qu'Incomplètement les oreilles et les narines et laisse le cœur insatisfait. Les orchestres et les diffuseurs sont interdits dans les pavillons. Cela se défend, à cause de la cacophonie qui en résulterait. Une exception a été faite pour le Palais du Cinéma et du Phono où Tino Rossi sévit à jet continu .


Y a de la joie
Mais l'on ne peut, malgré tout, s'empêcher de regretter cette absence de toute joie et le Commissariat Général de l’ Exposition qui a réussi tant de choses dans son organisation doit l'inscrire dans son passif. Ce que la France a fait à Paris est splendide... mais la Joie n'est pas morte dans le monde et dans notre pays moins qu’ailleurs.

 

 

 

MM. ALBERT LEBRUN ET LÉON BLUM ARRIVANT A L'EXPOSITION DE PARIS

 

 

LE CORTEGE PRESIDENTIEL DEVANT LE TERRASSE DU TROCADERO

 

 

A DROITE : LE PETIT TRAIN ELECTRIQUE DE L'EXPOSITION

 

 

LE PAVILLON DE LA BELGIQUE - AU PAVILLON ALLEMAND - LA TOUR ST-RAPHAEL QUINQUINA ET LA TOUR EIFFEL ILLUMINEES

 

 

PAVILLON DE LA T.S.F (RADIO) - FETES DE L'EXPO (ETE 1937) - PUBLICITE DES CHEMINS DE FER DU NORD

 

 

LE TROCADERO - PUBLICITE OFFRE DE SEJOUR A L'EXPOSITION & POSTE T.S.F.

 

 

APRES AVOIR FAIT LE TOUR DE L'ILE DES CYGNES OU EST LA SECTION COLONIALE, LA FLOTTILLE REMONTE LA SEINE

 

 

 

publié le dimanche 15 août 1937

 

 

LE PLANETARIUM

 

 

PRENEZ VOTRE REPAS AU PAVILLON DU GAZ

 

 

PALAIS DE L'AIR

 

 

PICASSO PEIGNIT SON TABLEAU "GUERNICA" POUR CETTE EXPOSITION

 

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