ORIGINES DU CLUB :

 

Champion de France amateur en 1935, le Stade de Reims adhère au professionalisme et participe au championat de France de deuxième division en 1935-36. En 1938, apport de sang nouveau : fusion avec le Sporting Club Remois qui apporte non seulement de très bons joueurs mais aussi un dirigeant exceptionnel, Henri Germain*. Accédant à la première diviasion au lendemain de la guerre, Reims commencera sa glorieuse carrière.

 

Adresse : 8, rue Buirette, Reims (Marne).
Terrain : Stade Municipal Auguste Delaune, 18.000 places.
Couleurs : maillot rouge, manches, blanches, culotte blanche, bas rouges.

 

PALMARES :

 

1936 : dixième de division II, 1937 : seizième, 1938 : troisième, 1939: sixième, 1945 : quatrième du Groupe Nord, 1946 : quatrième de Division Nationale, 1947 : deuxième, 1948 : troisième, 1949 : champion de France, 1950 : troisième, 1951 : quatrième, 1952 : quatrième, 1953 : champion de France, 1954 : deuxième, 1955 : champion de France, 1956 : dixième, 1957 : troisième, 1958 : champion de France, 1959 : quatrième, 1960 : champion de France, 1963 : deuxième, 1964 : 17ème, descend en division II.

Coupe de France : vainqueur en 1950 et 1958

 

LES HOMMES :

 

250 licenciés. une éqiuipe dans le championnat de France amateurs, 2 seniors, 2 juniors, 3 cadets, 14 minimes et surtout une école de football comptant 500 élèves ! Les anciens joueurs : Kopa, Roessler, les frères Sinibaldi, Marche, Jonquet, Penverne, Leblond, Flamion, Glovacki, Appel, Méano, Bliard, Siatka, Hidalgo, Vincent, Fontaine, Piantoni, Wendling, Muller, Colonna, Rodzik, Sauvage... et l'entraineur Albert Batteux.

 

Reims était la carrte de visite du football français, comme le Real en Espagne, Benfica au Portugal, Andrelecht en Belgique.

 

article extrait du journal Pilote - 1965

 

 

* était encore président du club quand fut rédigé cet artiche. A son décès, fin 1990, le journal L'Humanité écrira : A l'époque, Henri Germain était aussi PDG de la marque de champagne portant son nom mais il fut sans doute l'un des derniers mécènes désintéressés du football professionnel aujourd'hui investi par trop d'affairistes.