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Si nous examinons de près le palmarès 1964 de Raymond Poulidor, nous constatons que l’ancien champion de France s’est offert une année assez copieuse. Il s’est classé successivement premier du Grand Prix de Cannes, deuxième du Grand Prix d’Antibes, premier de la septième étape de Paris-Nice, deuxième de Milan-San Remo, premier du National, premier du Tour d’Espagne, deuxième du Tour de la haute Loire, premier du Grand Prix de Guéret, deuxième du Critérium du Dauphiné, deuxième du Tour de France (précisons que Raymond fut également cinquième du classement aux points et troisième du Grand Prix de la Montagne), premier du Critérium de Limoges, troisième du Championnat du Monde, quatrième de Paris-Luxembourg… Ce n’est pas mal n’est-ce pas ? et encore, nous omettons de citer ses nombreuses victoires dans différents critériums de moindre importance.

 

QUAND POU-POU EST DEVENU VEDETTE…


C’est un palmarès exceptionnel qui a d’ailleurs été sanctionné par une double victoire (française et internationale) dans les trophées de fin de saison.


Dans le trophée tricolore, Poulidor avec 217 points, précède Foucher (180) le champion de France Jean Stablinski (150), le double vainqueur Tour de France-Tour d’Italie Jacques Anquetil (115 points) Georges Groussard, Annaert Nedelec, etc…


Dans le trophée Arc en Ciel, avec 230 points, Raymond Poulidor est loin devant le hollandais Jan Janssen, champion du Monde, qui n’obtient que 197 points. Anquetil, lui, devant se contenter de 165 points, Rick Van Looy de 149 et Beheyt de 135.


Cette interminable liste de victoires, de succès nous amène, tout naturellement, à la constatation suivante : Poulidor peut être considéré comme l’indiscutable champion du monde, aux points, de la saison cycliste 1964. On peut affirmer sans se tromper que, promu grande vedette, selon la formule d’un de nos confrères, Pou-Pou doit être l’Homme de la saison qui commence.

Rendez-vous le 19 mars prochain pour Milan-San Remo et soyons certain que M. Poulidor, coureur cycliste à Saint-Léonard de Noblat (Haute-Vienne) aura à cœur de ne pas nous décevoir cette année.

 

raymond poulidor

 

Tour de France 1964 – 14° étape : Andorre – Toulouse. Dans la montée du col d’Envalira, cinq hommes s’échappent. Ce sont Poulidor, Jimenez, Bahamontes, Martin et Galera qui tentent de distancer Anquetil en difficulté.


Déjà en 1963, Raymond Poulidor avait fait ses preuves en remportant le Grand Prix des Nations à la moyenne étonnante de 42,311 km/h.

 

extrait du journal Pilote (décembre 1964)

 

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