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La 52e édition de la course cycliste Paris-Roubaix a eu lieu le 11 avril 1954 et a été remportée par le Belge Raymond Impanis.
Raymond Impanis et Antonin Magne
Une échappée de 170 kilomètres à douze, puis à dix, le fol exploit prématuré et non payant d'Hassenforder à 25 kilomètres du but, enfin le démarrage victorieux de Raymond Impanis à un kilomètre du vélodrome, ont sauvé Paris-Roubaix d'une médiocrité certaine. Ce fut une course de prudence, mais heurtée, incohérente sur la fin. Et le seul enthousiasme provoqué parmi les suiveurs de cette course sans passion le fut par le grippé Hassenforder, au masque torturé et douloureux cette fois dans sa tentative sans issue.
Mais la performance d'Impanis, réussissant un triplé sensationnel (Paris-Nice, Tour des Flandres, Paris-Roubaix) en quarante jours, vient à point préciser que cette grande course classique, malgré son parcours extra plat, ne peut être gagnée que par un homme de grande valeur.
Un peu avant la côte de Doullens. Une chute générale jeta une quarantaine de coureurs à terre et en mit un certain nombre hors de combat. L’un des plus touchés fut Chupin, qu'un suiveur aide, ci-dessus, à se relever. On reconnaît encore : Crocci-Torti, Albéric Schotte (4), Muller, qui répare son boyau, Colette, le Belge Hendrickx et Robic qui se désaltère.
Robic prête ensuite main forte à son mécanicien afin de procéder très rapidement au changement de sa roue arrière.
Crevaison d’Anquetil. Son mécanicien finit à peine de bloquer sa roue que le jeune Normand se remet déjà en selle.
François Mahé n’a pas été épargné par la chute avant Doullens. Il fait changer sa roue et devra ensuite chasser ferme.
A un kilomètre de l’arrivée, Impanis roule seul vers la vie toire dans le 52 Paris-Roubaix, aussi à l’aise sur ce trottoir cyclable qu'il l’était sur les routes détrempées et glissantes de Paris-Côte d’Azur (Paris-Nice) ou du Tour des Flandres. Depuis des années, le style du champion belge se caractérisait par la facilité. Il y ajoute désormais la volonté et la continuité dans l’effort.
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A l’arrivée de Paris-Roubaix, l’eau Perrier, l’eau des champions, coupe la soif sans couper les jambes.
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