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La 28e édition de la course cycliste Paris-Roubaix a eu lieu le 17 avril 1927 et a été remportée par le Belge Georges Ronsse.

 

 

Le Français Curtel (à droite) paraissait avoir gagné, mais c'est le Belge Ronsse (à gauche) qui fut déclaré vainqueur. Charles Pélissier est troisième devant Delbecque et Adelin Benoit.

 

 

 

Georges Ronsse

 

 

Le peloton des 128 coureurs est partit à une allure si rapide que la côte du Pecq est abordée à prêt de 40 kilomètres à l'heure. Peu après le Pecq, les lâchages, les crevaisons. les chutes commencent. Le pont de Confians est franchi à toute vitesse et c'est la fuite sur une bonne route jusqu'à Beauvais.

A 8 h. 10, un peloton formidable de 120 coureurs traverse en trombe Méru. Barthélémy et Leducq. puis six de leurs camarades crèvent successivement, mais parviennent à ratraper le peloton toujours compact jusqu'à Beauvais, où passe, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, un long ruban multicolore de 123 coureurs: Il est 9 h. 2 m.

Tous tes favoris sont là. Van Hevel passe seul, à 9 h. 4 m. ayant crevé à quelques kilomètres de Beauvais. Le Belge Alphonse Standaert, qui a fait une chute au pont d'Allonne, est ramené à Beauvais en automobile et transporté dans une pharmacie. Sérieusement blessé à la figure et aux mains. Il abandonne.

Le train est rapide La prime de Beauvais, disputée dans ta côte de Tillé, est gagnée d'une longueur par le jeune Roger Grégoire de Touli qui est suivi de Francis PélissIer. En vue de Bretenil, à 9 h. 57 m., un peloton de 110 coureurs est signalé; il file à toute pédale.

Amiens est ainsi atteint sans Incidents notables et rien ne nous laisse présager quoi que ce soit pour la fin, car, le train est devenu trop lent pour que les hommes hors de forme soient lâchés. Seul Verdyck a paru une fois de plus malade. Jusqu'à Amiens il y eut de très nombreuses crevaisons et des chutes. Maïs l'allure est si lente que tous les accidentés reviennent facilement.

A la surprise générale. Grassin tient très bien cette première partie de la distance. A onze heures cinq, le fameux stayer fait son entrée à Amiens en tête du peloton complet. Les seules victimes sérieuses sont jusqu'alors, Standaert et Moulet, tous deux blessés.

Après Amiens, nous arrivons enfin à la côte de Doullens, qui est montée au train par tout le peloton. Cependant, au sommet, Ch. Pélissier et Ronsse ont quelques mètres d'avance sur les autres. Ils en profitent pour essayer de s'échapper et prennent environ 500 mètres au peloton. Une poursuite formidable s'engage et les deux fuyards sont rejoints. Mais, à partir de ce moment. les démarrages ne cesseront plus jusqu'à la fin.

Un peu avant Arras, Grassin et Blanchonnet sont lâchés ainsi que plusieurs autres favoris, parmi lesquels Van Hevel.

A Arras, où le peloton passe à 13 h. 18, le groupe de tête ne comprend, déjà plus qu'une douzaine d'hommes. Ronsse, une fols de plus, s'échappe. Il ne prend pas de ravitaillement et s'en va seul en tête. Il ne sera rejoint qu'après Hénin-Liétard, mais la poursuite aura été funeste à de nombreux coureurs et le peloton qui aborde les petites routes du Nord n'est plus composé que de quelques hommes.

Au sprint, sur la large avenue. Ronsse sprinte sur le côté de la route, ayant dans sa roue Charles Pélissier, tandis que Curtel sprinte de l'autre côté de la route, avec Delberque.

 

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