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La 26e édition de la course cycliste Paris-Roubaix a eu lieu le 12 avril 1925 et a été remportée par le Belge Félix Sellier devant l'Italien Pietro Bestetti et un autre Belge Jules Van Hevel.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la côte de Doullens, dans la Somme, l'Italien Alphonse Binda tente de fausser compagnie à ses adversaires.

 

 

 

Ce 26e Paris-Roubaix aura sensiblement différé des épreuves précédentes sur ce même parcours. La victoire a été disputée au sprint par un peloton de plus de cinquante coureurs, au lieu d'être acquise par l'habituelle lutte dans la côte do Doullens.

La course a obtenu le même invraisemblable succès populaire des précédents Paris-Roubaix. Les milliers d'autos. la poussière et les pavés du Nord louèrent leur rôle classique, qui est de rendre la fin de l'épreuve excessivement pénible pour les coureurs. Notons ce fait assez rare : au départ, à Suresnes, tous les coureurs poinçonnés la veille se présentèrent sous les ordres du starter.

Le train fut sans prétention jusqu'à Pontoise, où les curieux sont venus fort nombreux, principalement à bicyclette. A Méru, le peloton compte toujours une centaine d'unités.

Dans les bois de Maulne, quelques Belges, dont Wynsdau, produisent un premier effort ; mais, à Beauvais, Van Hevel crève et ses concurrents n'ignorant pas le danger qu'il représente pour eux accélèrent sensiblement l'allure. Pourtant, à Breteuil. Van Hevel a rejoint.

L'incident a fait gagner quelques minutes sur l'horaire officiel et, à Amiens, où est établi le premier contrôle de ravitaillement, les coureurs ont un quart d'heure d'avance. Cinquante hommes doivent charger sacs, musettes et bidons pendant les trois minutes de ravitaillement, ce qui n'est pas une facile besogne.

Cependant, le départ d'Amiens s'effectue normalement et c'est ensuite un train soutenu, sans démarrages, jusqu'à DouIIens, où l'estocade est attendue ; mais le nombre des concurrents est tel qu'elle ne se produira pas. Au sommet, Binda, Girardengo et les deux frères Pélissier sont en tète, cependant pas assez détachés du reste du lot pour s'enfuir. Dans l'étroit couloir laissé par les milliers de curieux, une trentaine de coureurs défilent roue dans roue, et le groupe se reforme sur la route plate qui file vers la région minière.

Pourtant un homme se détache, le jeune Hardy, un Belge de naissante valeur ; il prend 10, puis 100 et 500 mètres et le peloton semble peu s'en inquiéter, se contentant de suivre l'allure menée par Christophe. Ce n'est qu'à Seclin, après, une longue poursuite qui deviendra ardente de Carvin à Seclin, que le jeune Belge, épuisé, est rejoint.

Dès lors, c'est une arrivée certaine au sprint. Au milieu d'une nuée d'autos et de motos les cinquante leaders atteignent Roubaix. Van Hevel fait un premier essai de démarrage à 500 mètres, mais le peloton l'absorbe à nouveau ; aux 200 mètres, Sellier se détache nettement à droite pour gagner d'une bonne longueur. Bestetti, Van Hevel et Linari sont assez près pour qu'on puisse les classer tandis que les autres coureurs terminent en paquet.

 

publié en 1925

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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