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La course qui a eu lieu le 28 mars 1937, Dimanche de Pâques, s'est déroulé sous un temps des "quatre" saisons : soleil, vent, pluie, grêle et neige ! Le vainqueur fut Jules Rosi. Le Lillois Marcel Cacheux fut le premier des coureurs nordistes.

 

 

 

 

l'italien Rossi

 

 

Paris-Roubaix, pour sa 38" édition, fut-il une course intéressante, passionnante, instructive en ses résultats ? Rien de tout cela. Paris-Roubaix est toujours la grande course, la doyenne des compétitions cyclistes et peut-être la plus renommée, mais ce n'est que fort rarement une très belle course.

 

Ils sont 160 au départ et il fait beau, ce qui nous semble anormal pour ParisRoubaix. Il en sera ainsi jusqu'à Amiens, mais après cette ville, nous retrouverons la pluie qui n'est que de la neige fondue, la boue, le froid et tout ce qui fait l'accompagnement logique de la course pascale. Pour obtenir la prime au sommet de la côte de Cormeilles, à peu de distance du départ, quelques couleurs font toujours un gros effcrt. Cette année, c'est Fournier qui fait les frais de cette première bataille, mais il faut qu'il arrive à Roubiaix, condition essentielle pour toucher cette prime ?

Sur le plat, le Niçois Lesueur s'échappe, puis après Pontoise Lapébie et Blanchon, mais ce ne sont que de simples escarmouches. Plus sérieuse est l'échappée de Moerenhout et Mithouart qui ne sont rejoints qu'à Valangoujard, Encore ne le sont-ils que par cinq coureurs : Danneels, Archambaud, Van Schaendel, Blin, et Passât. Les sept hommes de tête tiendront jusqu'à Amiens où ils seront rejoints par Bonduel, Benoît Faure, Christians, Van Roye, Disseaux, Weber, Kaers, Kint, Wyerrincks.

Dans la côte de Doullens, seul Weber est lâché et Bonduel crève. Le Belge Moerenhout est seul en tête, mais tous se regroupent ensuite. Trop bien, hélas ! car lés hommes, épuisés, ne vont plus vite et Speichèr revient avec dix autres coureurs. A Arras, Debenne en ramène trente autres. A là sortie d'Arras, Vervaecke s'enfuit, mais il est rejoint à Hénin-Liétard. Sur les trottoirs présumés cyclables, les coureurs sont les uns derrière les autres, et c'est ce qui provoque la décision : Huit hommes se détachent, les cinq qui devaient figuter en tête à l'arrivée, plus Danneels qui casse sa selle, Moretti qui crève, et Vergili qui est lâché.

Au sprint Rossi part de très loin et ne sera jamais inquiété sur les 400 derniers mettes' de l'avenue des Lilas.

 

publié en 1937

 

 

Le Belege Merenhout dans la côte de Doullens

 

 

Les coureurs sur le trottoir longeant la route pavée. Au fond, on apperçoit le pylone de Radio PTT Nord

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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