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Saison de transition, ces prochains onze mois football vont permettre aux responsables français de faire le point et de préparer l’avenir. Le football français en a grand besoin. La dernière saison a été catastrophique pour l’équipe de France.  Voici quelques-uns des futurs équipiers à part entière du Club de France.

 

 

 

 

 

de gauche à droite :

 

HERBIN - Aussi bon en attaque qu’en défense

 

Ce jeune Niçois, émigré à Saint Etienne a déjà connu toutes les joies que peut souhaiter un footballeur professionnel : sélections dans l’équipe de France et victoire, en mai dernier, avec Saint Etienne en finale de la Coupe de France. 23 ans, 1 m 79, 74 kilos, Robert Herbin, Roby pour ses amis, peut opérer indifféremment à de nombreux postes : arrière-central, demi-aile, inter po même arrière, mais son poste de prédilection est celui de « demi-volant » grâce auquel il peut à la fois soutenir la défense et s’intercaler  en attaque. Il est d’ailleurs préférable que Herbin s’installe définitivement à ce poste. Il est inutile que Herbin et Piumi soient en concurrence pour le poste arrière-central, l’équipe de France ne peut pas se permettre de laisser un de ces deux hommes sur la touche.

 

DI NALLO - Successeur de Piantoni


C’est le benjamin de la promotion 1962 puisqu’il vient tout juste d’avoir 19 ans (Di Nallo est né le 20 août 1943 à Lyon), mais d’ores et déjà il s’est installé aux portes de l’équipe de France. Cette saison sera peut-être celle de la consécration pour le jeune Lyonnais qui se prénomme, c’est merveilleux : Fleury ! Georges Verriest surveille de très près le petit ajusteur lyonnais avec lequel il a déjà eu de fréquents entretiens.
Les spécialistes du sport n’hésitent pas à voir en lui le futur n°1 des terrains de football.
Pour Di Nallo une grande carrière commence, à condition bien entendu qu’il ne quitte pas la France car les recruteurs italiens et espagnols commencent à le contacter.

 

PIUMI - Le tempérament de Jonquet

 

Dans la grisaille de la saison 1962, un seul rayon lumineux : Jean-Claude Piumi. On n’est pas prêt d’oublier le but extraordinaire, signé Piumi, qui sauva l’honneur de l’équipe de France, à Florence, en mai dernier.
A 22 ans, Jean-Claude Piumi, né le 27 mai 1940 à Giraumont, entame une carrière de vedette avec de sérieuses références : capitaine de l’équipe de France des espoirs, international A, il est aujourd’hui considéré comme l’arrière-central en titre de l’équipe de France, un poste où s’illustra, pendant plusieurs  saisons, le grand Robert Jonquet.
0 kilos pour 1 m72, Piumi a le gabarit du parfait policeman, c’est aussi un arrière-central de tempérament offensif, il a le goût de la victoire, c’est important pour un sportif.

 

SAUVAGE - Le nouveau canonnier rémois

 

Avec les ennuis de Just Fontaine ont commencé les malheurs du football français. Fontaine indisponible, l’équipe de France (et le Stade de Reims) ne marquaient plus de buts. Aujourd’hui Fontaine est "out" pour le football mais le Stade de Reims a trouvé un nouveau canonnier : le Creusois Paul Sauvage et ce qui est bon pour Reims ‘est pour l’équipe de France.
A 23 ans, Paul Sauvage (qui est né le 17 septembre 1939 à La Souterraine) est en pleine possession de ses moyens : libéré du service militaire, jeune marié, installé près de Reims, Sauvage commence une nouvelle carrière qui s’annonce brillante. Avec ses 1 m 74 et ses 70 kg, il s’apparente beaucoup à Jean Vincent auquel il doit succéder à l’aile de l’équipe de France, un ailier qui possède un tir du gauche dévastateur.

 

 

 

journal Pilote n° 149 du 30 août 1962

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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