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Ah! Quelle vieille et stupide histoire que celle de l'amateurisme olympique ! Pierre de Coubertin

 

 

photo de droite : l'Ethiopien Abebe Biikila court le marathon pieds nus et remporte la médaille d'or (J.O. de Rome - 1960)

 

 

Pierre de Coubertin, né le 1er janvier 1863, à Paris, au 20 de la Rue Oudinot, dans le 7ème arrondissement, était le fils d’un peintre de genre. Sa jeunesse fut on ne peut plus studieuse, puisqu’il sortit de l’école Polytechnique après avoir fait saint Cyr ; Mais cet intellectuel s’intéressait aussi au sport et ses réflexions l’amenèrent à publier des études d’où il ressortait que le dédain des Français pour le sport, à l’époque, était la cause première de leur manque de résistance physique et morale. Il résolut d’y porter remède et, pour ce faire – il avait alors 26 ans –s’attacha de toutes ses forces à faire aboutir un projet qui ne cessait de hanter son esprit : la rénovation des jeux Olympiques, créés en 766 avant notre ère, à Olympie, par les Grecs et que ceux-ci abandonnèrent dix siècles plus tard… Pourquoi ? Parce que les athlètes ne répondaient plus aux principes posés au départ. Ils sollicitaient des prix, des faveurs… Ils devenaient professionnels. Tel vainqueur du Marathon exigeait d’être nourri toute sa vie aux frais de l’Etat. Et la rivalité entre les Cités était devenue telle, qu’incapables de former des champions, elles en  importaient à grand prix.

 

Pour imposer ses idées,  le baron Pierre de Coubertin commença par faire campagne en France en vue d’introduire la pratique de l’éducation physique dans les écoles et lycées et, d’une façon générale, de populariser les sports. Il disait : pour que cent jeunes se livrent à la culture physique, il faut que cinquante fassent du sport. Pour que cinquante fassent du sport, il faut que vingt se spécialisent. Pour que vingt se spécialisent, il faut que cinq soient capables de prouesses étonnantes.
Frapper l’opinion, créer un élan et un enthousiasme en faveur du sport, telle fut l’idée maitresse du baron Pierre de Coubertin qui , le 25 novembre 1892, dans le cadre solennel du grand amphithéâtre de la Sorbonne, lança son premier appel en faveur du rétablissement des Jeux Olympiques.

 

En 1894, premier Congrès auquel Pierre de Coubertin avait rallié ses amis et disciples. Création du premier Comité Olympique chargé de l’organisation, qui fixa les premiers Jeux modernes à Athènes, pour 1896. 10 nations, 285 athlètes présents, 42 épreuves dans un stade plein à craquer. Ce fut un triomphe !

 

Puis ce fut Paris en 1900, l’année de l’Exposition Universelle qui, au lieu de servir les Jeux, leur fit une terrible concurrence. Si le succès fut brillant sur le plan sportif, le public ne marcha pas et le baron écrivit amèrement : s’il y avait un endroit au monde où l’on se montrait indifférent aux Jeux Olympiques, on l’a trouvé : c’est Paris.

 

Après Paris, Saint-Louis, aux États-Unis en 1904, Londres en 1908, ce fut Stockholm en 1912. Les Jeux y furent célébrés avec munificence. De sa villa de Lausanne, le baron Pierre de Coubertin veillait sur son "enfant". Il y veilla jusqu’en 1914, où il s’engagea, malgré ses 52 ans, lorsqu’éclata la Grande Guerre. Il en revint et, faute de Jeux (qui ne devaient reprendre qu’en 1920 à Anvers), il se consacra à l’aviron, au skiff, qu’il pratiquait chaque jour sur le lac Léman. On le vit encore ramer avec ardeur pendant l’été 1934, peu de temps avant sa mort, survenue le 2 septembre de la même année. Il avait cessé de diriger l’organisation des Jeux Olympiques depuis 1925.

 

adapté de l'article de Géo Villetan publié dans le journal Tintin (1963)

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article publié en 1984

 

La flamme olympique, qui brûlera pendant les Jeux de Los-Angeles à partir du 28juillet, a été allumée par les rayons du soleil lundi matin à Olympie au cours d'une cérémonie de 40 minutes interdite au public. Les organisateurs craignaient en effet que les manifestations contre la "commercialisation" de la flamme troublent le bon déroulement de la cérémonie.

Le maire d'Olympie, M.Spyros Foteinos, qui avait appelé les habitants à manifester, a déclaré à l'issue de la cérémonie que la "commercialisation de la flamme sacrée était une insulte aux idéaux olympiques". Le comité d'organisation des Jeux de Los-Angeles a vendu 3000 dollars chacun des 14.000 km du relais de la flamme à travers les Etats-Unis.

C'est une étudiante en art dramatique, Katerina Didaskalou, 24 ans, habillée d'une longue robe blanche, qui a procédé à l'allumage de la flamme dans les ruines de l'antique Olympie. Après avoir récité une prière en grec ancien dédiée à Zeus, Katerina Didaskalou s'est dirigée vers l'ancien stade olympique à la tête de 16 autres jeunes filles, tout de blanc vêtues. Ellea alors remis la torche à M.Nikos Nissiolis, délégué de la Grèce au comité international olympique (CIO), qui l'a ensuite donnée à M.Richard Sargeant , représentant du comité d'organisation .La flamme a été transportée par hélicoptère à Athènes d'où elle s'est envolée pour New-York à bord d'un avion du gouvernement américain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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