ACCUEIL | LE SPORT | JACQUES ANQUETIL : AUSSI BIEN QUE KOBLET DANS LE GRAND PRIX DES NATIONS (1953)

 

 

 

 

11 heures 30, dimanche 2 septembre 1953, Versailles, départ des 140 km du Grand Prix des Nations. Un attroupement autours de Francis Pélissier. On l'interroge : Francis, parlez-nous de votre nouvelle recrue : Jacques Anquetil. Goguenard, les yeux plissés de joie, Francis Pélissier déclare : Anquetil ? Le môme ? Vous allez le voir tout à l'heure dans la vallée de Chevreuse ... C'est un champion, le môme...

 

En attendant, Anquetil c'est un normand mince et blond de 19 ans. Tout ce qu'on sait de lui c'est qu'il a remporté en août la finale du Maillot de Paris-Normandie, couvrant les 122 kms à plus de 42 de moyenne. C'est beau mais quand même de là à lancer un gosse dans les 140 km du Grand Prix, dans cette course où l'on trouve au palmarés des noms comme Antonin Magne, Aimar, Coppi, Koblet, Bobet, hum... c'est risqué.

 

11 h 39, le môme est parti. Trappes, huitième kilomètre : crevaison. Le fidèle mécanicien Jacquot se précipite avec le vélo de rechange. Perte de temps : 5 secondes, c'est peu. Anquetil "enroule" bien . Les pointages de kilomètre en kilomètre confirment sa supériorité. Anquetil est en tête à Houdan, à Ablis, à Rambouillet, à Bullion. Il passe facile la vallée de Chevreuse : Saint Rémy et Châteaufort le voici plongeant sur Sèvres et Boulogne. C'est le Parc là, devant ! Vingt mille spectateurs vont hurler d'enthousiasme en entendant l'annoce du chronomètreur : Premier Jacques Anquetil, les 140 km en 3 heures 32' 25 ", moyenne horaire : 39 km 630. Presque aussi bien que Koblet détenteur du record avec la moyenne de 39 km 729 !...

 

Un môme assez surprenant, non ? Il devait faire mieux !

 

 

 

ANQUETIL 1953 GRAND PRIX DES NATIONS

 

texte et photo de gauche extraits du journal Pilote (1965)

 

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JACQUES ANQUETIL EN 1953

 

 

 

A 19 ans 1/2, le champion Jacques Anquetil a les caractéristiques suivantes :

TAILLE : 1m 74 -
TOUR DE POITRINE : 94 cm

POIDS : 68 kg

CAPACITÉ THORACIQUE : 6 l

BATTEMENTS DU CŒUR : 55

 

En haut à droite : Jacques Anquetil, son père, l'ancien champion Francis Pélissier, sa mère. La voiture est celle que le brillant coureur s'est offerte grâce à ses victoires. Les pommes... Jacques vit en Normandie.

 

En bas à droite : le jeune champion devant la collection de trophées qu'il a remportes en un an.

 

publié en fin 1953

 

 

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Grand Gala des Sports en décembre 1959 - Jacques Anquetil et le chanteur René-Louis Lafforgue

 

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Anquetil fait siffler le train

 

Le grand spectacle des champions organisé ces jours (novembre 1963) à Paris a connu un vif succès. Le clou de la soirée était un match de « cyclo-musique» entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor. Le home-trainer était branché sur l'aiguille d'un pick-up. Plus le champion pédalait, plus la chanson branchée (en l'occurrence "J'entends siffler le train" par Richard Anthony) était chantée rapidement. II y a eu donc des hauts et des bas assez comiques, commentés par Maurice Biraud...
Ci-dessus, sous le regard de Poulidor, Anquetil pédale en force pour faire "siffler le train" le plus rapidement possible... sous les commentaires du brave Bibi lui-même en tenue cycliste (de dos) et qui arbitrait le match sur le tableau lumineux.

 

texte et photo de gauche extraits d'un quotidien suisse (1963)

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Jacques Anquetil en couverture du journal Pilote (1961)

 

 

Jacques Anquetil au micro d'Euloge Boissonnade (Grand reporter à Radio-Luxembourg) - publié en 1962

 

 

dessin de Parras dans le journal Pilote (1963)

 

 

Jacques Anquetil en 1964

 

 

 

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publicité de 1967

 

 

 

 

 

 

 

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