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A PROPOS DES CLOCHES DE PÂQUES


Les cloches existent depuis fort longtemps. Aristophane nous apprend, en effet, qu’à Athènes, les soldats de la garde portaient une clochette pendant leurs rondes nocturnes.  Mais dix siècles plus tôt, les Chinois fabriquaient déjà des cloches dont nous pouvons aujourd’hui encore admirer les harmonieuses proportions.
Il semble bien d’ailleurs qu’il faille considérer les Chinois comme les inventeurs des cloches, puisque, vers l’an 2261 avant Jésus-Christ, un empereur chinois en aurait fait fondre une douzaine dont les sons gradués correspondaient aux cinq tons de la musique : le carillon était né !
Il est difficile de fixer la date de l’apparition des cloches dans l’Occident. On pense que les moines furent les premiers à s’en servir. Il est certain en tous cas qu’au VII° siècle, la plupart des églises possédaient leurs cloches et que l’usage des clochers se répandit alors rapidement à travers l’Europe.
Le Jeudi Saint après avoir accompagné à toute volée le chant Gloria, les cloches se taisent jusqu’à Pâques. Cela, vous le savez tous sans aucun doute, mais  savez-vous depuis quand elles se taisent du Jeudi au samedi Saint ? Depuis le VIII° siècle ! C’est à cette époque, en effet que l’on a cessé à Rome de sonner les cloches pendant la Passion de Jésus. Cependant, il a fallu attendre le XIII° siècle pour voir cette coutume s’imposer partout.

 

extrait de l'édition belge du journal Tintin (1956)

 

 

 

RESURRECTION


Voici venu le temps pascal,
Où Jésus gravit son calvaire
Parmi les tendres primevères
D’un printemps à son premier bal.

 

En cette fête des oiseaux,
Qui fait danser notre jeunesse,
Le Christ, avec quelle allégresse !
Jaillit vivant de son tombeau.

 

Est-il vrai qu’il nous faut, Seigneur,
Mourir, pour renaître à la vie
Et qu’il n’est point d’âme ravie
Qui n’ait d’abord versé des pleurs ?

 

Alors, nous vous remercions
De cet hiver et de nos peines
Puisque le printemps nous ramène
A votre résurrection !

 

extrait de l'édition belge du journal Tintin (1951)

RESURRECTION


Jésus était mort, bien mort
Le centurion avait transpercé son cœur de sa lance.
Joseph d’Arimathie lui avit donné son tombeau
Et les gardes veillaient afin que les disciples
Ne vinssent pas, durant la nuit, enlever le corps.
Et cependant, le matin même du troisième jour,
Lorsque Marie-Madeleine vint au tombeau,
Elle vit que la pierre avait été renversée.
Elle vit un ange qui lui dit :
"Ne craigniez rien, Marie. Vous cherchez Jésus ?
Il n’est point ici. Il est ressuscité !"

 

extrait de l'édition belge du journal Tintin (1956)

RENCONTRE PASCALE


Si je vous rencontrais, Seigneur, en votre nuit,
Si mon corps, flagellé, croulait sous votre croix,
Si je sentais, mes os se broyer sous ce poids
Et si, de tant souffrir, j’étais capable aussi,


Si mon ami, soudain, s’approchait de ma lèvre
Et si, par ce baiser, il devait me trahir,
S’il reniait en moi jusqu’à mon souvenir,
M’abandonnant ainsi au péril des ténèbres,


Su je sentais au flanc la pointe de la lance
Et si ma bouche sèche au fiel noir s’abreuvait,
Si je perdais enfin le goût de l’espérance
Et si, de l’avenir, l’amour se retirait,


Aurais-je comme vous, Seigneur, en ce sommet
De haute solitude et d’indicible lie,
La force de sourire aux hommes que j’aimais
Et de les entraîner vers la source de Vie ?

 

extrait de l'édition belge du journal Tintin (1957)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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