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Le corps était conduit au cimetière dans un corbillard conduit par un ou deux chevaux. Chaque petite commune possédait un corbillard qui était loué à la famille.

Des tentures noires aux franges argentées étaient apposées à la porte d'entrée de la maison du défunt d'où partait le convoi ainsi qu'à l'entrée de l'église. On "rendait visite" au défunt qui reposait dans une pièce parées également de ce "type de décoration" et éclairée de cierges... Après la cérémonie religieuse, c'était le départdu convoi funéraire pour le cimetière.

 

Sur la photo ci-dessous à gauche: Une grande partie du village de Lorgies (Pas de Calais) était recouverte par les eaux quand, l'autre jour, il fallut portter en terre le corps de M. L., décédé. Le seul moyen de parvenir à l'église était d'emprunter une route complétement inondée. Alors, on vit ce spectacle : en tête, le corbillard; derrière : des bennes roulantes traînées par des tracteurs, et où se serraient les parents et les amis du défunt.

 

 

 

 

 

photos ci-dessus : Les funérailles de M. Devienne, en 1948, au cimetère de Bachy (Nord). Sur la photo de gauche, on peut reconnaitre notre dernier garde champêtre, M. Louis Quique, avec son képi.

 

 

 

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Il y a une chose plus forte que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants.

 

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publicité de 1938

 

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