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"Mademoiselle d'Armentières" est une chanson anglaise particulièrement populaire pendant la Première Guerre mondiale.

 

"Mademoiselle from Armentières" est une chanson interprétée par Line Renaud - paroles de Louis Gasté, musique de Pierre Guillermin (1952)

 

Mais elle a bien existé et est devenue célèbre pendant la Première Guerre mondiale (La Grande guerre) : Une serveuse d’un estaminet d’Armentières qui apporta du réconfort et donna du courage aux soldats britanniques qui s’étaient installés là en 1914, à 2 km du front. Elle s’appelait Marie Lecocq et fut immortalisée sous le surnom de "Mademoiselle from Armentières".

 

 

 

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Mademoiselle d’Armentières - un film de Maurice Elvey sortit en 1926 avec Estelle Brody, John Stuart et Gabriel Rosca.

 

Mademoiselle d’Armentières a été pour les soldaits anglais ce que l’immortelle "Madelon" a été pour les Poilus. Pendant plue de trois ans, le Tornmy britannique l’a chanté, d’Ypres à la Somme, sur les routes glorieuses de Belgique et de France, et la petite héroïne de France a été son réconfort et sa gaieté !

Marie n’a pas quitté les environs d’Armentières, où elle tenait une auberge avecc sa tante. Les soldats anglais idolâtrent la jolie Marie qui, prodigue, ne cesse de leur rendre mille petits services, toujours rieuse, optimiste encourageante. Un jeune sous-officier, Tommy, lui a déclaré son amour et Marie s’est promise à lui, pour après la tourmente.

Un iour, un officier des renseignements français vient trouver Marie. Il sait que l’on peut avoir confiance, et il lui demande sa collaboration pour démasquer les agissements d’un certain Branz, se disant citoyen neutre et vivant dans le village depuis 1912.

Ce Branz courtise Marie qui, instinctivement, le hait. Sur les conseils de l’officier, celle que les britanniques ont surnommé "Mademoiselle d’Armentières", attire Branz dans un piège et fait la preuve qu’il a des intelligences avec l’ennemi.

Pour obéir aux instructions qu'elle a reçues, Marie laisse entendre que, pour de l’argent, elle est prête à seconder Branz. Un soir, tandis qu’elle a caché l’espion dans une chambre de l’auberge, elle festoie avec un officier du Service des renseignements. Habilement, jouant l’ivresse, le gai compagnon de Marie livre les secrets de la plus haute importance. Ces secrets sont des renseignements faux que l'état-major allié veut faire parvenir aux ennemis.

Tout semble réussir à merveille... mais Tommy. amoureux, veut voir celle qu’il aime, et il est sorti de son cantonnement, après l’extinction des feux. Il a surpris Marie finissant de jouer sa scène avec l’officier et il lui dit toute sa douleur.

Mademoiselle d’Armentières ne peut pas se disculper, car l’espion peut les voir et les entendre. Elle sacrifie son amour à son devoir. Elle a promis de servir comme un vrai soldait, et rien ne compte sinon sa mission à accomplir jusqu’au bout !

Tommy la quitte, désespéré, le cœur brisé... et malgré tout sa souffrance, Marie l’a laissé partir.

Le lendemain, elle veut le voir pour tout lui expliquer, mais Tommy pleure, au cantonnement, et reste introuvable. Le soir, brusqueme, le contingent anglais part pour l’attaque.

C’en est trop ! Marie ne veut perdre ni l'estime, ni l’amour de celui qu’elle aime. Elle s’en va vers les premières lignes, guidée par l’affolante voix des canons dont le concert devient effroyable. Elle est surprise par des ennemis et emmenée, prisonnière, dans la casemate de l'officier des renseignements.

D’autres prisonniers sont là déjà, et parmi eux Tommy blessé. Au moment où elle va se précipiter vers lui, Branz, qui est là, la prend irrésistiblement par la main et la conduit à l’officier ennemi. Il lui présente sa principale collaboratrice. C’est à elle et à ses renseignements qu’on doit la victoire présente !

Tommy s’est levé. La stupeur est indicible. Il va crier sa haine, mais l’héroïne le devance. Elle préfère la mort plutôt que d’entendre l’atroce accusation de son fiancé.

— Vive la France ! crie-t-elle, et qu’on, me fusille à l’instant ! La scène est pathétique et, déjà, un revolver est braqué. Un obus vient défoncer la casemate. Les faux renseignements transmis grâce à Marie, portent leurs fruits. Les Français viennent d’effectuer la grande percée à l’aile droite britannique. C’est un sauve qui peut général. L’ennemi bat en retraite. Tommy et Marie sont retrouvés, à l’aube, par les Poilus victorieux qui fouillent la casemate détruite... et la paix ne tarde plus à sourire à ceux qui s’aiment.

Aujourd’hui, Mademoiselle d’Armentières vit à Londres. Elle est l’heureuse maman du fils de Tommy, un glorieux mutilé de la grande guerre.

 

 

Un officier demande à Marie sa collaboration - La jeune fille s’est "promise" au Tommy - Branz courtise Marie qui le hait

 

 

un autre article publié en décembre 1927 et concernant ce même film :

 

MADEMOISELLE D’ARMENTIÈRES

 

Aux environs d’Armentières, les soldats anglais sont les clients coutumiers d’un magasin que la guerre a transformé en buvette. La nièce de la propriétaire y fait l’office de servante. On l’a surnommée Mlle d’Armentières. Elle a de nombreux soupirants parmi lesquels le "tcmmy" Mlle d’Armentières a de nombreux soupirants Bob Roberts qu’elle préfère à tous, et

Brantz, un cultivateur de l’endroit. Or, ce Brantz est soupçonné d’avoir des intelligences avec l’ennemi. Pour s’en assurer, le capitaine Ollister, du Service de Renseignements, voyant son empressement auprès de la jeune servante, conseille à celle-ci d’accepter un rendez-vous du paysan. Elle se rend donc chez lui. Et Bob l’y voit aller. Brantz est bien un espion. Il demande à celle qui est venue d’être aimable surtout avec les officiers et de tirer d’eux tous les secrets possibles relatifs aux mouvements de troupes ; ce sera bien payé. Le capitaine Ollister, averti, arrange en conséquence une scène d’indiscrétion avec Mlle d’Armentières. Elle fait cacher Brantz dans un cabinet particulier, puis elle y vient avec le capitaine qui feint de se griser et raconte qu’une attaque aura lieu le 15. Cependant, Bob, qui n’était pas du complot, surprend Mlle d’Armentières avec l’officier et ne doute plus de son indignité. Il monte sur la ligne de feu après l’avoir maudite. Car l’attaque annoncée n’était pas tout à fait fictive. Elle s’est produite pour attirer sur un point l’ennemi faussement instruit, tandis que le gros de l’armée va opérer la percée par ailleurs. Alors Mlle d’Armentières s’aventure dans les tranchées à la recherche de son bien-airné, dont elle ne peut supporter le mépris. Des soldats allemands la trouvent et l’emmènent dans la casemate de leur chef. Là, elle rencontre Brantz. Bientôt survient Bob fait prisonnier, et la jeune fille peut se disculper. Aussitôt une lutte terrible s’engage entre Bob et le traître à laquelle met fin la chute d’un obus, qui les ensevelit à moitié. Mais les Français, victorieux maintenant, les découvrent et la paix va sourire enfin au bonheur de ceux qui s’aiment.

 

Si Mlle d’Armentières emprunte l’essentiel de son sujet à une des phases de la grande guerre, on peut dire que l’action mélodramatique s’y confond heureusement avec l’humour et que le scénario, parfaitement construit, donnera, lors de la vision du film, toute satisfaction au public. L’interprétation réunit les noms de Estelle Brody, John Stuart et Gabriel Rosca. Les décors, enfin, ont été composés avec un soin minutieux.

 

Mlle d’Armentières a de nombreux soupirants

 

 

Après l'attaque

 

 

Prisonnier !

 

 

Mlle d’Armentières s’aventure dans les tranchées

 

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