ACCUEIL | LE NORD ET UN PEU DE BELGIQUE | MALO LES BAINS

 

 

 

 

 

 

MALO LES BAINS NORD FRANCE

 

La digue de Malo-les-Bains

 

 

MALO-LES-BAINS DANS LE PASSE

MALO LES BAINS CARNAVAL 1930 CORTEGE REUZE

 

 

La famille de Reuze, géant de Dunkerque, suivie de Reuze-Papa, de Bergues, et des Compagnons de Lamartine, défilant sur la digue de Malo-les-Bains, avant de s’engager dans les rues de la cité. (juillet 1930)

 

 

MALO LES BAINS 1932

 

En août 1932, la Grande Semaine de l'Enfance se termina pas un joyeux défilé sur la digue. Sur la photo on peut voir la grande marche enfantine précédée par la fanfare.

 

 

MALO LES BAINS DUNKERQUE 1934

 

Malo-les-Bains vu du ciel (1934). Superbe station balnéaire dont le développement s’affirme chaque année. On la qualifiait de Reine des plages du Nord.

 

________________________________________

 

 

publicité de juin 1913

 

________________________________________

 

 

deux publications de 1919

 

Les boches de Malo-les-Bains...

 

Des équipes de prisonniers boches sont occupées, à Malo-les-Bains, au déblaiement de la digue, qui, depuis cinq ans, a disparu, en partie, sous des montagnes de sable.

Ces sujets d’outre-Rhin, ici comme ailleurs, se hâtent lentement ; pour mieux dire, ils ne font rien ! Mais ce qu’il y a d’intolérable, c’est qu’à l’heure du bain, ils prennent leurs ébats sous la vague et sur la grève !!!...

Ne pourrait-on pas intaller un "casino" pour ces messieurs, où il y aurait des jeux, des divertissements, des "délicatesses" et sans doute, aussi, de jolies femmes ?

Pendant qu’on y est !...

 

La vie chère à Malo-les-Bains...

 

Malo-les-Bains tient le record de la vie chère..., ou tout au moins un Malouin, de Dunkerque, veut en être le recordman...

Un certain directeur d’un Institut, bien maritime, puisque tout proche de la mer, et qui, dans la saison balnéaire, se transforme en hôtel, a, pour ses clients de passage, des tarifs princiers que méconnaissent les Palaces de la Côte d’Azur.

Qu’on en juge :

1 bifteck froid, 1 oeuf sur le plat, 1 /2 livre de pain, 1 carafe de bière, 1 chambre d’un lit, 1 petit déjeuner, le tout pour 45 francs.

Pour un souper froid et une nuit, c’est pour rien, on en conviendra ! Qu’on se le dise !

 

________________________________________

 

Marchand de glaces et buvette sur la plage

 

________________________________________

 

 

1919 : Le Tourisme dans le Nord et la Plage de Malo-les-Bains

 

La saison balnéaire va s’ouvrir dans quelques semaines. Avec la belle saison, les plages de la côte française, de Boulogne, Paris-Plage, Deauville,Trouville, etc., et, chez nos voisins plus au Nord, Ostende et Blankenberghe, vont se garnir de visiteurs. Ces villes vont, pour la seconde fois depuis l’armistice, s’enrichir et prospérer. Les baigneurs qui descendent à Deauville ne sont pas des nouveaux pauvres, n’est-ce pas ? Ils ne demandent qu’à dépenser leur argent, et, surtout, comme le faisait observer dernièrement un membre du Touring-Club, "à en avoir pour leur argent".

 

Dans les villes précitées, où rien n’a été touché par la guerre, où ce qui a été détérioré, a pu être rapidement remis en état, ils trouveront facilement ce qu’ils désirent. Mais songe-t-on à Malo-les-Bains ?

Notre belle plage septentrionale, qu’à juste titre on surnommait avec fierté "la Reine des plages du Nord", sera-t-elle prête à recevoir ses visiteurs de l’été 1920 ? Hélas ! il ne semble pas qu’on ait fait grand’chose pour rénover cette magnifique station balnéaire, jadis si accueillante à ses habitués dont la plupart étaient des Lillois, des Roubaisiens et des Tourquennois.

L’an dernier, elle a pu, — tant bien que mal, — faire une saison médiocre. Si l’on en juge d’après les apparences, celle de cefte année ne sera guère meilleure. Ce qu’il y avait de plus attrayant à Malo, après la plage, c’étaient la digue, le Casino, le Kursaal. La ville, par elle-même, est assez monotone et ne retient que très peu de touristes. Or, meurtris par cinq années de guerre et de bombardement, les édifices que nous citons sont restés dans un état plutôt lamentable.

Le Casino, touché en 1915 par un obus allemand ne commence à être réparé que maintenant. Par suite des travaux qu’on y fait, la terrasse et l’hôtel lui-même ne seront pas utilisables cette saison.

La digue ne présente pas un meilleur aspect. Envahie par les sables qui s’y amoncèlent sur un long parcours en dunes vieilles de cinq ans, défoncée sur toute sa longueur par le passage des camions et même des canons, elle mériterait une réfection totale, — et urgente.

Certaines villas sont enlisées dans le sable jusqu’au premier étage. Pour enrayer la marche envahissante de ces montagnes mouvantes, l’an dernier, des mesures furent prises. On chargea quelques équipes de P. G. de rejeter à la mer, à l’aide d’un Decauville, le sable superflu et encombrant. Mais un Syndicat ouvrier ayant protesté contre ce travail qui aurait dû être effectué par la main d’œuvre civile, les P .G. furent retirés, et le sable regagna le terrain perdu. S’occupera-t-on enfin de la "libération" complète de la digue ? Nous le souhaitons. Pour le moment, elle ne présente pas un aspect bien esthétique.

Quant aux hôtels, ils sont en nombre très insuffisant. Mais si l’autorisation demandée par le Comité d’initiative de construire "en dur" dans la zone militaire, a été accordée trop tard pour qu’on ait eu le temps de bâtir cette année, peut-être commencera-t-on, pour plus tard, la construction de nouveaux hôtels ? Il ne faut pas perdre de vue que ce sont les hôtels qui font la richesse et l’importance de la plage de Boulogne, par exemple, plage qui, en elle-même, est bien moins belle et bonne que celle de Malo.

Quoi qu’il en soit, sans préjuger de l’avenir, la reconstitution de notre plage du Nord n’a pas avancé d’un pas depuis la saison dernière.

— Mais, nous dit-on, il y a d’autres reconstitutions à faire, et beaucoup plus urgentes...

Possible ! Songez pourtant que, là comme partout, beaucoup d’intérêts sont en jeu. Derrière une plage, il y a toute une ville, une cité laborieuse qui veut vivre, il y a des industries, des commerces qui ne demandent qu’à prospérer. Qu’on songe à tous ces intérêts, et on s’apercevra que la reconstitution de la plage de Malo-les-Bains n’est pas la dernière à envisager.

Qu’un effort soit donc fait pour que le Nord ait, en Dunkerque, un grand port : pour qu’il ait aussi une belle station balnéaire. Nous reconnaissons volontiers la bonne volonté des pouvoirs publics et du Comité d’initiative de Dunkerque-Malo, mais disons aussi que si l’on veut arriver à réaliser une saison moyenne cette année, il convient de se presser !

 

Jules Gallos.

 

 

 

 

1919 : Malo-les-Bans, la plus belle plage du Nord, est dans un piteux état !

 

La photographie de gauche représente la digue ensablée; celle de droite, le casino, démoli par les bombes allemandes ; on peut, par ses documents, se rendre compte que rien n’a été fait, depuis l’armistice, pour reconstituer le plus beau centre balnéaire et touristique du Nord. Cependant, pendant un an, des "boches" y séjournèrent, mais leur seule occupation était d’y prendre l’air et... des bains...!

 

 

________________________________________

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  ACCUEIL | LE NORD ET UN PEU DE BELGIQUE | MALO LES BAINS

 

 

bachybouzouk.free.fr