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PREMIERE FOIRE AUX CHEVAUX - 1911

 

Le 28 novembre s’est tenue, sur l’Esplanade de Lille, la première Foire aux Chevaux organisée par la municipalité de Lille avec le concours des diverses sociétés agricoles. Son succès a été très vif puisqu’elle a réuni plus de 600 bêtes appartenant aux différentes catégories de chevaux de gros trait, de trait léger et de voiture. L’ensemble représentait une valeur marchande de 6 à 700.000 francs. Les affaires un peu lentes le matin, furent plus animées l’après-midi ; les prix de vente étaient assez élevés. La moyenne oscilla entre 1.000 et 1.200 francs mais certaines bêtes dépassèrent 1.800 francs ; quelques-unes approchèrent même 3.000 francs. On notait des chevaux boulonnais, types du cheval de trait trotteur, des ardennais, des brabançons, mais le cheval du pays dominait ce qui est une récompense et un encouragement pour M. Monasrrat, notre distingué vétérinaire départemental et le Stud-Book qui, depuis quelques années, font de grands efforts dans le but de créer chez nous la race dite de trait du Nord qui oriente l »levage du cheval vers le cheval puissant, capable d’agir par le poids et la masse tout en présentant une noble beauté de formes.

 

1911 lille foire chevaux horses market

 

 

EN 1913

 

Présentation de chevaux de trait.

 

 

 

Extraits d'un article de presse locale de mai 1913

 

La foire aux chevaux bisannuelle que l’administration municipale a créée à Lille est devenue une manifestation hippique indispensable et l’on peut se demander comment son utilité ne soit pas parue plus tôt aux organisateurs.  Le succès qu’avaient obtenu les deux foires précédentes ne laissait aucun doute sur la réussite de celle du mois de mai : c’est en effet l’époque où les cultivateurs sont le plus libres et peuvent amener facilement leurs bêtes sur le marché.

 

De nombreux acheteurs étrangers  - belges  et allemands, principalement  -  étaient présents sur ce marché très animé. Quelques camelots vendaient soit des rivets, soit des objets d’utilité plus ou moins contestable, mais dont le bagout attirait à chaque instant pas mal de désœuvrés qui formaient autour de l’éventaire un cercle imposant. Quelques marchands de victuailles n’eurent pas à regretter leur journée et firent également d’excellentes affaires.

 

 

Les chevaux de M. Lowagie d'Arras - L'arrivée au contrôle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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