ACCUEIL | LE NORD ET UN PEU DE BELGIQUE | A BACHY - LES ANNEES 1920 |
Quelques événements s'étant déroulés à Bachy ou concernant des habitants de Bachy.
c'était en 1920
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Conférence avec projections lumineuses.
Dimanche prochain 21 couvant, à 16 h. 30, M. le chanoine Delsaux, secrétaire général des Œuvres diocésaines, donnera, dans la salle des Fêtes de l'estaminet Lubrez, une
Il fera passer succéssivement sur l'écran de superbes tableaux sur les manifestations de Lourdes, les miracles et les pèlerinages. Au cours de la conférence des chants de circonstance seront exécutés par un groupe de jeunes filles.
Le prix des places est fixé à 0,50
mars 1920
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mai 1920
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Erection d’un monument aux Morts de la guerre.
Dimanche dernier, eut lieu, à Bachy, l'inauguration du monument élevé à la mémoire des Enfants de la commune tombés sur les champs de bataille. Les nombreuses sociétés des localités voisines avaient répondu à l’appel de la Municipalité et étaient venus rehausser de leur présence l’éclat de cette cérémonie.
Vers 15 h., les différentes sociétés, réunies à, l’estaminet du "Vent-de-Bise", siège de l’Assocèation des Anciens Combattants, défilèrent en ordre parfait et se rendirent au pied du monument accompagnées d’une foule nombreuse de parents, d’amis et d’étrangers venus pour témoigner leur gratitude envers les morts du la guerre et donner une marque de sympathie à ceux qui les pleurent. Plusieurs discours, empreints du plus pur patriotisme furent prononcés à la gloire des héros de Bachy.
Lés sociétés de musique exécutèrent à tour de rôle leurs meilleurs morceaux. Les gymnastes de la société de Cysoing furent frénétiquement applaudis dans l’exécution de mouvements aux barres parallèles et à la barre fixe.
A l’issue de la cérémonie patriotique, un salut des Morts fut chanté à l’église. Une foule nombreuse en remplissait les nefs et priait avec ferveur pour les héroïques victimes de la guerre. Les chants de circonstance furent exécutés avec âme par la Chorale des hommes de la paroisse St-Vincent de Paul de Lille, sous la direction de M. l’abbé Vandenbavière.
Cette prière du soir fut le digne couronnement de la journée de la reconnaissance et du souvenir.
3 octobre 1920
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jeudi 29 mai 1924
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août 1924
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Chaque soir, le train qui arrive en gare de Bachy, à 21 h. 37, est garé sur une voie, où le lendemain matin, une machine belge vient pour îe départ, à 5 h. 56. Mardi soir, deux douaniers, en service de nuit, Lesage Emile et Pradalier Biorie se rendirent pour acomplir leur fonction, l’un à la tête du train, l’autre sur les voies. Le train refoulé, les employés regagnèrent les bureaux de la gave, mais Pradalier Pierre, attendit, vainement son collègue.
Inquiet, de ne l’entendre, ni revenir, ni répondre aux appels, il revint sur ses pas, et se trouva tour à coup devant un horrible spectacle. Couché à travers la voie, la tète séparée et le bras droit sectionné, les pieds embarrassés dans des ronces, Emile Lesage gisait. Aussitôt, les hommes de îa gare arrivèrent pour ramasser les membres épars du malheureux, et le triste cortège s’en vint jusqu’au corps de garde, où l’on déposa la dépouille.
Aucun témoin ne pouvait donner des renseignements. Voici l’hypothèse qui a été émise : De service dans les voies, Emile Lesage voulut, se garer pour le passage du train refoulé ; les pieds se prirent dans des fils de ronce et il trébucha. Il n’eut pas le temps de se dégager D’ailleurs il porte au front un trou et une coupure à l'arcade sourcilière, qui laissent supposer que la chute occasionna un étourdissement.
Emile-Lesage, âgé de 40 ans, était originaire de Runegies. il habitait la caserne des douanes de Bàchy, et il était marié et père de deux enfants. Mme Lcsagne n’était nullement inquiète sachant son mari en service de nuit. On juge de sa douleur, le lendemain matin, quand enfin 'es düuaniers accomplirent leur triste mission.
avril 1925
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Le Circuit Minier et Métallurgique du Nord de la France (2e étape) - passage à Bachy
14 juillet 1925
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juillet 1925
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mars 1927
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CADEAU DE NOCES ANTICIPE
Albert Séverin. 37 ans, cabaretier à Bachy, constatait qu’il avait été la victime d’un vol dans la soirée de dimanche. Il porta plainte à la gendarmerie, déclarant que son comptoir avait été soulagé d'une somme d’environ 40 francs. Avec une dizaine d’amis, il avait passé la soirée dans un autre estaminet, lorsque son futur beau-frère, Lucien Fournier, 22 ans, ouvrier d’usine, habitant Bachy, s’absenta durant une heure environ.
Les soupçons se portèrent sur lui, et les gendarmes, s’étant dissimulés dans le tramway, eurent vite fait de le découvrir, alors qu'il revenait de son travail et, très aimablement, le prièrent de descendre à la gendarmerie de Cysoing. Adroitement interrogé, il finit par avouer qu’il était, l’auteur de ce vol.
Il a été conduit à Lille mardi à 13 heures.
janvier 1928
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La Semaine Sainte 1928
1er avril, Dimanche des Rameaux : à 7 h, du soir, à la Maison d’Œuvres, conférence avec projections lumineuses, par le R. P. Urbain, supérieur des Franciscains de Tournai.
2 avril, Lundi Saint, à 20 h., à l’église, beau sermon de circonstance qui commencera la Retraite Pascale, par le R. P. Lhermitie.
3 avril, Mardi Saint : à 8 h. du soir, sermon et instruction sur un sujet on ne peut plus actuel
4 avril. Mercredi Saint : Jour des Confessions. Le matin, à 11 h 30. pour les petites filles. L’après-midi à partir de 3 h., pour les dames et les jeunes filles en vue de la Communion du lendemain. Le soir, à 4 h. 30, pour les garçons.
5 avril. Jeudi Saint : Anniversaire de l’institution do la Sainte Eucharistie ; i 5 h. 30, j aus. ouverture de l’église ; à 7 h., messe de Communion ; a 8 h., messe solennelle du jour, avec procession au Sépulcre. Toute la journée, à partir de 9 h.., Adoration; à 8 h. soir, sermon impressionnant sur la passion de N.-S. J.-C.
7 avril. Vendredi Saint : Anniversaire de la mort de N.-S. J.-C.. ; à 8 h., matin. Service-Dieu, messe des Présanctifiés et Adoration de la Croix ; à 3 h., Chemin de Croix pour les enfants ; à 8 h soir, à la Maison d’Œuvres, grande conférence avec projections lumineuses sur le mystère du jour.
8 avril. A partir de 3 h., confession réservée spécialement aux hommes.
8 avril. Solennité de Pâques : Résurrection de N.-S. J.-C. ; à 5 h. 30. ouverture de l’église; à 8 h., messe basse; à 10 h., grand’messe solennelle avec sermon ; à 3 h., vêpres solennelles en faux bourdon exécutées par la Maîtrise paroissiale et la Chorale des jeunes filles, à 7 h. soir, à la Maison d’Œuvres, clôture de la Retraite pascale par une belle conférence agrémentée de projections et de vues cinématographiqiues.
avril 1928
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mai 1928
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Communions solennelles. — Dimanche 6 mai, messes à 8 h. et 10 h. ; vêpres à 4 h. Réunion des enfants à la salle Paroissiale, à 7 h. 45, pour de là se rendre en groupe jusqu’à l’église.
mai 1928
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L’odyssée de deux enfants
Lundi matin, les époux Cardon, demeurant près de l’église de Bachy, prenaient la route départementale de Saint-Amand à Lille, en compagnie de leurs enfants, Yvonne, 8 ans et Gustave, 3 ans. Arrivés à Cysoing, au lieu-dit "le Tonkin", ils donnèrent l’ordre aux deux mioches de s'asseoir sur le bord de la route et d’y attendre leur retour.
Le premier moment de liberté parut court aux deux innocents et, sans souci, ils se livrèrent aux jeux de leur âge. Les heures cependant succédaient aux heures. La faim les tiraillant, ils prirent le parti le plus sage et gagnèrent la ville, où ils arrivèrent sur la Grand’Place vers 16 h. N’ayant pas d'autre ressource, ils se mirent. à pleurer et cette attitude intrigua les passants.
Mlle Mouton, demeurant rue de Lille, à qui ils contèrent leur histoire, les fit entrer chez elle et leur servit à goûter. La foule se rassemblait aux abords de l’imprimerie, quelques conscrits, dont la sébile était encore garnie, firent tomber quelques piécettes dans la main des abandonnés et, réconfortés par la charité dont ils étaient entourés, les deux enfants se laissèrent conduire à la Mairie afin d’y passer la nuit.
Vers 21 h. 30, la mère se présentait au garde-champêtre pour les réclamer. Ni elle, ni son mari n’avaient oublié la visite des estaminets et c’est dans un triste état que les pauvres petits revirent leurs parents. Avec eux, ils reprirent la route de Bachy, où ils retrouvèrent le logis, l’abri, mais non, il faut le craindre... le bonheur.
juin 1928
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