Quelques événements s'étant déroulés à Bachy ou concernant des habitants de Bachy.

LE 14 JUILLET A BACHY

La fête sera annoncée la veille par le son des cloches ainsi que le jour à 6 heures du matin.

La veille, à 9 heures du soir, retraite aux flambeaux par les trompettes.

Le jour, à 3 heures précises, prmenade scolaire jusqu'àu hameau d'Hôtel.

Composiition du cortège :

1. Société de musique Ste-Cécile

2. élèves de l'école de garçons et de filles

3. Association amicale des Anciens Elèves

4. société de trompettes "les Bons Vivants"

5. un détachement de douaniers

6. conseillers municipaux et membres du Bureau de bienfaisance

7. une délégation de toutes les sociétés de la commune.

A 5 heures, à l'école de garçons, allocution et remise solennelle des certiucats d'études primaires aux lauréats garçons et filles 1901.

A 6 heures, tirage d'uue tombola au profit des élèves des écoles.

A 7 heures, grand concert donné par la musigue et les trompettes.

Les établissements communaux seront pavoises et illuminés.

Capture de fraudeurs à Bachy

Dimanche matin, vers une heure et demie, M. le capitaine Vermeulen, de Cysoing, et le lieutenant Canard, de Bachy, en compagnie de plusieurs préposés, ont surpris, vers Planard, une bande de fraudeurs qui cherchaient à introduire de la. contrebande.

Les fraudeurs ont pris la fuite en abandonnant leurs ballots. Cependant, les préposés Degroote, Lescamps et Quidez ont arrêté trois des fugitifs. Ce sont les sieurs : Adolphe Dérégnaucourt, 40 ans, journalier, né et domicilié à Cappelle ; Léon Dufour, 19 ans, brassier, né à Rumilly, et domicilié à la Glanerie (Belgique), et J.-B. Wipliez, 27 ans, journalier, né à Marchiennes-Campagne, et domicilié à Rieulay. Les ballots de tabac saisis représentent une valeur de 3,425 francs.

Les trois fraudeurs ont été conduits à la prison de Cysoing, puis transférés à Lille.

Un bûcheron écrasé sous un arbre

Un accident qui pourrait avoir des suites mortelles s'est produit à Bachy, dans les circonstances suivantes : On travaille actuellement dans la pâture de M. Charles Brocquart, à l'abatage des arbres. Mercredi, vers onze heures et demie, l'un des ouvriers occupés à cette besogne pour le compte de M. Scarlakens, M. Louis Mouton, âgé, de 50 ans, avait scié à demi un arbre d'assez forte dimension, lorsque celui-ci, soudain se renversa du côté opposé, de sorte que le bûcheron n'eut pas le temps de se garer et fut atteint par la lourde masse qui le projeta sur le sol. Lorsqu'on se précipita au secours de l'infortuné; celui-ci ne donnait plus signe de vie.

Grâce aux soins empressés qui lui furent prodigués, il reprit peu à peu possession de ses sens. On le transporta à son domicile avec beaucoup de ménagements, où M. le docteur Lecouffe vint l'examiner. Le praticien redoute une fracture du bassin et des contusions internes ; il ne peut, quand à présent, se prononcer sur les conséquences que pourrait entraîner cet accident, attendu que des complications sont toujours à redouter dans pareil cas.