ACCUEIL | LE NORD ET UN PEU DE BELGIQUE | NOUVEL AN EN FLANDRE (1932)

 

 

 

 

Dans certaines maisons de Flandre, on retourne des crêpes sur la poêle jusqu’aux premières heures du matin. Un mois à l’avance, fillettes et garçonnets ont appris dans les écoles des compliments qu’ils répètent tous les jours.
A Bergues, la nuit même du Nouvel An, un chanteur montait, il y a quelques années encore, au sommet du Beffroi. Il clamait dans un porte-voix l’année nouvelle. Des gens se levaient aux douze coups de minuit pour entendre la chanson flamande.
Les patrons reçoivent leurs ouvriers. Tout le monde fraternise, le verre à la main, en grignotant des gaufres. Les facteurs apportent leur courrier au petit trot en élargissant leur sourire quotidien.
Puis, on vous fait des surprises. Vous apprenez qu’un tel et un tel qui viennent vous souhaiter la bonne et heureuse année sont vos cousins. Ce n’est pas vrai . Mais vous n’avez pas le droit de faire l’étonné.
Les grands parents reçoivent leurs enfants et leurs petits-enfants. Ces souhaits, une fois débités, on s’embrasse. Et les enveloppes gonflées de billets font leur apparition.
Enfin, dans les cafés, c’est la tournée à l’œil pour les habitués et même pour les meilleurs clients… le droit d’embrasser la maitresse de maison.

 


Extrait d’un article signé Jacberg  (probablement le pseudonyme d’un Jacques de Bergues) et publié dans un quotidien régional en décembre 1932.

 

BERGUES FLANDRE NOUVEL AN NEW YEAR

 

Jérome Brangers, le dernier Berguois qui, après la Grande Guerre, ressuscita la coutume des souhaits flamands chantés du haut du beffroi après les douze coups de minuit. – Maintenant c’est à 8 heures du matin que la nouvelle année est annoncée aux Berguois par un concert de carillon que donne M. Paul Nicolas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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