ACCUEIL | LA MUSIQUE | POPPYS (1971)

 

 

 


 

 

 

Disque BARCLAY 61.417 L

 

Non, Non, Rien N'a Changé
Love, Lioubov, Amour

 

 

 

 

 

 

un refrain bien connu :

Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué
Hey ! Hey ! Hey ! Hey !

 

 

Ci-dessous, extrait d'un article paru dans un quotidien suisse (1973) :

 

Ils sont 17 garçons entre 12 et 15 ans, venus de Gennevilliers et d'Asnières. Ce sont des écoliers dont la principale distraction est de chanter. Chaque semaine, ils se réunissent dans un local qui leur est attribué par la municipalité d'Asnières, cette dernière soupçonnant chez eux un immense talent, les aide à découvrir toutes sortes de musiques allant de Mozart aux Beatles ; souvent le dimanche ils vont de paroisse en paroisse animer les messes avec des chants nouveaux, rythmés, que les fidèles reprennent en chœur. Malgré leur jeune âge, ils ont déjà pris conscience des problèmes humains, qui caractérisent notre époque ; c'est avec simplicité et conviction qu'ils chantent cet espoir de paix et d'amour fraternel que leurs aînés cherchent depuis si longtemps.


Avec Noël 70 et Non, je neveux pas faire la guerre, leur premier disque, les Poppys gagnent en un temps record, les premières places du Hit-Parade, mieux encore Non, non rien n'a changé se vend à plus d'un million d'exemplaires. Cette chanson leur vaudra un disque d'or remis par Charles Aznavour, au cours de l'émission Cadet Rousselle. Cependant malgré les exigences et les difficultés qu'imposent un tel succès, les Poppys concilient bien sagement leur vie scolaire, familiale et professionnelle ; ils savent rester un groupe très uni, très joyeux, où jalousie, différence de classe ou de race n'ont aucune place.

 

A l'occasion des fêtes des mères, ils enregistrent un chant à la gloire de toutes les mamans : Halleluia Maman. Sur le même simple est gravée leur première chanson d'amour Isabelle je t'aime. La tournée qu'ils effectuent  avec Mireille Mathieu, lors de leurs grandes vacances est triomphale. Elle confirme leur popularité. Pour la rentrée, un nouveau 45 tours sort dans le commerce Des chansons pop et Non, ne criez pas, dans cette dernière ils se révoltent contre le divorce et contre les problèmes des parents désunis.


Pour Noël 1971, nous retrouvons les Poppys dans un album qui réunit leurs principaux titres et où ils donnent une interprétation toute particulière du fameux Let the sunshine in tiré de la comédie musicale Hair. Au mois de février 1972, continuant de traiter les sujets d'actualité, ils nous proposent Jésus Révolution et Liberté Liberté. Pour l'été 1972, les Poppys nous offrent un style tout à fait différent de ce qu'ils ont accompli jusqu'à présent. Une expérience est  tentée dans La vie, c'est si joli, blues chanté par Bruno. Le son Poppys est radicalement changé ; les paroles bien qu'elles soient toujours actuelles et réalistes sont cette fois-ci très optimistes. Des Poppys se détachent six solistes : Harry, Bruno, Pierre, Olivier,  Jean-Pierre et  Christophe.

 

Pour Noël 1972 et le début de l'année 73, les Poppys nous sont revenus encore plus en forme que jamais avec Bonheur et surtout Septembre noir, décembre blanc. Ils sont toujours aussi près de la vie et il est merveilleux de voir les gosses se pencher avec tant de réalisme sur les problèmes de la vie. Il y a beaucoup d'adultes, qu'ils soient politiciens, PDG ou balayeurs qui feraient bien d'écouter plus souvent les Poppys.

 

 

 

 

 

 

 

 

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