ACCUEIL | LA MUSIQUE | MICHEL FUGAIN (1986) |
Disque TREMA – 410.382
Viva La Vida
Viva La Vida (Instrumental)
Ci-dessous, un article paru dans un quotiodien suisse (novembre 1993) :
Tantôt habité par le démon du rythme, comme au temps de son fameux "Big Bazar", tantôt mélancolique quand il chante l'amour ou son pays d'adoption, la Corse, Michel Fugain a conquis le cœur de tous les Neuchâtelois, samedi soir au temple du Bas. C'est que l'homme, merveilleux poète, est attachant. Et ses chansons, qu'elles soient anciennes, que les spectateurs connaissent entièrement par cœur et reprennent forcément en chœur, ou toutes nouvelles, vous font vibrer jusqu'au plus profond de vous-mêmes.
Chanteur, en solo ou s'accompagnant à la guitare ou au piano, Fugain est aussi un fantastique comédien. Appuyé par un groupe de très grande qualité — claviers, guitare, basse, saxo et harmonica, batterie et deux choristes —, à quoi s'ajoutent une bonne sono et un éclairage parfaitement orchestré —, son spectacle est total, à la fois musical et visuel, et aussi plein d'humour.
D'emblée pris dans un véritable tourbillon, quand s'égrènent les premières notes, le spectateur se sent comme transporté dans un monde extraordinaire. Que ce soit dans "Fais comme l'oiseau", "Comme un soleil", "Les années guitare", "A quoi ça sert l'amour" ou encore "Viva La Vida", autant de succès connus et appréciés, la communion entre l'artiste et la salle est complète. A un point tel que samedi soir, lorsque le tour de chant était normalement terminé, les spectateurs n'ont plus voulu lâcher leur idole. Et c'est debout, en tapant dans les mains, qu'ils ont chanté les refrains des chansons offertes en guise de supplément, "Le chiffon rouge", demandée expressément par la salle et interprétée acappella, les très connues "Je n'aurai pas le temps" ou encore "Chante, la vie chante", constituant un final de choix. Michel Fugain, samedi à Neuchâtel, ce fut vraiment la fête.
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