Une fois par semaine, le marchand ambulant passait par les rues du village pour vendre son poisson. Dans les années 50 et 60, c'était en caisse de bois remplie de glace pilée, que le poisson arrivait de la côte (Boulogne sur Mer). Le poisson qui était le plus vendu - peut-être parce que son prix était plus abordable pour les gens du village - était le hareng.
Le vendredi était donc, pour beaucoup de gens, le jour du poisson, même si ce n'était pas par conviction religieuse...
Les harengs étaient cuits au grill, accompagnés de pommes de terre et d'un peu de persil.

INFOS SUR LE HARENG

On connait soixante espèces de harengs réparties dans toutes les mers,; deux seulement sont des côtes d'Europe : le hareng commun commun et le hareng de la mer noire.
Le hareng commun est bleuâtre, avec des flmancs et le ventre argenté. Répandu dans l'Atlantique nord et dans la Manche, il ne déapsse guère l'embouchure de la Loire.

Les harengs adultes apparaissent par banc de millions d'individus qui semblent se diriger du nord au sud, pour pondre dans la Manche vers le milieu de l'hiver. Chaque femelle pond plus de 60.000 oeufs. La pèche du hareng a été pratiquée de tous temps, par les pêcheurs des côtes. On pêche ces poissons à l'aide de grands filets ammelés harenguières.

d'après une "image" d'école de 1929 (ci-dessus à gauche) - à doite : les "harenguiers", dans le port de Boulogne-sur-mer, prêts à partir pour la pêche (1933)