La facilité d’emploi réside dans le mode de chargement. Plus besoin d’enclencher le film dans la bobine réceptrice. Plus de risque d’ouverture de l’appareil avec un film non rembobiné. La pose du chargeur Kodapak est rapide et ne nécessite que quelques mouvements sur le levier d’armement pour amener le film en position.

Lorsque la dernière vue du film a été prise, aucun rembobinage n’est nécessaire : il suffit de sortir le chargeur Kodapak pour l’envoyer au développement.

La sensibilité des films (64 ASA) permet de prendre des photographies même en couleurs dans des conditions lumineuses médiocres. Quatre sortes de chargeurs sont déjà en vente : Kodachrome X, permettant de faire 20 diapositives  montées pour être utilisées avec les mêmes appareils de projection que les diapositives 24x36 (le chargeur : 15, 39 F, frais de développement compris) ; Ektachrome X, de 20 diapositives (le chargeur : 9,73 F) ; Kodacolor X, permettant de faire 20 photos en couleurs tirées sur papier (le chargeur : 4,36 F) et Verichrome Pan X pour 20 photos en noir et blanc (le chargeur : 1,97 F).

L’appareil INSTAMATIC 100 permet de prendre des photos très nettes de 1 m 20 à l’infini. Léger et de petites dimensions (10 cm de long sur 5 cm de large et de profondeur), il est muni d’un petit flash escamotable dans lequel peut être stockée une lampe miniature. Enfin ce qui est appréciable, son prix est véritablement modique : 88 F.

Le modèle INSTAMATIC 50 , lancé en même temps en 1963, ets sans flash incorporé (prix : 49,50 F). Les modèles 300 et 400 plus perfectionnés, équipés d’une cellule couplée au diaphragme qui règle automatiquement l’ouverture et d’un signal apparaissant dans le viseur en cas de luminosité insuffisante (Prix : 266 F et 316 F)

PHOTO A :Une simple poussée sur le bouton de verrouillage latéral, et voilà l’INSTAMATIC ouvert, prêt à recevoir un chargeur Kodapack.

PHOTO B : Pas d’erreur possible lors de la mise en place du chargeur Kodapack dans l’INSTAMATIC : en raison de sa forme dissymétrique, il peut s’emboiter que s’il est tourné du bon côté.

PHOTO C : quelques secondes ont suffi pour charger l’INSTAMATIC. Maintenant, il est prêt à fonctionner : sans régalage d’aucune sorte, il suffit de bien cadrer, dans le viseur, la scène  que l’on veut photographier et,  en tenant fermement l’appareil pour ne pas bouger, d’appuyer lentement et à fond sur le déclencheur.

adaptation de l'article de P. Louis paru dans le journal Tintin (1963)

Les premiers INSTAMATIC furent vendus en 1963. Pour le flash, on devait utiliser des ampoules de flash classiques. Par la suite, les appareils ont évolué et recevaient le Flash Cube qui tournait automatiquement et permettait de prendre quatre photos avec flash sans manipulation particulière. Tout était fait pour rendre la photo facile, sans risques. Les jeunes enfants pouvaient avoir leur appareil pour prendre des photos entre copains, en colonie,...

Ces appareils pratiques furent remplacés par les appareils jetables qui génétérent plus de déchets plastiques !