Le Français Barthélémy Thimonnier inventa, en 1830, la première machine à coudre fonctionnant de manère régulière et pratique. Elle comprenait déjà tous les éléments des machines actuelles. L'année suivante, Thimonnier fonda une société à Paris. Mais il se heurta à l'opposition violente des ouvriers. Thimonnier dut regagner sa ville natale d'Amplepuis et redevenir un simple tailleur.

Parallèlement aux recherches du Français, un Américain, Walter Hunt, conçut en 1834 une machine à deux fils et à navelle dont Hélias Howe, douze années plus tard, remplaça le crochet par l'aiguille.

En 1845, Thimonnier et son nouvel associé, Mangin, déposèrent une seconde demande de brevet pour une machine qui parvenait à exécuter 200 points à la minute, puis, le 5 août 1848, une nouvelle demande relative à une machine métallique exécutant le point de chaînette, le "couso-brodeur". Peu de tamps auaravent, Thimonnier avait déposé une patente anglaise, cédée presque aussitôt à une compagnie de Mabchester. Les anglais Morey et Johnson achetèrent en 1849 un brevet américain; cette machine américaine avait une aiguille à crochet, comme celle de Thimonnier.

En 1851, eut lieu l'Exposition de Londres. Par une incryable malchance, le couso-brodeur arriva à Londres deux jours après l'examen du jury.

L'Américain Isaac Singer fut en 1851, à Boston (Massassuchets), le premier à construire et à commercialiserune machine à coudre domestique. Son aiguille était celle de la machine de Howe. Singer devint beaucoup plus célèbre que Thimonnier, qui mourut ruiné à Amplepuis, en 1857, après avoir eut deux ans plus tôt, l'ultime consolation de présenter enfin sa machine à l'Exposition Universelle de Paris.