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Vélocité accrue, meilleure qualité d'affichage, accès à Internet plus rapide, connexion des périphériques facilitée, possibilités d'extension augmentées, son digne d'une salle de concert, le tout pour un coût sensiblement identique aux PC d'aujourd'hui... Les machines promises pour 1997 ont de quoi faire rêver !

 

Le microprocesseur, centre cérébral du PC, amorce un virage du côté du multimédia. En effet, une partie du Pentium sera dédiée aux traitements d'information liée au multimédia et à la communication. Pas moins de 57 nouvelles instructions y ont été ajoutées pour le calcul de données dont sont friandes les applications multimédias (graphisme, décompression vidéo, synthèse vocale, transmission par modem, etc.), fonctions jusqu'alors réservées à des périphériques spécialisés. Ce nouveau type de processeur du nom de code MMX ressemblera à un domestique anglais, bon à tout faire. L'avantage ? des machines disposant à la base de fonctions multimédias donc ne nécessitant plus l'ajout, souvent coûteux, de toute une panoplie de cartes. Les ordinateurs portables multimédias seront les premiers à en tirer profit lorsque l'on sait que les coûts d'intégration des composants multimédias pèsent lourd dans la factures. Les fabricants de cartes graphiques y voient aussi un bon moyen d'accélérer encore les performances de leur matériel.

 

Connecteur universel

Grâce au connecteur USB (Universal Sérial Bus) d'Intel, tous les périphériques (clavier, souris, modem, imprimante, scanner, haut-parleurs, etc.) se brancheront les uns à la suite des autres, à la file indienne. Ce connecteur sera non seulement Plug and Play, c'est-à-dire qu'il reconnaîtra un périphérique dès sa connection, mais aussi Hot Plug, en d'autre termes un périphérique pourra être branché ou débranché sans que l'on doive éteindre et redémarrer le PC. Ce connecteur limitant le taux de transfert des données à 12 mégabits par seconde, certains périphériques de pointe, scanner haut de gamme, magnétoscope numérique, décodeurs satellites, pourront être reliés par un bus ultra-rapide : le connecteur IEEE 1994. Sous cette abréviation se cache une norme de transmission de données à haute vitesse soit 400 mégabits par seconde fonctionnant sur des longueurs pouvant atteindre 4,5 mètres entre le périphérique et le PC ou entre deux périphériques. La qualité de l'affichage en trois dimensions pourrait faire un saut qualitatif grâce à la technologie Power VR dont la prouesse est de concentrer sur une seule puce la capacité de traitement d'un jeu d'arcades soit 250.000 polygones (des triangles de 100 pixels) calculés par seconde, dans une résolution de 640x480 points, en 16 millions de couleurs et en 30 images seconde. Mais on ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Microsoft s'affaire autour d'une technologie révolutionnaire qui pourrait offrir au PC la puissance d'affichage des stations de travail : 1,5 à 2 millions de polygones calculés par seconde pour une résolution maximale de 1344x1024 points, en 16 millions de couleurs, tout cela à une cadence pouvant atteindre 75 images par seconde. Affaire à suivre.

 

Modem

Alors que les suites logicielles comportent de plus en plus de fonctions dédiées à Internet, le modem devient un outil standard dans la configuration de l'ordinateur. Fini le 28.800 bps, le dernier cri en la matière est le modem 33.600 bps. Mais l'évolution ne s'arrêtera pas là, on nous promet une vitesse flirtant avec les 56.000 bps soit deux fois plus vite que les modems 28.800 bps actuels. La société américaine Rockwell est à l'origine de ce tour de force. Le principe en est le suivant : lorsque l'on seconnecte à Internet, la transmission des données passe par une ligne analogique sur la portion du réseau qui sépare l'utilisateur à son fournisseur d'accès à Internet, ce dernier disposant d'une connexion numérique haut débit. Le transfert d'information se fait donc du fournisseur au particulier, il devient dès lors possible d'assurer un débit de 56.000 bps grâce à de nouveaux composants de modulation. Le transfert du particulier au fournisseur reste à 33.600 bps ce qui n'est en somme pas très pénalisant car on passe plus de temps à télécharger des logiciels ou à lire des pages Web qu'à transmettre des données.

 

DVD

Le DVD (Digital Video Disc) pourrait bien devenir le support de stockage et de diffusion de demain. En effet, il dispose de plus d'un atout. Capable de stocker de 4 à 17 Go de données au format vidéo en mode Mpeg2 avec son Dolby, on le trouvera sous trois formes : le DVD-Video qui stockera des films consultables sur un lecteur de salon, le DVD-Rom qui pourrait remplacer le CD-Rom dans le monde de la micro-informatique et le DVD-R qui sera réinscriptible c'est-à-dire que l'on pourra y enregistrer des données et au besoin les modifier par la suite.

 

publié en décembre 1996 

 

 

 

 

 

 

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Intel sort de ses usines son dernier-né, le Pentium II

 

Le nouveau processeur réunit la puissance du Pentium Pro et de la technologie MMX tout en intégrant pas moins de 7,5 millions de transistors.

 

Présentation.

Il y a 25 ans sortait des usines d'Intel le premier microprocesseur regroupant toutes les fonctions nécessaires au traitement numérique de l'information. De 3.500 transistors pour une fréquence d'horloge de 200 kilohertz, il passe en 1979 à 29.000 transistors pour une fréquence de 5 MHz (mégahertz) devenant par la même occasion le standard des ordinateurs personnels IBM et des compatibles. Il porte le nom de processeur 8088. Se succéderont ensuite les 286, 386, 486 puis la série des Pentium. Aujourd'hui, Intel s'apprête à commercialiser son dernier né: le Pentium II. Ses 7,5 millions de transistors et sa fréquence de 300 MHz en font le processeur le plus performant de la gamme Intel. Il allie la puissance du Pentium Pro à la technologie MMX servant à améliorer la qualité du son et de l'image et à optimiser les applications multimédia et de communication.

 

Caractéristiques

Le Pentium II est disponible avec une horloge cadencée à 233 MHz ou 266 MHz pour les ordinateurs de bureau et 300 MHz pour les stations detravail. Il exploite, comme le Pentium Pro, une architecture à double bus indépendants D.I.B., c'est-à-dire qu'il peut accéder aux données stockées en mémoire par l'un ou l'autre des bus ou à partir des deux en même temps contrairement aux processeurs à un seul bus qui n'y ont accès que de façon séquentielle. Cette architecture permet d'augmenter de façon sensible la capacité de "transport" des données à traiter par le processeur, en d'autres termes la bande passante. Il reprend également de son prédécesseur le système d'exécution dynamique qui est la combinaison de trois techniques destinées à améliorer le traitement des données par le processeur. Il s'agit d'abord de la prédiction de branchement multiple en d'autre termes le processeur prédit l'endroit dans la mémoire où se trouve les données qu'il doit traiter par la suite. Ensuite, il analyse le flux des données qu'il reçoit d'un logiciel et détermine si elles peuvent être traitées de façon indépendante ou si elles sont liées à d'autres instructions. Ceci réalisé, il définit un ordre d'exécution des instructions qui soit le meilleur possible. Enfin, pour augmenter la cadence d'exécution, le Pentium II opère ce que l'on appelle, en termes techniques, une exécution spéculative, c'est-à-dire qu'il exécute les instructions qui ont le plus de chance d'être utilisées.

Ce nouveau processeur bénéficiera de la nouvelle technologie MMX, pour MultiMedia eXtension, lancée en début d'année par Intel. Sa conception repose sur l'ajout dans le processeur d'un jeu de 57 instructions permettant d'accélérer les fonctions multimédia (applications graphiques, jeux... ). Pour bénéficier de ce gain de puissance, il faut naturellement disposer de logiciels optimisés MMX.

 

Une nouvelle forme

Le boîtier en céramique qui protégeait jusque-là le micro-processeur et la mémoire cache de niveau 2 fait place à une cartouche noire en métal et en plastique flanquée d'un gros dispensateur de chaleur à ailette, ce qui confère au Pentium II une taille respectable. La cartouche, appelée SEC (Single Edge Contact), est reliée à la carte mère fabriquée par Intel par un connecteur à une seule face, le Slot One. Le but de cette nouvelle technologie d'assemblage est de faciliter la mise à niveau des futurs microprocesseurs et ceci pour un coût modique. Par contre, l'inconvénient de ce système est que si vous souhaitez installer ce nouveau processeur sur votre machine, vous devrez changer de carte mère. Les caractéristiques de lacartouche SEC ainsi que son brochage restent du domaine confidentiel. Intel souhaite à coup sûr se distancer de la concurrence très vive que lui font ses concurrents AMD avec le K6 ou Cyrix avec le M2 dont les performances n'ont rien à envier au Pentium II, pour l'instant!

 

Évolution logique

Le Pentium II n'est pas une révolution en soi sur le plan technologique, il résulte d'une évolution logique du Pentium Pro grâce à l'ajout des instructions MMX. Par contre, il va engendrer une mise à niveaux des prix des autres gammes de Pentium et ceci pour le plus grand bénéfice des utilisateurs. Sur le plan de la vitesse, il donnera toute sa mesure sous un système d'exploitation 32 bits comme Windows NT. Avec la version 5.0, prévue pour la fin de l'année et qui comprendra DirectX, l'ensemble de spécifications élaborées par Microsoft permettant un affichage plus rapide et un son de meilleure qualité, le Pentium II sera aussi bien adapté à une utilisation bureautique que domestique et ludique.

 

 

Nouvel habillage pour le nouveau-né de la famille Intel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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