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LA GLORIEUSE HISTOIRE DU MACARONI RIVOIRE & CARRET
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1573 - LE MACARONI FAIT SON ENTREE EN FRANCE
Ce plat de son pays - où les fabricants de pâtes débutaient dans une industrie depuis si florissante- on le lui accommodait selon les recettes de l'époque. On faisait gonfler le macaroni dans du bouillon de poulet. Puis on l'accompagnait d'une sauce faite de chapelure, de beurre gros comme un petit écu, d'une cuillerée d'huile, d’ échalote hachée, de gros poivre, d'une cuillerée de verjus, d'une pincée de coriandre, d'une de fenouil en poudre et d'un peu de moutarde à la sarriette. |
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1670 - LE MACARONI NOURRITURE DES ENFANTS
Mme Colbert régalait de macaroni les enfants de Mme de la Vallière. Elle s'en était instituée la gardienne. Le Roi en était le père.
Comment ne pas faire tout le possible pour être agréable au Souverain ! Cette complicité discrète de Mme Colbert assura la prospérité de son époux. Mais ce macaroni, reçu d'Italie, où ce produit commençait à faire fortune, elle avait soin de le faire gonfler dans du lait, et de l'accommoder avec peu 'épices, pour qu'il fût convenable à des estomacs enfantins.
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1740 – LE MACARONI PLAT DES GOURMANDS
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1750- LE MACARONI A LA ROYALE
La table ronde descendait à l’étage inférieur, lors de chaque service, puis remontait aussitôt, garnie d’assiettes de vermeil, de verres de cristal gravé et doré, et du plat nouveau offert aux convives. Il arrivait que ce menu comportât des pâtes à l’Italienne. Mais ces pâtes étaient relevées de poissons, moules, écrevisses, propres à les rendre d’un goût mieux approprié aux plaisirs experts des convives royaux. |
1792 - LE MACARONI A LA MARSEILLAISE
Quand les Marseillais se disposèrent à remonter la vallée du Rhône pour se rendre en chantant vers le Rhin, on leur offrit, avant le départ, un festin populaire dont l'un des plats fut du macaroni, régal des Italiens qui abondaient alors sur la côte méditerranéenne.
Les Marseillais avaient ajouté comme accommodement, la mayonnaise à l'ail qu'ils nommaient l'aïoli. De macaroni froid, mêlé à cette crème onctueuse et odorante, on se régala longtemps dans l'ancienne Phocée. Le souvenir s'en est perdu. Il ressuscitera. Les traditions ont pour destin d'être oubliées; mais elles renaissent. On croit que le monde progresse : il n'évolue qu'en circuit fermé. |
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1796 - LE MACARONI SANS-GENE
Ces mets-là ne conviennent que pour ceux qui font campagne dans les antichambres. Elle lui préparait le plat auquel il donnait sa préférence quand il venait le déguster, sergent, dans la boutique de blanchisserie : une assiettée de macaroni baigné de crème et de fromage, et doré par la chaleur d'un "four de campagne". Même au repos, les vrais soldats aiment qu'un mets leur remémore les heures d'héroïsme. |
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1830 - MACARONI A LA ROSSINI
Il n'admettait les macaronis qu'à sa façon, c'est-à-dire farcis. Il choisissait les tubes les plus gros qu'il pouvait trouver. Il préparait une farce de truffes, de champignons, de crêtes de coq, hachées, de lardons, de foies de volaille, d'oignons et de tomates. Puis, par le moyen d'une seringue, il injectait cette richesse dans les pâtes gonflées en du suc de viande. Quel délice c'eût été pour ses invités! Mais il mangeait cela seul, car les conversations sont inutiles quand il s'agit d'un tel plat. |
1937 - LE MACARONI DES FAMILLES FRANÇAISES
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Les publications "La glorieuse histoire du macaroni RIVOIRE & CARRET" datent de 1937, donc pour la suite il faut reprendre les manuels d'Histoire !
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