ACCUEIL | L'HISTOIRE | L'ASSASSINAT DE JOHN FITZGERALD KENNEDY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Né en 1927, John Fitzgerald Kennedy fut le35ème Président des Etats-Unis du 20 janvier 1961 au 22 novembre 1963, date de son assassinat. En 1953, il avait épousé Jacqueline Bouvier (Jacky).

 

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article publié en novembre 1993, 30 ans après... 

 

Il y a trente ans, le 22 novembre1963, John F. Kennedy, 35me président des Etats-Unis, meurt tragiquement à l'âge de 46 ans. Il est victime d'un attentat au cours d'une visite officielle à Dallas (Texas).

A 11 heures 40 (heure locale), ce vendredi-là, l'avion présidentiel AirForce 1, atterrit à Dallas. John F. Kennedy président des Etats-Unis depuis novembre 1960, effectue une tournée au Texas pour préparer les élections présidentielles de l'année suivante. L'étape de Dallas prévoit un cortège de 45 minutes à travers la ville suivi d'un déjeuner pendant lequel le président doit prononcer un discours. John F. Kennedy prend place à l'arrière de la limousine officielle, une grosse Lincoln bleue nuit décapotée. Jacqueline Kennedy, qui a reçu à son arrivée une énorme gerbe de roses rouges, s'installe à ses côtés. Le gouverneur du Texas, John Connally, et son épouse occupent les strapontins.

A 11 heures 50, le cortège en tête duquel circule une escorte de police à moto quitte l'aéroport et marque deux arrêts à la demande du Président qui serre des mains dans la foule. Au centre ville, la Lincoln ralentit et opère un virage pour pénétrer dans Elm Street. Le carrefour est dominé par un immeuble de six étages en briques rouges, le Texas School Book Depository.

Il est exactement 12 heures 30. Trois coups de feu claquent. Le président porte les mains à son cou et bascule en avant. Une balle l'a atteint à la nuque et est rassortie par la gorge. Le gouverneur Connally est touché d'une balle dans le dos. Un dernier projectile frappe le président en pleine tête. Son crâne explose. Il s'effondre sur Jacqueline Kennedy.

L'agent Clint Hill quitte la voiture suiveuse pour se précipiter dans la Lincoln qui roule toujours au ralenti. Jackie Kennedy est accroupie sur la malle arrière de la limousine. La Lincoln fonce vers l'hôpital Parkland, à 7 km de là. Elle y arrivera à 12h36. Malgré les soins de quatorze médecins, le président sera déclaré officiellement mort à 13 heures. ' Le gouverneur John Con-nally survivra à ses blessures.

A 14 heures, Lee Harvey Oswald, employé dans le dépôt de livres scolaires d'où sont partis les coups de feu, est arrêté dans un cinéma. Un plan annoté de la ville est découvert sur lui. 45 minutes après l'assassinat de Kennedy, il tue l'agent de police Tippit qui venait l'arrêter. Les enquêteurs se persuadent très rapidement qu'il est l'auteur de l'attentat. Le 24 novembre, moins de 59 heures après le meurtre de Kennedy, alors qu'il se trouve dans les locaux de la police, Lee H. Oswald tombe à son tour sous les balles d'un patron de cabaret lié à la mafia et indicateur,J ack Rubinstein, dit Ruby. Jack Ruby est mort en 1967 en prison d'un cancer généralisé.

Kennedy "a été notre président pendant seulement un millier de jours, mais il a changé la façon dont nous envisageons notre pays et notre monde, ainsi que la façon dont nous envisageons nos obligations pour l'avenir", déclarait Bill Clinton en inaugurant le mois dernier à Boston un nouveau musée de la bibliothèque John Kennedy.

 

 

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janvier 1967

 

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Après avoir rappelé que l'assassinat du président Kennedy (22 novembre 1963)  fut suivi de celui de Lee Harvey Oswald par Ruby, deux jours plus tard, George Langelaan affirme qu'Oswald ne fut qu'un instrument inconscient entre les mains des instigateurs de l'assassinat et rappelle qu'entre le moment de son arrestation et celui de sa mort, Oswald ne fut même pas inculpé de l'assassinat du président Kennedy.


UN DOCUMENT AU FOREIGN OFFICE
George Langclaan affirme également que le Foreign Office est en possession d'un rapport qui lui fut envoyé par l'Intelligence service et que ce rapport — en deux parties — contient toutes les précisions sur l'attentat ainsi que sur la façon dont celui-ci fut monté.
Ce rapport précise que le président fut abattu par le tir conjugué de trois tireurs d'élite et que les balles utilisées étaient faites d'un alliage de plomb et d'argent susceptible de ne laisser aucune trace. Il précise également qu'au printemps 1962, un petit groupe d'hommes venus de différents coins des Etats-Unis et se composant de représentants de commerce, d'un secrétaire de politicien sans envergure et de deux policiers privés, se retrouva dans un hôtel de Saint-Louis, dans le Missouri. Ils n'étaient, à vrai dire, que les porte-parole d'autres personnes dont une, au moins, est très connue. La mort du président Kennedy avait été décidée et ils avaient pour mission... d'organiser l'exécution.


UNE VICTIME
On chercha un bouc émissaire. Après avoir songé à un restaurateur chinois, on s'arrêta sur la personne d'Oswald qui avait déjà eu des démêlés avec la police et se disait marxiste. Toujours selon ce rapport, Oswald reçut pendant un an des instructions par l'intermédiaire d'un mystérieux individu. Il eut même un sosie qui, avec ostentation, se faisait remarquer dans des stands de tir. Ceux qui manœuvraient Oswald avaient décidé de le faire supprimer sur-le-champ mais cette éventualité échoua. C'est alors que Jack Ruby entra en scène.


L'ACCORD
Après l'assassinat, le nouveau président et Bob Kennedy*, le frère du président disparu, se réunirent en secret avec certains membres du gouvernement, et décidèrent un silence provisoire afin d'éviter le danger certain de troubles qui, une fois déchaînés, pourraient aller jusqu'à la guerre civile. Bob Kennedy accepta donc de remettre à plus tard le règlement de compte avec les assassins de son frère. La commission d'enquête présidée par le juge Warren s'efforça, de son côté, de prouver la culpabilité d'Oswald, notamment en ne convoquant qu'un seul des médecins qui avaient procédé à l'autopsie. Quant aux photos, elles disparurent purement et simplement. En dépit des 26 volumes que comprend son rapport, la commission put conclure que seul Oswald était l'assassin.

 

MENACES
En conclusion, George Langelaan considère cet assassinat comme une affaire purement intérieure qui fut une inutile folie puisque, même réussi, l'assassinat ne modifia pas la politique raciale du gouvernement américain. L'agent secret britannique remarque cependant que lorsque Robert Kennedy rappela que des comptes devaient être réglés avec les assassins véritables, il se trouva rapidement écarté du gouvernement. Bien entendu, ajoute-t-il, il n'est pas de ceux qui abandonnent... à moins qu'entre-temps, il ne périsse dans un quelconque accident de la route ou d'avion.

 

article publié dans un quotidien suisse en février 1967

 

* Le 5 juin 1968 à minuit 20, Robert Kennedy, sénateur de New York et candidat à la présidence des États-Unis fut assassiné !

 

 

 

 

Cette affiche a été apposée sur les murs de Dallas quelques jours avant l'arrivée du président Kennedy. Son titre : "Recherché pour trahison". Le texte dit notamment :
Cet homme est recherché pour trahison contre les Etats-Unis :
1) Il a trahi la Constitution. II a soumis la souveraineté des Etats-Unis à l'ONU, contrôlée par les communistes. II a trahi nos amis et favorisé nos ennemis.
2) II s'est montré incapable de faire face aux nombreux problèmes concernant la sécurité des Etats-Unis.
3) Il n'a pas renforcé la loi sur l'inscription des communistes au registre.
4) II a appuyé et encouragé les émeutes raciales, d'inspiration communiste.
5) II a envahi illégalement avec des troupes fédérales un Etat souverain de l'Union.
6) II a délibérément offert des charges fédérales à des adversaires du christianisme.
7) II a menti au peuple américain d'une manière éhontée.

 

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Aux Etats-Unis, en juin 1963, sortait au cinéma un film retraçant un épisode la vie de Kennedy durant la guerre du Pacifique : Patrouilleur 109

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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