L'ETAT DES FORETS DU NORD APRES LA GRANDE GUERRE

 

L’étendue des bois soumis, dans le Nord, au régime forestier s’élevait, avant la guerre, à 21.083 hectares, 38 ares, savoir : forêt de Nieppe, 2.514 hectares ; dunes de Gravelines, 30 ha; arrondissement d’Avesnes, 12.870 ha. 98 ares; arrondissement de Cambrai, 730 ha. 72; arrondissement de Douai, 724 ha. 91; arrondissement de Lille, 896 ha. 46; arrondissement de Valenciennes, 3.315 ha. 66.

La guerre et l’occupation y ont apporté de grands dommages. La forêt de Mormal contenait 9.166 hectares; elle est divisée en deux sections : futaie et taillis sous-futaie. 5.000 hectares, soit 66 % de futaie et 400 hectares, soit 25 % de taillis sont dévastés.

La forêt de l’Abbé (1.076 hect.) a, de toutes, le moins souffert : 50 hectares ont été abattus.

La forêt de Fourmies (869 hectares), a eu 570 hectares exploités à blanc.

Dans les forêts communales (1.750 hectares), la futaie est à peu près intacte, mais presque tout le taillis a été exploité.

La forêt de l’Evêque a été la plus dévastée par les exploitations et les combats .Toute la futaie, sauf 80 hectares , a été exploitée.

De la forêt de Marchiennes, il reste seulement 1.500 réserves sur pied.

552 hectares de la forêt de Phalempin (881 hectares), sont entièrement dégarnis de futaie,

1.400 mètres ont été enlevés de la forêt de l’Hospice de Seclin (15 hectares).

300 hectares, soit 20 % à peine, restent des 3.315 hectares de la forêt de Saint-Amand.

Malgré ces dégâts, on compte sur un peuplement de grand avenir auquel suffiront deux révolutions .