La guerre du Biafra a eu lieu du 6 juillet 1967 au 15 janvier 1970. Cette guerre civile au Nigéria sera surtout connue pour la famine occasionnant de nombreux décès parmi la population, principalement les enfants.

On pouvait lire en 1968 dans un quotidien suisse :

Dans les camps ou la brousse plus de 1000 Biafrais meurent chaque jour victimes de la faim.
La situation dans la zone encerclée est désormais désespérée et il existe un grave danger de famine massive au Biafra, déclare le dernier numéro de Fides International, organe des missionnaires de la parole divine . La publication cite l'évêque de Dowerri, au Nigeria, Mgr Joseph Whelan, qui estime que les quelque huit millions et demi d'Ibos sont désormais cantonnés dans un territoire moitié moins grand que celui qu'ils occupaient précédemment. Avec la chute de la région Dabakaliki, en avril, les Biafrais ont perdu leur grenier à céréales.
En mai, la région de Port-Harcourt a été évacuée, et près d'un demi-million de personnes se sont enfuies vers l'intérieur en laissant leurs provisions de vivres derrière elles.
Les mois de mai, juin et juillet sont généralement la période d'avant les moissons où la nourriture est rare. Ces facteurs ont créé un problème de famine qui échappe au gouvernement, aux Eglises et à tous les organismes d'aide.  
Fides  ajoute que d'après les estimations de la Croix-Rouge, une vingtaine d'avions seraient nécessaires chaque jour pour faire face à cette situation.

Aux Nations Unies, c'est surtout sur son appel aux bons offices des pays africains ayant reconnu le Biafra (Gabon, Côte d'Ivoire; Tanzanie et Zambie) que s'exerce l'action diplomatique entreprise par M. Thant pour essayer de mettre sur pied une opération de secours internationaux d'urgence pour la population du Biafra que la guerre du Nigeria a réduite à la famine.

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En 1971, c’est la création de Médecins Sans Frontières par un groupe de journalistes et d’anciens du Biafra.