ACCUEIL | L'HISTOIRE | LE PRINTEMPS DE PRAGUE (1968) |
Le Printemps de Prague débute le 5 janvier 1968. Alexander Dubček est élu président de la République socialiste tchécoslovaque. Très vite, il prend ses distances avec Moscou et installe une autre vision du communisme... Puis ce sera l'invasion militaire de la Tchécoslovaquie dans la nuit du 20 au 21 août 1968 par des chars soviétiques venus mettre un terme au Printemps de Prague.
PRAGUE 18 ANS APRES - ARTICLE PUBLIE DANS UN QUOTIDIEN SUISSE EN 1986
Le 21 août 1968, 150.000 soldats du Pacte de Varsovie, appuyés par 5000 tanks, sur décision du Kremlin, écrasaient le rêve utopique de Dubcek et de ses partisants, de construire un Etat socialiste à visage humain. La résistance passive des nations tchèque et slovaque, l'immolation par le feu de l'étudiant Jan Palach à Prague, les vagues d'épuration et d'arrestations frappant les intellectuels, les syndicalistes, les journalistes notamment, sont tombées dansl'oubli.
Gustav Husak, l'actuel président et No 1 du PC, à l'image du Hongrois Kadar, a renié sa participation aux tentatives de renouveau socialiste, en s'alignant totalement surl'URSS sous le signe de la "normalisation".En 18 ans, comme Brejnev le prédisait, lors de l'enlèvement des dirigeants du "Printemps de Prague" àMoscou, les nouvelles générations ont oublié la tragédie. Seule une poignée d'opposants, signataires de la "Charte 77", malgré la répression et la terreur morale, continue à revendiquer le respect des droits del'homme et l'évacuation des troupes d'occupation. En revanche, l'écrasante majorité des Tchèques et des Slovaques, méprise le régime, la corruption de ses dirigeants. Mais ils ont perdu tout espoir en la solidarité de l'Occident. Comme nous le déclarait un ancien dirigeant du "Printemps" lorsd'une escale en Suisse : "A l'Est, rien ne changera tant que les peuples soviétiques ne se soulèveront pas contre la dictature qui les écrase et opprime les nations satellites".
____________________________________________
Le 16 janvier 1969, un étudiant, Jan Palach, s'est immolé par le feu, à Prague, pour protester contre l'invasion de son pays. Depuis, sa tombe a été profanée par le régime
publié en 1990
ACCUEIL | L'HISTOIRE | LE PRINTEMPS DE PRAGUE (1968) |
bachybouzouk.free.fr