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17 novembre 1952 : décès de Paul Eluard
Né en 1895 a Saint-Denis, Paul Eluard, de son vrai nom Paul Grindel, fut contraint d'interrompre ses études pour entrer en sanatorium. Mobilisé en 1914, il fut le témoin de la souffrance des combattants et adhéra sans réserve aux idées pacifistes ("Poèmes pour la paix", 1918).
Avant même la fin de la Première Guerre mondiale, il rencontra Breton, Aragon, Tzara et se fondit dans le mouvement dada. Considérant les valeurs de la vieille Europe discréditées avec l'hécatombe de la Grande Guerre, ils entendent s'en débarrasser définitivement par leur recoure à l'absurde. Mais du fait du côté exclusivement destructeur de ce mouvement, Eluard lui préfère dès 1922 le surréalisme. En 1929, il rencontra Maria Benz (Nusch) qui lui inspira quelques-uns de ses plus beaux poèmes, même après sa mort, en 1946.
En 1926, Eluard avait adhéré au Parti communiste dont il fut exclu en 1933 en raison de ses divergences d'opinion avec Aragon. Cela ne l'empêcha pas de lutter contre le fascisme, affirmant sa solidarité avec l'Espagne républicaine ("La victoire de Guernica", 1938).
Durant la Seconde Guerre mondiale, il participa activement à la Résistance. Il rallia ensuite le Parti communiste clandestin puis, après la Libération , entama une série de voyages à travers le monde pour affirmer sa confiance en l'homme.
Prophète d'une humanité délivrée de la haine, Eluard a su exprimer, dans un langage cristallin, son émerveillement pour le miracle quotidien de la vie dont l'homme reste la plus belle manifestation.
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