14 juin 1800 : victoire de Marengo

Le coup d’Etat de Brumaire (novembre 1799) avait assuré au général Bonaparte, devenu en cette occasion premier consul, la réalité du pouvoir intérieur en France. Mais il restait à desserrer l’étau de la coalition des monarchies européennes, et à redonner à l’armée de la République l’élan qui lui avait permis de remporter ses premiers succès.

De sa capacité à conclure une paix avantageuse dépendait en grande partie la stabilisation du nouveau régime. Bien secondé par Talleyrand, son ministre des Relations extérieures, Bonaparte feignit de négocier avec l’Angleterre, obtint une trêve hivernale avec l’Autriche et prépara activement la campagne du printemps 1800. Trente mille conscrits supplémentaires furent recrutés, grâce à la loi Jourdan, qui vinrent renforcer l’armée du Rhin, les débris de l’armée d’Italie réfugiés dans le Var et une mystérieuse "armée de réserve" cantonnée à Dijon.

En mai, les Autrichiens attaquèrent en direction de la Provence. En Allemagne, l’initiative fut française, et Moreau réussit à franchir le Rhin. C’est alors que le piège se referma et que se révéla le génie du Premier Consul: il prit lui-même la tête de l’armée restée à Dijon, à laquelle nul ne pensait, franchit les Alpes par la Suisse, réussit à franchir le col du Grand-Saint-Bernard et, le 2 juin, fit défiler ses troupes dans Milan.

Les Autrichiens durent retourner précipitamment sur leurs pas. La rencontre eut lieu dans la plaine du Pô, à Marengo, le 14 juin. L’armée française, qui avait perdu une partie de son artillerie dans le pas- sage des cols, fut sauvée par l’arrivée des renforts de Desaix. Le lendemain, le général autri- chien Mélas demanda un ar- mistice. L’Italie du Nord était à nouveau française, et la légitimité du premier consul s’en trouvait solidement renforcée.

La bataille donna son nom à diverses recettes de cuisine : sauté de veau Marengo ou veau Marengo, poulet sauté Marengo, poulet à la Marengo.

(d'après Wikipédia)La victoire de Bonaparte et de ses généraux réveille l'estomac du premier Consul. Le cuisinier Dunant est embarrassé car l'avance des troupes françaises l'a isolé des fourgons de ravitaillement. Il décide donc d'utiliser tous les produits qui lui sont à disposition, il arrive à rassembler du poulet, des tomates, de l'ail, du persil vert. Il fait sauter le poulet avec de l'huile d'olive et ajoute progressivement les aliments qu'il a trouvé. (d'après Wikipédia)