En juin 1880, une loi décida que le 14 juillet serait "Fête Nationale", en souvenir de la prise de la Bastille et pour fêter aussi le jour, où, en 1790, le Français venus à Paris des plus lointaines provinces, avaient juré de vivre libres et de s'aimer.
Le 14 juillet 1880, au matin, eut lieu la distribution de nouveaux drapeaux à l'armée impériale, pris par les Allemands à sedan et à Metz, n'avaient pas été remplacés. Des délégations de tous les régiments de France étaient venus les recevoir à Paris et une foule immense applaudit les troupes qui défilèrent au milieu du bois de Boulogne.
Dans paris, fenêtres et balcons disparaissaient sous les drapeaux et les lanternes; les rues étaient coupées d'arcs de triomphe en feuillage; aux carrefours se dressaient des statues et des bustes de la République. Le soir, la capitale s'illumina; chaque fenêtre, même celle de la plus pauvre mansarde, avait son étoile ; lampion ou lanterne. Des orchestres et des concerts en plein vent mêlaient les airs de dense à la Marseillaise et au Chant du départ. Par dessus les bruits, les détonations, un grand cri continu : Vive la République ! (vœu que l'avenir a réalisé).

illustration : montage à partir du tableau d'Alfred Roll et dessin d'après l'œuvre

14 JUILLET 1994 :
La parade militaire traditionnelle du 14 Juillet, fa fête nationale française, s'est malgré certaines craintes déroulée sans incident sur les Champs-Elysées à Paris. Pour la première fois depuis l'occupation nazie, des soldats allemands défilaient en effet dans la capitale française.

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Seuls quelques sifflets au milieu d'applaudissements discrets ont accueilli le passage, au son de la 9ème symphonie de Beethoven, des 800 hommes de l'Eurocorps à bord de 150 blindés: outre les Allemands, il y avait des soldats français, belges, espagnols et luxembourgeois.