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M Paul Mégnin, de Paris, et le commandant Achille Malric furent pendant la guerre 1914-1918 les deux hommes qui, les premiers, pensèrent à utiliser des chiens comme porteurs de message, ambulanciers, auxiliaires de sentinelles, patrouilleurs, ravitailleurs, infirmiers, etc... .


Leur travail fit merveille et en 1918, la France possédait 13.000 chiens de ce genre. De ces animaux, certains sont célèbres. Des monuments firent même élevés à quelques-uns de ces quadrupèdes au courage formidable et à l’instinct merveilleux. Les noms de « Helda » et de « Za » dénicheurs de postes ennemis camouflés, de « von Kluck » du 110e cuirassiers à pied, porteur de dépêches intrépide à travers les barrages de feu, de « Médor »,de « Folette », de « Parton » enfin dont l'intervention sauva 48 hommes et permit de tenir un terrain âprement disputé restent inoubliables.

 

 

 

 

On comprend dans ces conditions que les services immenses rendus par ces braves bêtes aient incité de hautes personnalités, dans un geste de prévoyance louable, a reconstituer ces précieux services canins. Un compatriote de notre région*, le général Mordacq, originaire d'Aire-sur-la-Lys, a accepté de donner son patronage au Groupement de techniciens du Service des Chiens de Guerre.

 

A ce sujet, il est intéressant pour nous de noter que les meilleurs chiens de guerre sont en général les bouviers des Flandres, les bouviers des Ardennes, les bergers belges et les bergers picards, tous animaux rencontrés fréquemment dans le Nord. Ces "toutous" sont de fameux chiens de liaison et de patrouille. Pour ce travail, on peut également citer les bergers landais et les chiens "labrit" (de Labrit, dans les Landes), lesquels sont de petite taille. Les dogues, les mâtins et tous les chiens de montagne se spécialisent dans la garde et le trait.

 

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* Nord de la France

 

article publié dans un quotidien régional en 1938

 

 

couverture de l'hebdomadaire Le Pèlerin (octobre 1939)

 

 

C’est un "poilu" - de toutes façons - qui fume tranquillement sa bouffarde (photo extraite de l'article de presse de 1938)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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