Nous avions l'habitude d'utilser le porte-plume, d'avoir notre boite de plumes au cas où celle utilsée serait endommagée. Quand j'étais à l'école primaire (fin des années 1950 - début des années 1960), les principales fournitures scolaires étaient mises gratuitemet à notre disposition par la municipalité. C'est ce qui pourrait expliquéer que ce moyen d'écriture à l'encre violette et les bureaux avec leurs encriers en porcelaine résistaient au temps. La fabrication de l'encre "au litre" à partir d'une poudre diluée dans de l'eau était très économique.

Le stylo-plume à réservoir puis à cartouche d'encre éxistaient pourtant depuis plusieurs années, mais c'était encore un produit luxueux donc assez cher. C'est ce qui explique qu'au début des années 1960, le srylo-plume était un des cadeaux les plus prisés pour la Communion Solennelle. L'enfant qui en recevait un était très fier et se sentait privilégié... et si, en plus, la plume était "en or", je ne vous dis pas. Certains fabricants ont profité de cette demande pour le côté pratique et surtout plus propre pour démocratiser le sylo-plume.

Ci-dessous un modèle Tank de Waterman datant de 1947. Il avait déjà la cartouche d'encre. Mais les années 1960, furent aussi marquées par l'arrivée du Sylo à Bille. Si au départ, certains enseignants et l'Education Nationale y étaient totalement opposés, il falluf se mettre à l'évidence sur les bienfaits de ce produit d'avenir.

C'en était fini de l'encre et des buvards... mais aussi des "pleins" er des "déliés".

à voir également :

l'encre violette

le buvard

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