Deux bénévoles, Thérèse et Pierre, d'une association d'entraide, sont de garde pour la nuit de la Nativité. Leur slogan : il y a plus de suicides chez les désespérés que chez les autres ! C'est bien dit, mais ils vont en avoir, des désespérés. En premier lieu, le voisin de l'Est apporte des chocolats, une spécialité de son pays, roulés sous les aisselles. C'est difficilement mangeable. Ensuite, la cousine de Thérèse, qui, en plus d'être dingue, se trouve enceinte, déboule dans l'association poursuivie par son mari déguisé en Père Noël. Enfin, un travesti en mal de vivre se pointe.

Tout ce beau monde se fâche, s'insulte, s'aime au cours d'une nuit de Noël qui s'enflamme à coups de gags et de jeux de mots dans un langage très familier. La comédie est basée sur les mimiques parfois hilarantes des acteurs, et sur les costumes des personnages qui déterminent avec brio leur rang social. Du côté des dialogues, tout y est: un langage commun côtoie les bonnes mœurs et les gags s'enchaînent.