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Jean-Paul Belmondo est né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 6 septembre 2021 à Paris.

 

 

 

BELOMNDO LES DEBUTS



UN FILS DE FAMILLE
Comme Jacques Charrier, fils de colonel, Brigitte Bardot, fille d'industriel, c'est un fils de famille. Son père, sculpteur est membre de l'Institut, sa mère, artiste peintre. Malgré l'exemple familial, Jean Paul décide de se laisser vivre, ce qui provoqua son renvoi de deux écoles et de trois lycées. C'est un cancre invétéré. Il rate son entrée dans la boxe (il se fait casser le nez), dans la peinture (il bousille de la toile), dans les affaires, au thé^tre, par son manque d'application.
Parce que l'on rêve des fabuleux cachets des artistes et que quelques amis vous ont dit après un spectacle d'amateur : " Vous êtes fait pour monter sur les planches", on s'imagine que l'on est un artiste... Cependant, Jean Paul Belmondo finit par comprendre qu'il lui fallait apprendre son métier pour réussir : il entre au Conservatoire dans la classe de Raymond Girard.  

LA CHANCE PASSE

Au concours du Conservatoire, tous ceux qui y assistent l'affirment : Belmondo fut excellent comédien, plein de fougue et de drôlerie, mais il déplut au jury qui ne lui attribua qu'un premier accessit. Ses camarades le portèrent en triomphe et sifflèrent le premier prix.
Joli chahut qui le fit remarquer. On lui trouve deux engagements au théâtre, où son talent est apprécié : son naturel fait merveille.
Marc Allégret le fait alors jouer avec un autre débutant, Alain Delon, dans Sois belle et tais toi !


UN TRICHEUR ?
Belmondo interprète un autre petit rôle dans Les Tricheurs de Marcel Carné, et ce film est cependant celui qui lui tient le plus à coeur puisqu'il y fait la connaissance d'une danseuse de be-bop devenue madame Belmondo.
Ils vivent heureux et sans tapage avec leurs deux fillettes de six et deux ans. Les contrats en or s'entassent sur son bureau. Il tourne pour tous les metteurs en scène connus.
L'époque de la bohème est loin :
- J'ai été un personnage insouciant, déclare Belmondo. Je le serais encore sans ma femme et mes enfants. Les responsabilités, ça vous force à vous secouer  même si l'on n'en a pas envie. Depuis que les choses marchent pour moi, nous vivons mieux et c'est agréable. Ma femme a une bonne, on envisage l'achat d'un appartement et l'on rêve d'une maison à la campagne...
Pour moi est-ce que ça durera ? J'en vois des jeunes premiers qui ont été vedette un an, deux ans et dont on ne parle plus. Affaire de mode ?
Je n'ai pas d'expérience du succès, conclut-il avec simplicité. Je ne peux pas savoir si cela va changer notre vie. Je voudrais la préserver. J'aime que ma femme sorte avec moi. Ma femme a confiance en moi et elle a raison !
 
Nous voilà bien loin des Tricheurs et de La Dolce Vita.

François Monthoiron - extrait du journal L'Intrépide  Hurrah ! n° 581 (14/12/1960)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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